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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1912

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Courboin, François: Nécrologie: François-Louis Bruel (14 juillet 1881 - 19 juillet 1912)
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https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0278

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— 258

Admis, le 3 mai 1907, dans la Société de l’Histoire de
l’Art français, il a publié, dans le Bulletin de 1908 (p. 47),
Les orfèvres français à Saint-Pétersbourg de 1714 à
1814, et, dans le même Bulletin de 1908 (p. 100), Note
sur Jean-Martial Frédou et sur trois portraits inédits du
duc de Bourgogne, du comte de Provence et du comte
d'Artois peints par cet artiste en 1761. — Le Catalogue
de l’œuvre peint, dessiné et gravé de Pierre-Noël Violet
( 1749-181 g) a paru dans les Archives de 1907 (p. 36y-
488) et Deux inventaires de bagues, joyaux, pierreries et
dorures de la reine Marie de Médicis ( 160g ou 1610) ont
été publiés par les Archives de 1908 (p. 186-215).

Pierre-Noël Violet était l’aïeul de François Bruel, qui
lui a consacré dans la Galette des beaux-arts de 1911
(p. 19-44) un article intitulé : Un miniaturiste de l’émigra-
tion : Pierre-Noël Violet, 174g-18ig.

Ces indications sommaires peuvent donner une idée de
la valeur, de l’activité de François Bruel. Il serait diffi-
cile d’évoquer sa physionomie familière mieux que ne l’a
fait M. Henry Marcel dans les paroles d’adieu par les-
quelles nous demanderons la permission de clore cette
notice :

« Les deuils pleuvent avec une persistance acharnée sur
notre département des Estampes. C’est Georges Riat, si
robuste d’apparence, qui nous a quittés le premier; puis
son chef, ce colosse joyeux qu’était Henri Bouchot; Raf-
fet vint après, chargé d’ans celui-là, mais toujours coura-
geux et fidèle, et voici qu’il faut à tant de pertes ajouter
la plus imprévue, la plus déconcertante, de celles qui
feraient douter que l’effort ait un but et l’homme un len-
demain, la mort de François Bruel.

« Le conservateur des Estampes, qui depuis six ans
suivait et appréciait ses travaux, nous dira son rare mérite
professionnel. Je ne veux, moi, qu’évoquer une dernière
fois sa physionomie familière, cette finesse et cette dis-
tinction que respirait toute sa personne, ce tour d’es-
prit incisif, sous une sorte de nonchalance apparente,
cette diversité de curiosités et d’enquêtes qui le faisait
passer de l’analyse des estampes révolutionnaires à une
monographie de la glorieuse abbaye de Cluny, ou à des
 
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