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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1913

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Mareuse, M. Edgar; Rocheblave, S.: Un voyage de M. Roland de la Platière (1769-1770) publié par M. Perroud
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https://doi.org/10.11588/diglit.18479#0166

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— l52 —

Un voyage de M. Roland de la Platière (1769-1770)

publié par M. perroud.

fCommunication de MM. E. Mareuse et S. Rocheblave.)

L'Extrait suivant, signalé par M. Mareuse, sans appor-
ter précisément une découverte, n'en a pas moins une
certaine valeur documentaire en ce qui concerne Pigalle.
Il établit nettement, par cette visite de Roland chez
Pigalle en décembre 1769, ce que nous avions indiqué
dans notre étude sur le Mausolée du maréchal de Saxe,
(Alcan, 1901), à savoir que Pigalle n'avait terminé le tra-
vail du marbre qu'en 1770, et qu'à cette date encore l'en-
fant au flambeau était un Génie de la Guerre casqué.
Pigalle le décasqua seulement sur place, à Strasbourg, en
1776, et en refit ce qu'il était dans le projet de 1754, un
Amour en pleurs, allusion à la « sensibilité » du maréchal.

Il est de même fort intéressant de noter que Y Amour et
l'Amitié, et la statue de Madame de Pompadour (en Ami-
tié, sûrement), sont à cette même date dans l'atelier de
l'artiste. Il ne peut s'agir que des originaux en marbre,
dont le premier est au Louvre, le second chez M. Henri
de Rothschild. Pigalle les avait rachetés, et très cher pour
le temps, à la mort de la marquise (1764) pour épargner à
ces marbres, épisodes intimes d'une liaison royale, la
honte d'une vente publique que Louis XV aurait certai-
nement laissé faire par indifférence. Nous ne savons au
juste quand ces marbres ont quitté son atelier. En tout
cas, nous voilà fixés sur leur présence chez lui à la fin
de 1769.

On peut faire encore quelques légères remarques sur
les notes de Roland, qui ne sont pas sans dénoter un cer-
tain goût. Si le Persée dont il parle n'apparaît nullement
comme une antique, ce qu'il dit du tombeau de Sens, par
Coustou, est juste : l'ensemble ne fait pas « bel effet ». —
Sa critique du Mars est très fondée. Enfin, on peut noter,
dans ce « pendant » de Mars et de Vénus, destiné à Ber-
lin, une sorte de duplique du « pendant » de Mercure et
Vénus, par Pigalle, qui fut, on le sait, le grand événement
 
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