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Fontaine, André-Jean-Charles: Observations sur trois tableaux des musées du Louvre et de Maisons-Laffitte attribués à Jacques Blanchard
DOI Artikel:Lebel, Gustave: Un portrait du duc d'Anjou (Henri III) par François Clouet
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19276#0037
Il semble donc que, pour quiconque désire se faire
aujourd’hui une idée à peu près exacte de l’habileté de
Blanchard, peintre aimable et délicat, le mieux soit encore
d’étudier la Charité du Musée du Louvre, puisque le Saint
Paul est l’œuvre de Quillerier et le Cimon et Éphigénie
une toile suspecte.
Un portrait du duc d’Anjou (Henri III)
par François Clouet.
(Communication de M. Gustave Lebel.)
Les deux documents qui font l’objet de cette commu-
nication ne sont pas inédits. L’un et l’autre ont été
imprimés, mais, par suite d’une fortune singulière, ils
sont demeurés ignorés de tous ceux qui, dans ces der-
nières années, se sont occupés de l’histoire de l’art fran-
çais au xvie siècle. Le hasard me les a fait rencontrer, et
il m’a semblé qu’il était intéressant de les tirer de l’oubli.
Le premier est une lettre de Catherine de Médicis
datée du 3 juillet i5yi L Après avoir rencontré cette lettre
et en avoir compris l’intérêt, quelques recherches m’ont
Dermis de préciser les circonstances qui l’avaient amenée.
Je les résumerai ici. En 1570, les projets d’alliance entre
les maisons de France et d’Angleterre, qui avaient été
agités déjà vaguement dès 1566 dans une première tenta-
tive de mariage entre Charles IX et la reine Élisabeth,
prirent plus de consistance; mais cette fois il s’agissait
de Monsieur, duc d’Anjou, c’est-à-dire notre futur
Henri III. Le cardinal de Châtillon, au moment de quit- 1
1. Publiée pour la première fois dans la Correspondance diplo-
matique de Bertrand de Salignac-Fénelon (Teulet, Paris, 1840-
1841), t. VII, p. 229; réimprimée dans la Correspondance de Cathe-
rine de Médicis, éditée par M. H. de La Ferrière (Collection des
documents historiques), t. IV, p. 52. M. de La Ferrière en
parle en outre brièvement dans l’introduction historique de ce
même volume, ainsi que dans son ouvrage sur les Projets de
mariage d’Élisabeth d’Angleterre paru en i883.
aujourd’hui une idée à peu près exacte de l’habileté de
Blanchard, peintre aimable et délicat, le mieux soit encore
d’étudier la Charité du Musée du Louvre, puisque le Saint
Paul est l’œuvre de Quillerier et le Cimon et Éphigénie
une toile suspecte.
Un portrait du duc d’Anjou (Henri III)
par François Clouet.
(Communication de M. Gustave Lebel.)
Les deux documents qui font l’objet de cette commu-
nication ne sont pas inédits. L’un et l’autre ont été
imprimés, mais, par suite d’une fortune singulière, ils
sont demeurés ignorés de tous ceux qui, dans ces der-
nières années, se sont occupés de l’histoire de l’art fran-
çais au xvie siècle. Le hasard me les a fait rencontrer, et
il m’a semblé qu’il était intéressant de les tirer de l’oubli.
Le premier est une lettre de Catherine de Médicis
datée du 3 juillet i5yi L Après avoir rencontré cette lettre
et en avoir compris l’intérêt, quelques recherches m’ont
Dermis de préciser les circonstances qui l’avaient amenée.
Je les résumerai ici. En 1570, les projets d’alliance entre
les maisons de France et d’Angleterre, qui avaient été
agités déjà vaguement dès 1566 dans une première tenta-
tive de mariage entre Charles IX et la reine Élisabeth,
prirent plus de consistance; mais cette fois il s’agissait
de Monsieur, duc d’Anjou, c’est-à-dire notre futur
Henri III. Le cardinal de Châtillon, au moment de quit- 1
1. Publiée pour la première fois dans la Correspondance diplo-
matique de Bertrand de Salignac-Fénelon (Teulet, Paris, 1840-
1841), t. VII, p. 229; réimprimée dans la Correspondance de Cathe-
rine de Médicis, éditée par M. H. de La Ferrière (Collection des
documents historiques), t. IV, p. 52. M. de La Ferrière en
parle en outre brièvement dans l’introduction historique de ce
même volume, ainsi que dans son ouvrage sur les Projets de
mariage d’Élisabeth d’Angleterre paru en i883.