QUATRE CHATEAUX ROYAUX
A VENDRE EN 1787.
« Versailles, mois de février 1788, Édit par lequel
le roi ordonne la démolition ou la vente des châ-
teaux de la Muette, Madrid, Vincennes et Blois, et
l'aliénation de celles des maisons dont S. M. est pro-
priétaire à Paris et qui ne sont pas comprises dans
les plans et projets définitivement arrêtés pour l'iso-
lement du château du Louvre.
« Par notre règlement du 9 avril dernier relatif
aux économies que nous voulons introduire dans
toutes les parties de l'administration de nos finances,
nous avons ordonné d'un côté ou la démolition ou la
vente de nos châteaux de la Muette, de Madrid, de
Vincennes et de Blois.
« A l'égard des châteaux que nous projetons de
mettre hors de nos mains, nous avons considéré
qu'ils ne présentent que des objets qui n'ont été ou ne
pourraient être désormais que des lieux de plaisance,
onéreux par un entretien que nul produit possible ne
compense, parce qu'ils ne tiennent à aucun domaine.
Nous avons jugé que de semblables bâtiments ne
pourraient être assimilés qu'à des terrains infructueux
dont l'aliénation à perpétuité, à titre de propriété
incommutable, a toujours été autorisée par les lois
de notre royaume et ne pouvaient être comparés
à nos châteaux du Louvre, de Versailles, de Marly,
de Saint-Germain et de Meudon, qui, en formant
pour nous et notre famille des habitations impor-
A VENDRE EN 1787.
« Versailles, mois de février 1788, Édit par lequel
le roi ordonne la démolition ou la vente des châ-
teaux de la Muette, Madrid, Vincennes et Blois, et
l'aliénation de celles des maisons dont S. M. est pro-
priétaire à Paris et qui ne sont pas comprises dans
les plans et projets définitivement arrêtés pour l'iso-
lement du château du Louvre.
« Par notre règlement du 9 avril dernier relatif
aux économies que nous voulons introduire dans
toutes les parties de l'administration de nos finances,
nous avons ordonné d'un côté ou la démolition ou la
vente de nos châteaux de la Muette, de Madrid, de
Vincennes et de Blois.
« A l'égard des châteaux que nous projetons de
mettre hors de nos mains, nous avons considéré
qu'ils ne présentent que des objets qui n'ont été ou ne
pourraient être désormais que des lieux de plaisance,
onéreux par un entretien que nul produit possible ne
compense, parce qu'ils ne tiennent à aucun domaine.
Nous avons jugé que de semblables bâtiments ne
pourraient être assimilés qu'à des terrains infructueux
dont l'aliénation à perpétuité, à titre de propriété
incommutable, a toujours été autorisée par les lois
de notre royaume et ne pouvaient être comparés
à nos châteaux du Louvre, de Versailles, de Marly,
de Saint-Germain et de Meudon, qui, en formant
pour nous et notre famille des habitations impor-