5i —
sin de Gabriel de Saint-Aubin, dessin qui vient enrichir
le catalogue de l'œuvre du maître au moment précis où
nos collègues E. Dacier et Girod de l’Ain préparent une
exposition consacrée à l’artiste dont nous traitons aujour-
d’hui.
Deux autres dessins de G. de Saint-Aubin, feuilles
extraites d’un album, ornent actuellement le Musée de
l’Opéra. Le premier, n° 262, représente la Répétition d’un
concert dans la seconde salle du Palais-Royal', il mesure :
H. omig8; L. omi25; le second, n° 58i, reproduit une scène
de la pastorale de Destouches : Issé (Apollon et Jssé en
panier de baleine, écrit de la main de Saint-Aubin),
H. omi71 ; L. o«i3o. Je ne les cite que pour mémoire,
notre collègue Paul Jarry ayant étudié ces ravissants
croquis dans le Figaro artistique'1 2.
En terminant, je souhaite que ces brèves indications
apportent une contribution, si modeste soit-elle, aux
nobles buts que poursuit la Société de l’Histoire de l’Art
français.
Recherches d’iconographie historique.
(Communication de M. Gaston Brière.)
I. — Louis XIV tenant le sceau ( 1672).
(Tableau du Musée de Versailles.)
En 1906, M. Alexandre Brocard, Français établi à Mos-
cou, offrait au Musée de Versailles un tableau qui parut
des plus intéressants pour les galeries historiques et que
l’on s’empressa d’accepter et d’exposer3; mais le sujet
exact de la peinture demeura, pendant de longues années,
incertain. Dans une salle de palais, des gens de robe sont
groupés sous la présidence de Louis XIV, auprès d’une
1. Réduite en cendres dans la nuit du 8 juin 1781, un an
après la mort de G. de Saint-Aubin.
2. N° 32, nouvelle série, jeudi 24 avril 1924.
3. Hauteur : imio; largeur: 1 "*28, toile. Exposé dans l’une des
pièces de l’appartement Maintenon.
sin de Gabriel de Saint-Aubin, dessin qui vient enrichir
le catalogue de l'œuvre du maître au moment précis où
nos collègues E. Dacier et Girod de l’Ain préparent une
exposition consacrée à l’artiste dont nous traitons aujour-
d’hui.
Deux autres dessins de G. de Saint-Aubin, feuilles
extraites d’un album, ornent actuellement le Musée de
l’Opéra. Le premier, n° 262, représente la Répétition d’un
concert dans la seconde salle du Palais-Royal', il mesure :
H. omig8; L. omi25; le second, n° 58i, reproduit une scène
de la pastorale de Destouches : Issé (Apollon et Jssé en
panier de baleine, écrit de la main de Saint-Aubin),
H. omi71 ; L. o«i3o. Je ne les cite que pour mémoire,
notre collègue Paul Jarry ayant étudié ces ravissants
croquis dans le Figaro artistique'1 2.
En terminant, je souhaite que ces brèves indications
apportent une contribution, si modeste soit-elle, aux
nobles buts que poursuit la Société de l’Histoire de l’Art
français.
Recherches d’iconographie historique.
(Communication de M. Gaston Brière.)
I. — Louis XIV tenant le sceau ( 1672).
(Tableau du Musée de Versailles.)
En 1906, M. Alexandre Brocard, Français établi à Mos-
cou, offrait au Musée de Versailles un tableau qui parut
des plus intéressants pour les galeries historiques et que
l’on s’empressa d’accepter et d’exposer3; mais le sujet
exact de la peinture demeura, pendant de longues années,
incertain. Dans une salle de palais, des gens de robe sont
groupés sous la présidence de Louis XIV, auprès d’une
1. Réduite en cendres dans la nuit du 8 juin 1781, un an
après la mort de G. de Saint-Aubin.
2. N° 32, nouvelle série, jeudi 24 avril 1924.
3. Hauteur : imio; largeur: 1 "*28, toile. Exposé dans l’une des
pièces de l’appartement Maintenon.