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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1920

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Bapst, Germain: Les van Blarenberghe
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Roy, Maurice: La mort du Rosso (14 novembre 1540)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0104

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— 82 —

champs de bataille et dans les ports et exécutant même
d’importantes peintures à l’huile.

Il fait le tableau de ses enfants, de son fils Henry-Joseph,
son collaborareur et son associé, qui vécut et travailla
jusqu’en 1826, et de ses deux filles, toutes deux femmes
de chambre du Dauphin et de Mme Elizabeth.

Il s’étend sur le spectacle qu’offrait le personnel domes-
tique de la cour à la veille de la Révolution et raconte
que, retirées à Lille, les deux filles du miniaturiste de
Louis XVI terminèrent leur vie en dirigeant une mai-
son d’éducation où toutes les meilleures familles du nord
de la Lrance envoyaient leurs enfants.

La mort du Rosso
(14 novembre 1540).

(Communication de M. Maurice Roy.)

La fin de l’existence du grand artiste italien Jean-Bap-
tiste de Rossi, plus connu sous le nom du Rosso, est res-
tée enveloppée d’un certain mystère, une grande incerti-
tude subsiste toujours sur les circonstances tragiques qui
auraient, dit-on, accompagné sa mort. Il existe, en effet,
deux versions différentes de cet événement; toutefois, si
les motifs rapportés ne sont pas les mêmes, les auteurs
s’accordent sur le caractère violent du dénoûment. Le
comte Malvasia, écrivain de la seconde moitié du
xvne siècle'1, attribue, d’après d’anciens témoignages
d’artistes italiens, la cause de la disparition prématurée
du Rosso à la lutte ardente qui existait depuis longtemps
entre lui et le Primatice. Ce dernier, ne pouvant s’accor-
der avec son compatriote, aurait été éloigné de la Cour et
envoyé à Rome en l’année 1540, sous le prétexte d’en
rapporter des objets d’art et des moules de statues
antiques. Mais Lrançois Ier, ajoute le comte Malvasia,
regretta bientôt son absence, en rendit responsable le
Rosso et adressa à celui-ci des reproches si amers qu’il se
serait empoisonné de désespoir.

1. Malvasia, Felsina pittrice. Bologne, 1678, t. I, p. 162, i63.
 
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