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amateur, M. d’Hannetaire, lequel, soit dit en passant, se
rattachait à l’architecte Servandoni; plusieurs châteaux en
F rance, à Hornoy dans la Picardie et à Béon ; une chapelle
sépulcrale et un belvédère pour les La Rochefoucauld à
Montmirail ; son église de Saint-Gaudens ; les Récollets de
Versailles; la réfection de la maison de M. Hallé.
Ces indications sont complétées par celles que donne
un petit cahier où Huvé a dressé le catalogue de sa biblio-
thèque et inventorié les plans et dessins qu’il conservait
soit en rouleaux, soit encadrés : d’abord, tous ceux de Ma-
gnanville, œuvre de jeunesse, avec les deux salles de spec-
tacle; les « bains publics » faits à Luchon; six feuilles de
la maison de Madame Élizabeth à Versailles, qu’il jugeait
d’autant plus précieuses que la maison avait été rasée
pendant la Révolution; enfin, le projet de restauration du
château, « fort goûté de la famille royale ». Puis, Versailles
abandonné et la famille royale disparue, des compositions
plus conformes aux temps nouveaux : colonnes natio-
nales, départementales, obélisques, temple à l’honneur
français, salle de conseil national. Ce dernier projet était
encadré, de même que plusieurs dessins « coloriés à l’aqua-
relle avec soin et exactitude » : des paysages de Rome et
de Messine, l’extérieur de l’hôtel du vicomte de La Roche-
foucauld, l’intérieur de la chapelle de Madame Élizabeth
et quelques autres encore.
Les dessins de Magnanville avaient été rendus à M. de
Boullongne, mais plusieurs des « rouleaux » d’Huvé
existent encore. Nul doute qu’ils ne donnent de son ta-
lent une opinion aussi avantageuse que le font son récit
de voyage et les jolies vues d’Italie qui en sont la très
précieuse illustration.
A PROPOS DE CROQUIS d’HuBERT ROBERT.
'Communication de M. J. J. Mar que t de Vasselot.j
A la séance du 2 décembre 1921, M. de Nolhac a mon-
tré à la Société un album d’Hubert Robert, qui fait partie
amateur, M. d’Hannetaire, lequel, soit dit en passant, se
rattachait à l’architecte Servandoni; plusieurs châteaux en
F rance, à Hornoy dans la Picardie et à Béon ; une chapelle
sépulcrale et un belvédère pour les La Rochefoucauld à
Montmirail ; son église de Saint-Gaudens ; les Récollets de
Versailles; la réfection de la maison de M. Hallé.
Ces indications sont complétées par celles que donne
un petit cahier où Huvé a dressé le catalogue de sa biblio-
thèque et inventorié les plans et dessins qu’il conservait
soit en rouleaux, soit encadrés : d’abord, tous ceux de Ma-
gnanville, œuvre de jeunesse, avec les deux salles de spec-
tacle; les « bains publics » faits à Luchon; six feuilles de
la maison de Madame Élizabeth à Versailles, qu’il jugeait
d’autant plus précieuses que la maison avait été rasée
pendant la Révolution; enfin, le projet de restauration du
château, « fort goûté de la famille royale ». Puis, Versailles
abandonné et la famille royale disparue, des compositions
plus conformes aux temps nouveaux : colonnes natio-
nales, départementales, obélisques, temple à l’honneur
français, salle de conseil national. Ce dernier projet était
encadré, de même que plusieurs dessins « coloriés à l’aqua-
relle avec soin et exactitude » : des paysages de Rome et
de Messine, l’extérieur de l’hôtel du vicomte de La Roche-
foucauld, l’intérieur de la chapelle de Madame Élizabeth
et quelques autres encore.
Les dessins de Magnanville avaient été rendus à M. de
Boullongne, mais plusieurs des « rouleaux » d’Huvé
existent encore. Nul doute qu’ils ne donnent de son ta-
lent une opinion aussi avantageuse que le font son récit
de voyage et les jolies vues d’Italie qui en sont la très
précieuse illustration.
A PROPOS DE CROQUIS d’HuBERT ROBERT.
'Communication de M. J. J. Mar que t de Vasselot.j
A la séance du 2 décembre 1921, M. de Nolhac a mon-
tré à la Société un album d’Hubert Robert, qui fait partie