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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1912

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Discours de M- Maurice Tourneux, président de la Société
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https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0163

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H7 —

Discours de M. Maurice Tourneux,

PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ.

Messieurs,

Au moment de résigner les fonctions que l’an dernier,
à pareille époque, votre bienveillance m’avait confiées, il
me reste deux devoirs à remplir : commémorer la mémoire
des collègues que nous avons perdus et adresser nos féli-
citations à plusieurs d’entre nous dont les travaux ont
reçu leur légitime récompense.

Nous avons vu successivement disparaître MM. Allain,
Réville, Jacob et Gaston Auboyneau. Les deux premiers
n’avaient jamais, que je sache, assisté à nos séances, et
leur coopération pécuniaire est la seule trace de l’intérêt
qu’ils portaient à notre œuvre.

Notaire honoraire à Angerville (Loiret), M. Amédée-
Eugène Jacob représentait parmi nous une corporation
qui a, ou, trop souvent, qui aurait avec nos études des
rapports étroits si, — comme cela arrivera certainement tôt
ou tard, — les minutiers de Paris et de la province nous
étaient plus libéralement ouverts. J’ignore si M. Jacob
avait mis le sien à la disposition des chercheurs régio-
naux, mais je sais qu’il figurait depuis 1876 sur nos listes,
qu’il avait une fort jolie bibliothèque, où l’art français
tenait une bonne place, et que ses livres étaient décorés
d une spirituelle eau-forte de M. Lucien Métivet, proche
parent de leur propriétaire.

M. Gaston Auboyneau, mort jeune encore, ne nous
avait donné son adhésion que depuis quelques mois à
peine, et la haute situation qu’il occupait dans le monde
financier ne lui avait permis de consacrer que de rares
loisirs à des goûts tout différents. Héritier d’une biblio-
thèque spéciale formée par son père, il avait commencé,
avec le concours de M. Fevret, l’impression d’un Essai
de bibliographie pour servir à l’histoire de l’empire otto-
man qui promettait un précieux instrument de travail.

Par compensation de ces pertes, toujours trop nom-
breuses, nous avons eu du moins l’occasion beaucoup
 
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