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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1924

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Sainte-Beuve, ...: À propos du marché pour le tombeau de Turenne
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Devis et marché: passés par-devant Bru et Pillault, notaires, le 17 avri 1676, pour le tombeau de Turenne
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https://doi.org/10.11588/diglit.19274#0117

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IOD

ajoutait à ces deux noms ceux de Corneille, Van Clève et
de Ph. Magnier, et que le dictionnaire de Lami, l’Inven-
taire des richesses d’art de la France, et M. Bayet1 ré-
pètent que le bas-relief est de Van Clève. Ces assertions
ne s’appuient, à notre connaissance, sur aucun document.

Outre des certitudes sur les auteurs, le contrat nous
donne encore le prix total du mausolée : 51,691 livres, et
sa date : commencé en 1676, il doit être fini en quatre ans.
D’ailleurs, Félibien, qui écrit en 1706, en parle comme
depuis longtemps érigé à Saint-Denis2.

On sait que le tombeau de Turenne fut transporté en
1796 (dépouillé de son encadrement de palmiers et de
trophées) au Musée des Monuments français, où il figura
sous le n° 195. Le corps du héros, qui avait été exhumé
en 1793 et sacrilègement exposé au Muséum, y fut remis,
sur la protestation de Beaumarchais, le 10 juillet 1799.
Enfin, Napoléon le fit transporter en grande pompe aux
Invalides le 22 septembre 1800, où il est toujours à la
place d’honneur qui convient à celui qui nous avait laissé
comme mot d’ordre :

« Il ne faut pas qu’il y ait un homme de guerre en repos
en France tant qu’il y aura un Allemand en deçà du Rhin
en Alsace3. »

1. Les édifices religieux de Paris, 1910. Laurens, éditeur.

2. L’état primitif du tombeau nous est montré par le dessin
de la collection de Gaignières, Pe. II a, fol. 245 du Cabinet
des Estampes; par la gravure de Simonneau, publiée par Fé-
libien; par un dessin à la plume et au lavis d’encre de Chine
d’Alex. Leblond, qui a fait partie de la collection Chennevières
et qui paraît être l’original de la gravure de Simonneau; par
un dessin anonyme contemporain, dessin à la plume lavé
d’indigo et d’encre de Chine (43 sur 29), qui est au Louvre,
n° 34101. Enfin, par un dessin daté de 1767, de Gabriel de
Saint-Aubin, qui faisait partie de la collection Morin et qui
est passé en vente le 19 mars 1924, n° i5o du Catalogue. C’est
M. Brière qui a bien voulu nous signaler ces trois derniers
dessins.

3. Turenne au marquis de la Fare.
 
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