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de l’éclat des couleurs. La Compagnie,'déclare le procès-
verbal, a cru n’y voir aucune altération, en foi de quoi
elle s’est déterminée à accorder le certificat demandé ».
Si le tableau d’Alexis Loir, actuellement exposé au
Musée du Louvre, est bien, comme je le crois, le mor-
ceau de réception de l’artiste, on peut affirmer que les
couleurs se sont maintenues depuis bientôt un siècle et
demi en parfait état, et sans doute ne serait-il pas indif-
férent de trancher définitivement la question.
* *
Enfin, à propos du buste en terre cuite de M. de
Julienne, qu’Alexis Loir offrit à l’Académie le 2 juillet
iyi5, j’avais cru pouvoir proposer, sous toutes réserves,
l’identification de cette œuvre avec le prétendu Louis XV
attribué à Houdon que possède la bibliothèque de l’Ecole
des beaux-artsL Le portrait de M. de Julienne par La
Tour, qui appartient au Musée de Saint-Quentin et que
tout le monde a pu en 1919 examiner à loisir au Musée
du Louvre, ne me semble ni corroborer ni infirmer cette
hypothèse. Le pastel de La Tour et la terre cuite ne $e
ressemblent pas, à proprement parler, mais tous ceux qui
se sont occupés d’iconographie savent que les diverses
effigies d’un même personnage se ressemblent souvent
assez peu entre elles. Il n’est pas impossible que M. de
Julienne, représenté par La Tour de façon avantageuse et
avec un grand air d’intelligence et de distinction, ait’ins-
piré à Loir l’œuvre plus réaliste et plus maladroite de la
bibliothèque de l’École des beaux-arts. Mais il serait cer-
tainement téméraire de se prononcer catégoriquement.
SÉANCE DU 5 MARS 1920.
1.
COMITÉ DIRECTEUR.
La séance est présidée par M. Henri Stein, président.
Présents : MM. G. Brière, A. Fontaine, Furcv-Ray-
i„ Collections de l’Académie royale..., p. 187.
de l’éclat des couleurs. La Compagnie,'déclare le procès-
verbal, a cru n’y voir aucune altération, en foi de quoi
elle s’est déterminée à accorder le certificat demandé ».
Si le tableau d’Alexis Loir, actuellement exposé au
Musée du Louvre, est bien, comme je le crois, le mor-
ceau de réception de l’artiste, on peut affirmer que les
couleurs se sont maintenues depuis bientôt un siècle et
demi en parfait état, et sans doute ne serait-il pas indif-
férent de trancher définitivement la question.
* *
Enfin, à propos du buste en terre cuite de M. de
Julienne, qu’Alexis Loir offrit à l’Académie le 2 juillet
iyi5, j’avais cru pouvoir proposer, sous toutes réserves,
l’identification de cette œuvre avec le prétendu Louis XV
attribué à Houdon que possède la bibliothèque de l’Ecole
des beaux-artsL Le portrait de M. de Julienne par La
Tour, qui appartient au Musée de Saint-Quentin et que
tout le monde a pu en 1919 examiner à loisir au Musée
du Louvre, ne me semble ni corroborer ni infirmer cette
hypothèse. Le pastel de La Tour et la terre cuite ne $e
ressemblent pas, à proprement parler, mais tous ceux qui
se sont occupés d’iconographie savent que les diverses
effigies d’un même personnage se ressemblent souvent
assez peu entre elles. Il n’est pas impossible que M. de
Julienne, représenté par La Tour de façon avantageuse et
avec un grand air d’intelligence et de distinction, ait’ins-
piré à Loir l’œuvre plus réaliste et plus maladroite de la
bibliothèque de l’École des beaux-arts. Mais il serait cer-
tainement téméraire de se prononcer catégoriquement.
SÉANCE DU 5 MARS 1920.
1.
COMITÉ DIRECTEUR.
La séance est présidée par M. Henri Stein, président.
Présents : MM. G. Brière, A. Fontaine, Furcv-Ray-
i„ Collections de l’Académie royale..., p. 187.