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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1924

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Lavallée, Pierre: Dessins de Gillot à la bibliothèque de l'École des beaux-arts et à la bibliothèque de la ville de Lyon
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Hautecoeur, Louis: Jules-Hardouin Mansart et François Mansart
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https://doi.org/10.11588/diglit.19274#0134

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120

figures de théâtre, croquis rapides où nous retrouvons sa
maîtrise et son esprit.

Tel a toujours été Gillot, admirable dans le croquis,
faible dans l’étude d’après nature.

Tel nous allons le retrouver dans ses études pour le
tableau du Louvre, la Scène des deux carrosses. M. Dacier
a mis en lumière un croquis plein de fougue, qui en est
la première pensée1. Il est curieux d’en rapprocher un
dessin aux trois crayons conservé à la Bibliothèque de la
ville de Lyon et donné jusqu’à ce jour à Watteau1 2. L’ac-
quisition faite par le Louvre de la peinture de Gillot
nous permet aujourd’hui d’identifier cette étude, où l’on
reconnaît, au premier coup d’œil, l’image deux fois
répétée d’Arlequin déguisé en femme, image quelque peu
différente de celle du dessin primitif, mais identique à
celle du tableau. Que cette étude fasse penser à Watteau,
cela est indéniable : elle en a déjà le style, l’esprit, la cou-
leur. Pourtant le morceau est, à l’analyse, assez faible :
le dessin des mains est incorrect, celui des draperies
lourd et pénible; le geste est mou, la physionomie inex-
pressive. Plus rien ici de la verve du croquis : au vivant
Arlequin des tréteaux a été substitué un modèle quel-
conque, que nous retrouverons, d’ailleurs, dans la compo-
sition définitive.

Les dessins de l’École des Beaux-Arts et de la Biblio-
thèque de Lyon n’ajoutent rien, assurément, à la gloire de
Gillot, mais ils complètent pour nous sa physionomie, et,
dans la recherche des œuvres du maître de Watteau, ils
apportent un élément de comparaison que l’on ne saurait
négliger.

Jules-Hardouin Mansart et François Mansart.

(Communication de M. Louis Hautecœur.)

Plusieurs historiens anglais ont affirmé que J.-H. Man-
sart s’était inspiré aux Invalides du plan de Saint-Paul

1. Coll, de M"' la princesse Murat. Cf. Revue de l’Art ancien
et moderne, 1923, t. XLIV, p. 4.

2. Cantinelli, Dessins de Lyon, p. 16,
 
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