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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1912

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Tuetey, Alexandre: Les vicissitudes d'un tableau du Louvre
DOI Artikel:
Roux, Alphonse: La démolition du château d'Assier
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https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0181

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— 165 —

semblerait-il, cette précieuse peinture fut exposée lors du
sac de l’Archevêché en 1831 ; en raison des fleurs de lis
qui rendaient ce tableau séditieux, on jugea prudent de le
faire disparaître au moins momentanément; d’après M. de
Guilhermy, il aurait été placé dans l’un des magasins de
la ville, d’où il fut retiré par les soins de M. Lassus. De
nouveaux et plus graves dangers le menacèrent en 1871,
lors des incendies allumés par la Commune, et il n’eut peut-
être pas échappé à la destruction, s’il ne se fût trouvé chez
un artiste de la rue Visconti, chargé de le restaurer. Espé-
rons maintenant que l’antique tableau du Parlement est
désormais à l’abri de tous périls.

La démolition du chateau d’Assier.

(Communication de M. A. Roux.)

Si, pour l’histoire de l’art, la date de construction d’un
monument est celle qui nous intéresse le plus, celle de sa
destruction partielle ou totale ne laisse point parfois de
présenter quelque intérêt. Peut-être même le groupement
d’un assez grand nombre de renseignements amènerait-il
à dégager quelques idées générales, à saisir quelques ten-
dances collectives.

En ce qui concerne les châteaux dont la démolition s’est
faite vers la fin du xvme siècle et pour lesquels un texte
précis et connu du plus grand nombre ne vient pas appor-
ter sa certitude, l’opinion générale, qui aime les simplifi-
cations, déclare que « la Révolution a détruit le monu-
ment ». Le château d’Assier, dans le département du Lot,
a souvent passé pour avoir été démoli pendant les années
révolutionnaires. Toutefois, une tradition, purement orale,
et que jadis un historien du Quercy, Delpon, avait recueil-
lie à Assier même, attribuait la démolition au proprié-
taire, le duc d’Uzès.

Aujourd’hui, il n’y a plus de doute à avoir. Un notaire
de Cahors, Me Sourdrille, a trouvé dans son étude le
contrat de vente passé par le représentant du duc d’Uzès,
agissant par mandat, avec des entrepreneurs d’Assier qui
 
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