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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1918-1919(1919)

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Vitry, Paul: Suite des renseignements sur les musées et les collections artistiques des régions libérées
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Marmottan, Paul: Documents sur la Savonnerie (1795 - 1797)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19306#0063

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_ 57 —

quillies (Nord) qui avait été envoyée en Allemagne comme
document destiné à établir la provocation française (!)
parce qu’elle portait une inscription disant qu’elle « espé-
rait bien sonner un jour le retour de l’Alsace-Lorraine à
la France » ; un lot de monnaies en argent du Musée de
Péronne; une collection d’armes du château de Caulain-
court; des caisses d’argenterie et des souvenirs venant du
château de Pinon; plus un assez grand nombre de caisses
d’objets religieux sans importance.

Quant aux tableaux du Musée de Colmar, de Mathias
Grunewald et de Schongauer, les clauses de l’armistice
n’en prévoyaient pas le retour obligatoire. Mais ils devront
rentrer certainement au jour de la paix1.

Documents sur la Savonnerie (1795-1797).

(Communication de M. Paul Marmottan.)

On n’a pas encore publié de documents sur la Savon-
nerie datant du Directoire. Cette période politique n’a
duré que quelques années et a très peu produit. La manu-
facture végétait. Il n’y avait pas d’organisation pour un
atelier de modèles nouveaux que réclamait la mode du
jour.

Il n’y avait plus à Chaillot que dix-neuf ouvriers, et le
personnel était mal payé. Les traitements subissaient un
quart de retenue. Il y avait un tel relâchement dans la
discipline que le directeur Duvivier et ses aides perdaient
même leur autorité sur eux. Les bâtiments tombaient en
ruines. En l’an V, comme en l’an VI, il n’y eut pas de bud-
get pour la manufacture. Il ne se releva qu’en l’an VII (1799),
où l’État attribua à la Savonnerie d’abord 11,265 fr. 07,
enfin 1,284 fr- 16, crédit qui fut porté à un chiffre décent
en l’an VIII, à savoir 18,525 fr. 43, presque autant que
Beauvais, autre manufacture de tapisseries d’ameuble-
ment de l’État, laquelle est inscrite pour 20,125 fr. 75,
mais beaucoup moins que les Gobelins qui absorbent

1. Ils ont repris effectivement leur place au mois d’août 1919.
 
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