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Brière, Gaston: Tableaux de J.-Fr. de Troy aux Musées de Bâle et de Neuchâtel
DOI Heft:Séance du 6 décembre 1912
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18478#0374
35o
« On y remarque dans un salon en manière de galerie
quatre tableaux de Jean-Baptiste (sic) de Troy. » Postérieu-
rement les peintures de cette galerie auraient été trans-
portées à l’hôtel de Boulainvilliers (fils de Samuel Ber-
nard), bâti par Le Carpentier d’après Thiéry (Guide des
amateurs... à Paris, 1787, t. I, p. 471), situé rue Bergère.
En effet, c’est de cette maison, acquise après la Révolu-
tion par le banquier neuchâtelois de Rougemont de
Lœwenberg, que les peintures furent enlevées et données
en 1828 par le dernier propriétaire au Musée de sa ville
natale. L’hôtel de Boulainvilliers devait être démoli plus
tard, sous le règne de Louis-Philippe, et la rue de Rou-
gemont ouverte sur l’emplacement du bâtiment et des
jardins (cf. Lefeuve, Les anciennes maisons de Paris,
5e édition, Paris, 1875, t. I, p. 3ii-3i2, et renseignements
communiqués par M. P. de Salis-Soglio, conservateur du
Musée). A. de Champeaux a bien indiqué (L’art décoratif
dans le vieux Paris, p. 33o) le départ des peintures jadis
parisiennes pour la Suisse, mais en se trompant sur leur
importance (il les appelle des « dessus de portes »), et
ailleurs (p. 302) il les nomme, par confusion, dans la déco-
ration ancienne du château possédé par Samuel Bernard
à Passy.
SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1912.
1.
COMITÉ DIRECTEUR.
La séance est ouverte sous la présidence de M. Henry
Martin, président.
Présents : MM. G. Brière, L. Deshairs, P. Fromageot,
Jean Guiffrey, P. Lacombe, J. Laran, P.-A. Lemoisne,
H. Lemonnier, Henry Marcel, Pierre Marcel, J.-J. Mar-
quet de Vasselot, A. Michel, P. Ratouis de Limay, H.
Stein, A. Tuetey.
Excusé : M. Maurice Tourneux.
— En ouvrant la séance, le Président fait part de la
mort de M. Léon Pélissier, doyen de la Faculté des lettres
« On y remarque dans un salon en manière de galerie
quatre tableaux de Jean-Baptiste (sic) de Troy. » Postérieu-
rement les peintures de cette galerie auraient été trans-
portées à l’hôtel de Boulainvilliers (fils de Samuel Ber-
nard), bâti par Le Carpentier d’après Thiéry (Guide des
amateurs... à Paris, 1787, t. I, p. 471), situé rue Bergère.
En effet, c’est de cette maison, acquise après la Révolu-
tion par le banquier neuchâtelois de Rougemont de
Lœwenberg, que les peintures furent enlevées et données
en 1828 par le dernier propriétaire au Musée de sa ville
natale. L’hôtel de Boulainvilliers devait être démoli plus
tard, sous le règne de Louis-Philippe, et la rue de Rou-
gemont ouverte sur l’emplacement du bâtiment et des
jardins (cf. Lefeuve, Les anciennes maisons de Paris,
5e édition, Paris, 1875, t. I, p. 3ii-3i2, et renseignements
communiqués par M. P. de Salis-Soglio, conservateur du
Musée). A. de Champeaux a bien indiqué (L’art décoratif
dans le vieux Paris, p. 33o) le départ des peintures jadis
parisiennes pour la Suisse, mais en se trompant sur leur
importance (il les appelle des « dessus de portes »), et
ailleurs (p. 302) il les nomme, par confusion, dans la déco-
ration ancienne du château possédé par Samuel Bernard
à Passy.
SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1912.
1.
COMITÉ DIRECTEUR.
La séance est ouverte sous la présidence de M. Henry
Martin, président.
Présents : MM. G. Brière, L. Deshairs, P. Fromageot,
Jean Guiffrey, P. Lacombe, J. Laran, P.-A. Lemoisne,
H. Lemonnier, Henry Marcel, Pierre Marcel, J.-J. Mar-
quet de Vasselot, A. Michel, P. Ratouis de Limay, H.
Stein, A. Tuetey.
Excusé : M. Maurice Tourneux.
— En ouvrant la séance, le Président fait part de la
mort de M. Léon Pélissier, doyen de la Faculté des lettres