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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1920

DOI Artikel:
Réau, Louis: Le tombeau de Mme La Live de Jully à Saint-Roch
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https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0247

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— 223 —

Le tombeau de Mme La Live de Jully a Saint-Roch.

(Communication de M. Louis Réau.)

La sculpture funéraire ne tient pas dans l’œuvre de Fal-
conet une place aussi importante, à beaucoup près, que
chez la plupart des sculpteurs de ce temps : Jean-Bap-
tiste Lemoyne et Michel-Ange Slodtz, Coustou et Pigalle,
par exemple. Il n’a jamais rien produit qui se puisse com-
parer aux mausolées du Cardinal de Fleury et du Cardi-
nal de La Tour d'Auvergne, et, à plus forte raison, aux
mausolées du Dauphin et du Maréchal de Saxe, monu-
ments véritablement nationaux qui éternisent dans le
chœur de la cathédrale de Sens et de l’église luthérienne
de Strasbourg l’art de nos grands « tombiers » du
xvme siècle. Mais, s’il n’a eu à exécuter que des com-
mandes plus modestes, il s’est cependant essayé dans ce
genre, et l’on s’étonne que, dans une monographie
récente consacrée à la Sculpture funéraire en France au
XVIIIe siècle', son nom ne'soit même pas prononcé.

Nous savons, en effet, par différents documents, que
Falconet a sculpté au moins quatre tombeaux : trois sont
attestés par l’artiste lui-même et par son fils; l’existence
du quatrième nous est révélée par des pièces d’archives.
Ce sont :

i° Le tombeau de Mme La Live de Jully, à l’église Saint-
Roch.

20 Le tombeau de M. Delamet, curé de Saint-Laurent,
à l’église Saint-Laurent.

3° Un tombeau de marbre composé d’une seule figure
de femme, de grandeur naturelle.

4° Le tombeau du procureur général Joly de Fleury, à
Saint-André-des-Arts.

De ces quatre monuments funéraires, le plus intéressant
pour nous est celui de Mme La Live de Jully : car c’est le
seul dont il subsiste aujourd’hui quelque vestige. C’est
aussi le seul que nous puissions nous représenter dans i.

i. Miss Ingersoll Smouse, La sculpture funéraire en France
au XVIIF siècle. Paris, 1912.
 
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