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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1921

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Marmottan, Paul: Stendhal, rapporteur de l'administration des biens de la Couronne (1812)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19304#0155

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étonnement de l’état dans lequel il avait trouvé les meubles
ci-dessus, a répondu que cela provenait du peu de soin des
valets de chambre tapissiers et ébénistes qui, depuis trois
mois, n’étaient entrés qu’une fois dans les appartements du
château, et pour quelques instants, et auxquels il avaft fait
plusieurs fois des représentations inutiles. Il a ajouté que ces
employés avaient été pendant ces trois mois presque conti-
nuellement à Paris.

Je crois bien que le concierge n’est pas tout à fait lui-même
exempt de reproches, car enfin le mobilier du palais étant
confié à sa garde, la surveillance lui en étant exclusivement
attribuée et les valets de chambre étant placés sous ses ordres
pour faire tout ce qu’exige la conservation des meubles, c’est
à lui principalement qu’il appartient d’y veiller et de donner
les ordres nécessaires pour réparer la négligence de ces
employés. Mais il importe de prendre des mesures pour pré-
venir les mauvais effets qui peuvent en résulter. J’ai l’honneur,
en conséquence, de vous prier de ne pas autoriser ces voyages
à Paris lorsqu’il n’y a pas de nécessité, et dans ce cas de les
limiter à un petit nombre de jours. Je vous prie aussi de
rendre les valets de chambre responsables du défaut de con-
servation des meubles toutes les fois qu’il dépendra d’eux de
prévenir leur détérioration, ce qui me paraît devoir toujours
être.

Je désire ensuite que vous me présentiez un projet d’instruc-
tion ou de règlement détaillé contenant d’une manière précise
les diverses obligations que les valets de chambre tapissiers
ont à remplir pendant tout le cours de l’année et qui déter-
mine également les divers travaux auxquels ils sont tenus
pour la conservation et l’entretien du mobilier, en raison des
appointements qui leur sont accordés.

Recevez, Monsieur, l’assurance de ma parfaite considération.

Duc de Cadore.

A M. Desmazis, administrateur du mobilier de la Couronne.

(Arch. nat., 02 555.)

Etat pour servir au paiement de M. Beyle, auditeur au Con-
seil d’Etat, inspecteur du mobilier et des bâtiments de la

Couronne, pendant le mois de janvier 1814.

M. de Beyle (Henri), auditeur-inspecteur du mobilier et des
bâtiments de la Couronne, à raison de six mille francs par
an, pour le mois de janvier 1814, cinq cents francs, ci. 5oo fr.

(Arch. nat., O? 911.)
 
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