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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1921

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Marmottan, Paul: Stendhal, élève à l'École des Beaux-Arts en 1800
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Marmottan, Paul: Stendhal, rapporteur de l'administration des biens de la Couronne (1812)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19304#0148

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il n’y perdit pas son temps car il y puisa des principes
qui devaient plus tard l’aider à devenir un judicieux
appréciateur des arts.

Stendhal, rapporteur de l’administration des biens
de la Couronne (1812).

(Communication de M. Paul Marmottan.)

De par la haute protection de l’ami de sa famille, M. le
comte Martial Daru, intendant général de la Maison mili-
taire du souverain, — le traducteur d’Horace et futur
académicien, — qui avait discerné son caractère et son
intelligence, Henry Beyle, devenu plus tard célèbre en
littérature sous le pseudonyme de Stendhal, fut nommé
auditeur au Conseil d’Etat par décret impérial du i^r août
1810, après avoir occupé différents emplois militaires et
civils entre 1800 et 1808.

En cette qualité, il assistait aux séances de ce grand
corps, vit et entendit parler l’Empereur. Il devint entre
temps l’un des deux inspecteurs de la comptabilité du nou-
veau mobilier et des bâtiments de la Couronne. Il con-
serva ces fonctions d’auditeur jusqu’à la chute du régime
impérial et, peu de temps après avoir rédigé le rapport
inédit qu’on va lire, il suivit l’Empereur à l’armée, atta-
ché qu’il fut à sa personne comme inspecteur général du
Mobilier. Il fit la campagne jusqu’à Moscou.

Son autre collègue du Conseil d’État, M. Lecoulteux
de Cantaleu, fils du sénateur, était le second inspecteur
du Mobilier.

Le décret qui nomme Beyle auditeur lui accordait de
même la particule, car sa famille était noble, comme
l’indique son acte de baptême, et le De faisait très bien
sous l’Empire dans les hautes sphères. Lui-même y
tenait, car il aimait la société officielle de son temps, tout
en répudiant les idées d’ancien régime.

On n’a justement aucun document sur son rôle au
Conseil d’État et sa correspondance, republiée de nos
 
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