Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (1913)

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travailleurs. Il constituerait en outre (et là ne serait pas
son moindre mérite) une précieuse bibliographie de l'art,
c'est-à-dire un excellent instrument de travail pour tous
ceux qui s'adonnent à l'étude de l'histoire de l'art. Je ne
prétends pas que la Bibliothèque de l'École des Beaux-
Arts soit sans lacune (quelle est donc la bibliothèque qui
pourrait se flatter de l'être?). Mais elle renferme assez de
richesses en livres, en estampes, en photographies, pour
que son catalogue imprimé soit destiné à présenter au
point de vue bibliographique une incontestable et très
grande utilité. Enserrée dans un budget très étroit,
la Bibliothèque ne saurait malheureusement assumer
les frais de cette entreprise. J'ai donc songé à sou-
mettre cette question à la Société de l'Histoire de l'Art
français et à lui demander son bienveillant appui, dans
l'espoir qu'elle voudra bien s'intéresser d'une manière
effective à ce catalogue, en contribuant de ses ressources
à sa publication.

Les sources de l'histoire
des premiers temps de i,'academie royale de peinture.

(Communication de M. André Fontaine.)

Jusqu'à la suppression de l'Académie royale de pein-
ture et de sculpture, les archives de la Compagnie, sou-
vent étudiées par les secrétaires dans l'exercice des con-
férences, établissent son histoire. Mais, pendant toute la
première moitié du xixe siècle, ces archives, en partie
détruites, souvent déplacées, ne purent plus être consul-
tées et la légende seule ou presque seule résuma les ori-
gines de l'Académie. Aussi, en i853, Anatole de Montai-
glon éprouva-t-il une véritable joie à publier, d'après un
manuscrit donné en 1745 par M. Hulst à la Bibliothèque
du roi, les Mémoires pour servir à l'histoire de l'Aca-
démie.

Montaiglon, toutefois, n'était pas sûr que Hulst en eût
été le rédacteur. La vérité est faite sur ce point, mainte-
nant que nous connaissons le manuscrit n° 19 de la biblio-

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