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Brière, Gaston: Notes sur des tableaux conservés au Musée du Val-de-Grace par Latinville, Ch. Meynier, H. Vernet, Mlle de Saint-Omer, J. Rigo, etc.
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19306#0053
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H. Larrey avait acquis à une vente à l’hôtel Drouot,
le 21 février 1881 (peut-être à la succession de l’artiste?)
l’esquisse de la grande toile et l’avait donnée au Val-de-
Grâce; elle est de qualité médiocre. Rigo atteste par
ses productions, comme ses contemporains et émules, la
décadence de la peinture militaire sous le second Empire.
Napoléon III parcourant le champ de bataille de Solfé-
rino, entouré de son état-major, accompagné du maré-
chal Baraguey d’Hilliers et du baron H. Larrey, médecin
en chef de l’armée d’Italie.
Par Jacques-Théodore Véron, élève de Paul Delaroche.
Salon de 1863.
Cette énorme et lamentable peinture fut acquise par
l’État et affectée au Val-de-Grâce sur les instances du
baron H. Larrey, qui s’y trouvait représenté dans toute sa
gloire. On eut le mauvais goût de la suspendre dans
l’église, en 1864, au revers du portail, au-dessus de la
porte d’entrée. Cette imagerie militaire enlaidit l’admi-
rable nef; il serait à souhaiter qu’un crédit fût consacré à
l’enlèvement de la toile encombrante.
Sans les accompagner d’aucun commentaire, signalons
seulement, en terminant, les tableaux suivants déposés
par les Musées nationaux au Val-de-Grâce :
La France, appuyée sur la Religion, consacrant à Notre-
Dame-de-Gloire les drapeaux pris à l’ennemi, par Jean-
Charles-Nicaise Perrin; placé dans l’église, autrefois au
Louvre (n° 408 du Catalogue de l’École française, par
F. Villot).
Louis XV et le Dauphin sur le champ de bataille de
Fontenoy, le soir de la victoire, par H.-F.-E. Philippo-
teaux. Salon de 1840; réexposé en 1855 ; tableau ayant
longtemps figuré au Musée du Luxembourg, puis à Ver-
sailles, envoyé successivement à l’Élysée et à l’École de
Saint-Cyr.
Le duc d’Angouléme décore un blessé à l’hôpital de Chi-
clana, en Espagne, par Nicolas Frosté (1790-1856). Salon
de 1824 (commandé pour le Petit-Trianon) ; provenant du
Musée de Versailles (n° 5166 du Supplément au Cata-
logue, par Clément de Ris, 1881).
Louis-Philippe soignant le postillon Verner (i834),
H. Larrey avait acquis à une vente à l’hôtel Drouot,
le 21 février 1881 (peut-être à la succession de l’artiste?)
l’esquisse de la grande toile et l’avait donnée au Val-de-
Grâce; elle est de qualité médiocre. Rigo atteste par
ses productions, comme ses contemporains et émules, la
décadence de la peinture militaire sous le second Empire.
Napoléon III parcourant le champ de bataille de Solfé-
rino, entouré de son état-major, accompagné du maré-
chal Baraguey d’Hilliers et du baron H. Larrey, médecin
en chef de l’armée d’Italie.
Par Jacques-Théodore Véron, élève de Paul Delaroche.
Salon de 1863.
Cette énorme et lamentable peinture fut acquise par
l’État et affectée au Val-de-Grâce sur les instances du
baron H. Larrey, qui s’y trouvait représenté dans toute sa
gloire. On eut le mauvais goût de la suspendre dans
l’église, en 1864, au revers du portail, au-dessus de la
porte d’entrée. Cette imagerie militaire enlaidit l’admi-
rable nef; il serait à souhaiter qu’un crédit fût consacré à
l’enlèvement de la toile encombrante.
Sans les accompagner d’aucun commentaire, signalons
seulement, en terminant, les tableaux suivants déposés
par les Musées nationaux au Val-de-Grâce :
La France, appuyée sur la Religion, consacrant à Notre-
Dame-de-Gloire les drapeaux pris à l’ennemi, par Jean-
Charles-Nicaise Perrin; placé dans l’église, autrefois au
Louvre (n° 408 du Catalogue de l’École française, par
F. Villot).
Louis XV et le Dauphin sur le champ de bataille de
Fontenoy, le soir de la victoire, par H.-F.-E. Philippo-
teaux. Salon de 1840; réexposé en 1855 ; tableau ayant
longtemps figuré au Musée du Luxembourg, puis à Ver-
sailles, envoyé successivement à l’Élysée et à l’École de
Saint-Cyr.
Le duc d’Angouléme décore un blessé à l’hôpital de Chi-
clana, en Espagne, par Nicolas Frosté (1790-1856). Salon
de 1824 (commandé pour le Petit-Trianon) ; provenant du
Musée de Versailles (n° 5166 du Supplément au Cata-
logue, par Clément de Ris, 1881).
Louis-Philippe soignant le postillon Verner (i834),