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RELEVÉ DES AUTOGRAPHES
INTÉRESSANT L’HISTOIRE DES ARTS EN FRANCE
PASSÉS EN VENTE
IÇ)I9-I920
Quand le marquis Philippe de Chennevières entreprit
sa publication des Archives de l'Art français, il fit appel,
dès le premier jour, aux amateurs d’autographes « pou-
vant détenir une ou plusieurs de ces pièees fugitives qui
fixent telle date litigieuse de biographie, qui révèlent tel
épisode caractéristique1 ». Nombre de collectionneurs
répondirent avec libéralité à sa demande, lui permettant
de grouper en un faisceau maints feuillets éparpillés qui
seraient restés dans leurs cartons inutiles et oubliés. Les
textes ainsi captés sont devenus des éléments d’étude au
même titre que ceux extraits des archives publiques ou
découverts dans les archives notariales. Les amateurs
détiennent les papiers abandonnés par les familles, les
correspondances privées attestant les relations d’amitié,
renfermant des traits qui permettent de connaîtreT’homme
même, et souvent aussi, bien des documents émanés d’ad-
ministrations publiques, dont les archives furent laissées
à l’abandon, émiettées ou dilapidées. Des fonds entiers,
tels que ceux de la Cour des Comptes ou du secrétariat
de la Maison du Roi ont été, à de néfastes époques, mis
au pillage, pour le plus grand avantage des curieux
d’« autographes1 2 ». Par les ventes successives des cabi-
1. Tome I, p. vi.
2. Voir dans Lalanne et Bordier, Dictionnaire de pièces
autographes volées aux bibliothèques publiques de la France
(Paris, i85i, in-8“), la note 2 de la page 11. — On remarquera
dans les notes ci-dessous que trois pièces au moins ont été
vraisemblablement distraites de dossiers officiels, puisqu’elles
s’intercalent entre des lettres demeurées dans des archives
publiques (voir aux mots : Adam, Vien, Académie d’archi-
tecture.)
RELEVÉ DES AUTOGRAPHES
INTÉRESSANT L’HISTOIRE DES ARTS EN FRANCE
PASSÉS EN VENTE
IÇ)I9-I920
Quand le marquis Philippe de Chennevières entreprit
sa publication des Archives de l'Art français, il fit appel,
dès le premier jour, aux amateurs d’autographes « pou-
vant détenir une ou plusieurs de ces pièees fugitives qui
fixent telle date litigieuse de biographie, qui révèlent tel
épisode caractéristique1 ». Nombre de collectionneurs
répondirent avec libéralité à sa demande, lui permettant
de grouper en un faisceau maints feuillets éparpillés qui
seraient restés dans leurs cartons inutiles et oubliés. Les
textes ainsi captés sont devenus des éléments d’étude au
même titre que ceux extraits des archives publiques ou
découverts dans les archives notariales. Les amateurs
détiennent les papiers abandonnés par les familles, les
correspondances privées attestant les relations d’amitié,
renfermant des traits qui permettent de connaîtreT’homme
même, et souvent aussi, bien des documents émanés d’ad-
ministrations publiques, dont les archives furent laissées
à l’abandon, émiettées ou dilapidées. Des fonds entiers,
tels que ceux de la Cour des Comptes ou du secrétariat
de la Maison du Roi ont été, à de néfastes époques, mis
au pillage, pour le plus grand avantage des curieux
d’« autographes1 2 ». Par les ventes successives des cabi-
1. Tome I, p. vi.
2. Voir dans Lalanne et Bordier, Dictionnaire de pièces
autographes volées aux bibliothèques publiques de la France
(Paris, i85i, in-8“), la note 2 de la page 11. — On remarquera
dans les notes ci-dessous que trois pièces au moins ont été
vraisemblablement distraites de dossiers officiels, puisqu’elles
s’intercalent entre des lettres demeurées dans des archives
publiques (voir aux mots : Adam, Vien, Académie d’archi-
tecture.)