Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1912

DOI Artikel:
Tourneux, Maurice: Lettre de Mme de Vandeul, née Diderot, sur le Salon de l'an X
DOI Artikel:
Locquin, Jean: L' école gratuite de dessin fondée à Beauvais par J.-B. Oudry en 1750
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0156

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
— 140 —

guit sans nourriture, dont les yeux ne se sont fermés
depuis trois nuits ; qui vient voir le soleil pour la dernière
fois, paraisse sur le point d’expirer. A mesure qu’on
regarde ce tableau, chaque scène du drame revient à la
pensée, chaque trait sublime du poète semble se tracer
sur la toile. Plus on regarde, plus on découvre de nou-
velles beautés. Plus on examine, plus on se sent forte-
ment attaché par les moindres détails de cette grande et
belle composition.

« Les peintres ont fait rapporter le portrait de Guérin par
Le Fèvre de l’année dernière et qui est très ressemblant.
On l’a placé à côté du tableau. Singulière fatalité ! Ce jeune
artiste est maigre et faible; on craint qu’il ne soit poitri-
naire. Il est donc bien juste de se presser de lui prodiguer
un encens dont peut-être il ne jouira pas longtemps... »

[Le reste manque dans la copie prise sur le manuscrit
de Gotha.]

L’école gratuite de dessin
fondée a Beauvais par J.-B. Oudry en 1750.

(Communication de M. Jean Locquin.)

Les vingt années passées, de 1734 à 1754, par le peintre
J.-B. Oudry à la tête de la Manufacture royale de tapis-
series de Beauvais marquent sans contredit l’époque la
plus prospère de cet établissement. Oudry s’était tout
d’abord préoccupé de réorganiser l’école des apprentis
tapissiers. Les résultats obtenus étant des plus satisfai-
sants, il résolut, en 1750, de fonder une seconde école,
indépendante de la première, une sorte d’école gratuite
de dessin qui eût pour but de développer parmi les jeunes
gens de Beauvais la culture artistique générale.

L’ouverture de cette « classe d’externes » fut annoncée
par voie d’affiches datées du 8 janvier 1750 et exposant,
en seize articles, les conditions d’admission des élèves, le
programme des études, le fonctionnement et le règlement
de l’école. Nous avons retrouvé aux Archives nationales
 
Annotationen