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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1922

DOI Heft:
Séance du 1er décembre 1922
DOI Artikel:
Rouchès, Gabriel: Les portraits d'enfants dans l'oeuvre de Largillière
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https://doi.org/10.11588/diglit.19273#0368

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— 332 —

J. Cordey, R. Dubois-Corneau, Dumolin; Mlle Duportal ;
Mme Fiaux; MM. Ed. Girod de l’Ain, A. Godillot;
Mme Ed. Grenier; MM. H. Guerlin, J. Guiffrey, C. Jean-
nerat, P. Jolis, R. Kœchlin; Mme la vicomtesse de La-
grange, Mlle L. Laplagne; MM. P. Lavallée, H. Lefuel,
S. Lissim, E. Mareuse, P. Marmottan, J. J. Marquet de
Vasselot, commandant E. Martin; Mme Maumené; colo-
nel Maumené, M. G. Perdreau; Mme J. Potrel; MM. A.
Ramet, P. Ratouis de Limay, L. Réau, G. Richebé,
R. Richebé, G. Rouchès, A. Roux, Ch. Saunier; Mme ]a
comtesse J. de Sayve; le marquis de Sayve; Mme la ba-
ronne E. Seillière, Mlle Ingersoll-Smouse; MM. H. Sou-
lange-Bodin, A. Tessier, J. Vallery-Radot, P. Vitry.

Les portraits d’enfants dans l’œuvre de Largillière.

(Communication de M. Gabriel Rouchès.)

Parler de portraits d’enfants par Largillière peut paraître
un paradoxe. Cet artiste a plutôt la réputation d’un peintre
pour grandes personnes; les enfants semblent n’avoir pas
eu plus de place dans ses tableaux que dans les salons de
ses modèles habituels. Cependant, des œuvres, peu nom-
breuses mais significatives, témoignent que le peintre a
su représenter les tout petits, sinon dans leurs jeux et avec
leur turbulence, du moins avec leur fraîcheur et leur sou-
rire ; dans ces œuvres, son art n’apparaît pas moins grand
que dans ses effigies de personnages sérieux et dignes.

Le talent de Largillière comme peintre d’enfants se
révèle principalement dans une suite de quatre portraits
qui enregistrent la croissance, entre trois et sept ans, du
jeune prince de Galles, Jacques-François-Édouard Stuart,
fils de Jacques II d’Angleterre. Les trois premiers de ces
portraits nous ont été conservés par des gravures d’Ede-
linck et de Van Schuppen; les originaux en sont perdus;
on ne peut pas même affirmer qu’ils ont été peints; cepen-
dant, comme me le faisait remarquer notre confrère, mon
ami, M. Dacier, l’indication : Largillierre pinxit, qui se
trouve sur ces estampes est probante jusqu’à un certain
 
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