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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1918-1919(1919)

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Séance du 7 novembre 1919
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Alfassa, Paul: L' achat par Louis XIV des tapisseries des "Chasses de l'empereur Maximilien"
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https://doi.org/10.11588/diglit.19306#0127
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Mme la vicomtesse de Janzé; MM. P. Jolis, R. Kœchlin,
J. Laran, P. Lavallée, R. Lehideux, H. Lemonnier,
M. Lotte, J.-J. Marquet de Vasselot, L. Metman, G. Mi-
geon, le comte de Puymaigre, A. Ramet, P. Ratouis de
Limay, L. Réau, D. Roche, G. Rouchès, Ch. Saunier, le
marquis de Sayve, H. Stein, P. Vitry.

Excusés : MM. E. Aubry-Vitet, G. Roger Sandoz.

L’achat par Louis XIV

DES

TAPISSERIES DES « CHASSES DE L’EMPEREUR MAXIMILIEN ».

(Communication de M. Paul Alfassa.)

Le mobilier de la Couronne possédait autrefois un
grand nombre de tentures exécutées au xvie siècle par les
célèbres ateliers de Bruxelles, acquisitions des rois de
France depuis François Ier jusqu’à Louis XIV. De ce
magnifique ensemble il ne reste aujourd’hui dans nos
collections nationales que trois pièces des Triomphes des
Dieux et une seule tenture complète, les Chasses de l’em-
pereur Maximilien.

Cette dernière, il est vrai, représentant en douze tapis-
series des scènes de la chasse à l’oiseau, de la chasse du
cerf et du sanglier, dans les bois des environs de Bruxelles
au cours des douze mois de l’année, est une des plus
belles de la Renaissance. Par le caractère des composi-
tions, si riches de renseignements sur la vie du temps,
par l’originalité et la liberté de l’invention et surtout par
l’admirable beauté des paysages, d’une vérité si moderne
qu’on n’en trouve nulle part l’équivalent à la même époque,
les Chasses de Maximilien tiennent une place à part.
Malheureusement les circonstances les plus importantes
de leur histoire sont loin d’être éclaircies : on ne sait pas
exactement à quelle date et pour qui elles ont été faites,
ni, d’une façon certaine, quels peintres ont travaillé aux
cartons. On ignore quand et comment elles ont quitté les
Pays-Bas. On n’était non plus jusqu’ici très bien fixé sur
les conditions dans lesquelles elles ont été acquises par
Louis XIV. C’est ce dernier point seul que nous nous
 
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