L "ART-POUR. • TOUS
Encyclopédies lartindustriel et décoratif <
paraissant to"us les nvoiS
Emile Reiber
Directeur - Fondateur
C. Sauvageot j P. Gélis-Didot
Directeur Directeur
1861-64 o iS86-go\ i865-S5 j i8gi ^atM
Librairie des Imprimeries réunies
Arvcifcrin.& aison 7*\ot"&L
'W^W^W^LjÉZm. Cl PARIS _^ JjHFM^W^u ,IU v;/ ,,, , , vf'f
2, rue Mignon, 2 Vv^/-*^
30e Année *^==-—-Mars 1891
BULLETIN DE MARS 1891 | pl"s rapides, à la condition que l'artiste fasse
diligemment la réparure de l'exemplaire en
cire. Il faut ajouter que, s'il laissait traîner cette
besogne en longueur, il risquerait de com-
L fi^ Pt O U ESPOnZô promettre le succès de son œuvre elle-même.
M. Eugène Gonon, et c'est en cela que con-
siste surtout l'excellence de son système, peut
exécuter son moule en terre coulée et non en
terre au pinceau, ainsi que cela se pratique
plus généralement. La terre coulée pénètre
partout où le pinceau ne saurait arriver, et le
travail se fait beaucoup plus rapidement.
C'est avec la terre au pinceau qu'Honoré
Gonon fondit le Pierre Corneille de Rouen, le
Pêcheur napolitain du Louvre, le Lion de Barye,
déjà nommé. De même les différentes pièces du
célèbre Surtout du duc d'Orléans. La terre cou-
lée de l'invention de M. Eugène Gonon et les
travaux qu'il exposa lui valurent des médailles
d'or aux Expositions de 1867, 1878 et 1889. Mais
ce n'est pas encore le seul perfectionnement
Dans un de ses derniers numéros, Y Art pour
tous annonçait l'ouverture d'une nouvelle salle,
au musée du Louvre, consacrée presque exclu-
sivement aux arts du métal. Une énumération
exacte était donnée des œuvres précieuses
r|u'on a eu l'heureuse inspiration de grouper, et
' on insistait entre autres sur l'exceptionnelle
beauté des bronzes du xvie, du xvne siècle et
de ceux que signa notre grand Barye.
Ce qui frappe, dans ces travaux exquis, c'est,
^on moins que le charme des œuvres en elles-
ni6mes, la perfection absolue de l'exécution, la
Pureté du jet, le moelleux du modelé, en un mot
toute cette finesse sans rivale qui caractérise j ~~ ^""V'T 7 "j*" ^t'T
, „ , . . , o que lui doive Part du fondeur. Noire artiste a
le bronze ondu a cire perdue. Sans recommen- , , • e ,■ i„„
, , F. . . ., . . pu également obtenir ses cires sans fatiguer les
cer par e menu a description des pièces de la f r> 1 j i~ ,
tj 1. moules. Pour les grands ouvrages, on s est lou-
Beaux-Arts
Renaissance et du xvne siècle, il y aurait lieu
de s'arrêter un peu sur les admirables épreuves
de Barye : la Panthère, les Petits Éléphants,
^Ours debout. N'était l'éclat particulier du mé-
lal, la magnifique patine, on croirait être en
Présence de la cire même, fraîchement pétrie
Par le pouce et l'ébauchoir du grand animalier.
Quelques-unes de ces pièces ne sont, pour ainsi
('iro, que des ébauches, mais combien puis-
antes et vivantes déjà ! Aucun autre procédé
^Ue la cire perdue n'eût pu reproduire avec une
l°Ue exactitude ces traces du travail, ce souve-
nir du contact de la main, ces mille nuances
du morceau en cours d'exécution : indications
Gtlfiévrées, accentuations délicates, et jusqu'aux
dilations et repentirs. Il y a sûr à parier que
'a fonte au sable, plus expéditive et plus bru-
la'e, aurait détruit la plupart de ces fugitives
Cesses.
&arye avait une prédilection pour la fonte à
plre perdue, et le maître, qui avait étudié si à
°nd la technique de son art, aurait fait exécu-
er ainsi toutes ses œuvres, s'il n'avait tenu
ciu'à lui. C'est ainsi que l'admirable Lion au ser-
Pent des Tuileries, le Tigre au gavial du musée
u Louvre, furent fondus par Honoré Gonon et
Sesfi,8
^ ^e notre temps, grâce à quelques artistes
^Pris (jes bejjes matières, la cire perdue semble
e\oir connaître un renouveau de faveur. Une
^ nversation que nous avions, il y a quelque
j Ps, précisément avec un des maîtres fon-
de-
m
?Ul's qui secondèrent Barye, M. Eugène Gonon,
n et élève d'Honoré, nous permettra de don-
; u'i quelques détails qui ne seront pas sans
ntérêt.
';(' dernier et considérable Iravail de M. Eu-
Gonon a été la fonte d'un seul jet de
att °rille bas-relief de Dalou, Mirabeau, dont on
bo^ impatiemment la P°se nu Palais-Bour-
rne ' ''e procédé de M. Gonon n'est pas seule-
1 un des plus parfaits, il est aussi un des
Bl]LLETINS DE L'ART POUR TOUS. — N° 6:1
jours servi de moules en plâtre, dits à bon
creux. Une fois ces moules terminés, on les
enduit d'une mixture préparée contre toute
adhérence de la cire. Sur toutes les surfaces
intérieures, il passe à l'aide d'un pinceau en
blaireau une couche de cire également préparée
contre tout retrait; enfin, par les procédés ha-
bituels, on coule la cire, une fois les moules
garrottés.
Seulement ce procédé a un inconvénient qui
préoccupa longtemps M. Gonon : le réparage
des coulures du moulage. Or notre artiste a
fini par faire des moules en gélatine qui, très
élastiques, d'une grande finesse d'épiderme,
permettent de tenter les ouvrages les plus
compliqués. Certains moules ainsi obtenus se-
raient impossibles par les procédés ordinaires,
et, grâce aux patientes éludes de l'inventeur,
ces moules ne sèchent point et le temps ne les
altère pas.
Ce ne sont pas de médiocres perfectionne-
ments que ceux-là, et il semble qu'ils mérite-
raient bien à leur auteur quelque récompense.
Or M. Gonon n'en connaît d'autre, jusqu'à pré-
sent, que la modique pension que lui alloue
l'État en payement du manuscrit où il a con-
signé ses travaux dans le plus grand détail.
M. Eugène Gonon est âgé, il a soixante-seize
ans; il n'a pas été gâté par la vie, ayant tou-
jours été absorbé par son art et lui ayant tout | Mantz> ancicn directeur général des beaux-arts;
sacrifié. Il serail juste que quelques encourage- L" Eegrand, ministre plénipotentiaire; Henry
Conseil supérieur des Beaux-Arts
pour l'année 1891
Le Conseil supérieur des beaux-arts est con-
stitué ainsi qu'il suit pour l'année 1891 :
Président : M. Bourgeois, ministre de l'in-
struction publique et des beaux-arts.
Vice-président: M. Gustave Larroumet, direc-
teur des beaux-arts.
Membres de droit : MM. Poubelle, préfet de
la Seine; vicomte Delaborde, secrétaire perpé-
tuel de l'Académie des beaux-arts; Kœmpfen,
direcleur des musées nationaux; Comte, direc-
teur des bâtiments civils et des palais natio-
naux; Eugène Guillaume, inspecleur général de
l'enseignement du dessin; Paul Dubois, direc-
leur de l'Ecole nationale des beaux-arts ; Am-
broise Thomas, directeur du Conservatoire
national de musique et de déclamation; Antonin
Proust, député, président de la Commission des
monuments historiques; Louvrier de Lajolais,
directeur de l'École nationale des arts décoratifs ;
Élicnne Arago, conservateur du musée national
du Luxembourg; Bailly, président de la Société
des artistes français; G. Ilecq, chef du secréta-
riat des beaux-arts au cabinet du ministre;
Ed. Bigard-Fabre, chef du bureau des travaux
d'art, des expositions et des manufactures na-
tionales; Crost, chef du bureau de l'enseigne-
ment et des musées.
Membres nommés annuellement. — MM. Ber-
thelot, de Bozières, Bardoux, Adrien Hébrard,
Jules Ferry, sénaleurs; Jules Boche, ministre
du commerce, Spuller, Edouard Lockroy, dépu-
tés; Bonnat, J. Breton, Gérômc, Lenepvcu, De-
launay, Puvis de Chavannes, artistes peintres;
Barrias et Chapu, artistes sculpteurs; E. Bœs-
wilwald et Ch. Garnicr, architectes ; L. Flameng,
graveur; Massenet, compositeur de musique;
Benan, Alexandre Dumas, de l'Académie fran-
çaise; Ileuzey et Georges Perrot, de l'Académie
des inscriptions et belles-lettres; Tétreau, pré-
sident du Conseil d'État; Galland, membre de
la Commission de perfectionnement de la manu-
facture nationale de Sèvres ; Bouilhet, Fannière,
représentant les arts appliqués à l'industrie;
Fourcaud (de), L. Gonse, criliques d'art; Paul
menls et distinctions lui fussent accordés dans
un pays qui commence à comprendre que les
grands artisans, autant que les grands arlistes,
contribuent à son illustration et à sa prospérité.
Les maîtres de la Benaissance, qu'on voit au
Louvre côte à côte avec ceux de notre siècle,
nous ont inspiré ces brèves réflexions, à la jus-
tesse desquelles, espérons-nous, les lecteurs de
VArt pour tous s'associeront.
Arsène Alexandre.
IJavard, Yriarte, inspecteurs des beaux-arts;
G. Lafenestre, professeur à l'Ecole du Louvre;
J.-P. Laurens, membre de la Commission de
perfectionnement des Gobelins; Gruyer, inspec-
leur principal des musées; Cemuschi, collec-
tionneur.
-O-
L'art industriel au Salon du Champ
de Mars. — Nous avons annoncé, dans notre
dernier Bulletin, que les œuvres d'art industriel
Encyclopédies lartindustriel et décoratif <
paraissant to"us les nvoiS
Emile Reiber
Directeur - Fondateur
C. Sauvageot j P. Gélis-Didot
Directeur Directeur
1861-64 o iS86-go\ i865-S5 j i8gi ^atM
Librairie des Imprimeries réunies
Arvcifcrin.& aison 7*\ot"&L
'W^W^W^LjÉZm. Cl PARIS _^ JjHFM^W^u ,IU v;/ ,,, , , vf'f
2, rue Mignon, 2 Vv^/-*^
30e Année *^==-—-Mars 1891
BULLETIN DE MARS 1891 | pl"s rapides, à la condition que l'artiste fasse
diligemment la réparure de l'exemplaire en
cire. Il faut ajouter que, s'il laissait traîner cette
besogne en longueur, il risquerait de com-
L fi^ Pt O U ESPOnZô promettre le succès de son œuvre elle-même.
M. Eugène Gonon, et c'est en cela que con-
siste surtout l'excellence de son système, peut
exécuter son moule en terre coulée et non en
terre au pinceau, ainsi que cela se pratique
plus généralement. La terre coulée pénètre
partout où le pinceau ne saurait arriver, et le
travail se fait beaucoup plus rapidement.
C'est avec la terre au pinceau qu'Honoré
Gonon fondit le Pierre Corneille de Rouen, le
Pêcheur napolitain du Louvre, le Lion de Barye,
déjà nommé. De même les différentes pièces du
célèbre Surtout du duc d'Orléans. La terre cou-
lée de l'invention de M. Eugène Gonon et les
travaux qu'il exposa lui valurent des médailles
d'or aux Expositions de 1867, 1878 et 1889. Mais
ce n'est pas encore le seul perfectionnement
Dans un de ses derniers numéros, Y Art pour
tous annonçait l'ouverture d'une nouvelle salle,
au musée du Louvre, consacrée presque exclu-
sivement aux arts du métal. Une énumération
exacte était donnée des œuvres précieuses
r|u'on a eu l'heureuse inspiration de grouper, et
' on insistait entre autres sur l'exceptionnelle
beauté des bronzes du xvie, du xvne siècle et
de ceux que signa notre grand Barye.
Ce qui frappe, dans ces travaux exquis, c'est,
^on moins que le charme des œuvres en elles-
ni6mes, la perfection absolue de l'exécution, la
Pureté du jet, le moelleux du modelé, en un mot
toute cette finesse sans rivale qui caractérise j ~~ ^""V'T 7 "j*" ^t'T
, „ , . . , o que lui doive Part du fondeur. Noire artiste a
le bronze ondu a cire perdue. Sans recommen- , , • e ,■ i„„
, , F. . . ., . . pu également obtenir ses cires sans fatiguer les
cer par e menu a description des pièces de la f r> 1 j i~ ,
tj 1. moules. Pour les grands ouvrages, on s est lou-
Beaux-Arts
Renaissance et du xvne siècle, il y aurait lieu
de s'arrêter un peu sur les admirables épreuves
de Barye : la Panthère, les Petits Éléphants,
^Ours debout. N'était l'éclat particulier du mé-
lal, la magnifique patine, on croirait être en
Présence de la cire même, fraîchement pétrie
Par le pouce et l'ébauchoir du grand animalier.
Quelques-unes de ces pièces ne sont, pour ainsi
('iro, que des ébauches, mais combien puis-
antes et vivantes déjà ! Aucun autre procédé
^Ue la cire perdue n'eût pu reproduire avec une
l°Ue exactitude ces traces du travail, ce souve-
nir du contact de la main, ces mille nuances
du morceau en cours d'exécution : indications
Gtlfiévrées, accentuations délicates, et jusqu'aux
dilations et repentirs. Il y a sûr à parier que
'a fonte au sable, plus expéditive et plus bru-
la'e, aurait détruit la plupart de ces fugitives
Cesses.
&arye avait une prédilection pour la fonte à
plre perdue, et le maître, qui avait étudié si à
°nd la technique de son art, aurait fait exécu-
er ainsi toutes ses œuvres, s'il n'avait tenu
ciu'à lui. C'est ainsi que l'admirable Lion au ser-
Pent des Tuileries, le Tigre au gavial du musée
u Louvre, furent fondus par Honoré Gonon et
Sesfi,8
^ ^e notre temps, grâce à quelques artistes
^Pris (jes bejjes matières, la cire perdue semble
e\oir connaître un renouveau de faveur. Une
^ nversation que nous avions, il y a quelque
j Ps, précisément avec un des maîtres fon-
de-
m
?Ul's qui secondèrent Barye, M. Eugène Gonon,
n et élève d'Honoré, nous permettra de don-
; u'i quelques détails qui ne seront pas sans
ntérêt.
';(' dernier et considérable Iravail de M. Eu-
Gonon a été la fonte d'un seul jet de
att °rille bas-relief de Dalou, Mirabeau, dont on
bo^ impatiemment la P°se nu Palais-Bour-
rne ' ''e procédé de M. Gonon n'est pas seule-
1 un des plus parfaits, il est aussi un des
Bl]LLETINS DE L'ART POUR TOUS. — N° 6:1
jours servi de moules en plâtre, dits à bon
creux. Une fois ces moules terminés, on les
enduit d'une mixture préparée contre toute
adhérence de la cire. Sur toutes les surfaces
intérieures, il passe à l'aide d'un pinceau en
blaireau une couche de cire également préparée
contre tout retrait; enfin, par les procédés ha-
bituels, on coule la cire, une fois les moules
garrottés.
Seulement ce procédé a un inconvénient qui
préoccupa longtemps M. Gonon : le réparage
des coulures du moulage. Or notre artiste a
fini par faire des moules en gélatine qui, très
élastiques, d'une grande finesse d'épiderme,
permettent de tenter les ouvrages les plus
compliqués. Certains moules ainsi obtenus se-
raient impossibles par les procédés ordinaires,
et, grâce aux patientes éludes de l'inventeur,
ces moules ne sèchent point et le temps ne les
altère pas.
Ce ne sont pas de médiocres perfectionne-
ments que ceux-là, et il semble qu'ils mérite-
raient bien à leur auteur quelque récompense.
Or M. Gonon n'en connaît d'autre, jusqu'à pré-
sent, que la modique pension que lui alloue
l'État en payement du manuscrit où il a con-
signé ses travaux dans le plus grand détail.
M. Eugène Gonon est âgé, il a soixante-seize
ans; il n'a pas été gâté par la vie, ayant tou-
jours été absorbé par son art et lui ayant tout | Mantz> ancicn directeur général des beaux-arts;
sacrifié. Il serail juste que quelques encourage- L" Eegrand, ministre plénipotentiaire; Henry
Conseil supérieur des Beaux-Arts
pour l'année 1891
Le Conseil supérieur des beaux-arts est con-
stitué ainsi qu'il suit pour l'année 1891 :
Président : M. Bourgeois, ministre de l'in-
struction publique et des beaux-arts.
Vice-président: M. Gustave Larroumet, direc-
teur des beaux-arts.
Membres de droit : MM. Poubelle, préfet de
la Seine; vicomte Delaborde, secrétaire perpé-
tuel de l'Académie des beaux-arts; Kœmpfen,
direcleur des musées nationaux; Comte, direc-
teur des bâtiments civils et des palais natio-
naux; Eugène Guillaume, inspecleur général de
l'enseignement du dessin; Paul Dubois, direc-
leur de l'Ecole nationale des beaux-arts ; Am-
broise Thomas, directeur du Conservatoire
national de musique et de déclamation; Antonin
Proust, député, président de la Commission des
monuments historiques; Louvrier de Lajolais,
directeur de l'École nationale des arts décoratifs ;
Élicnne Arago, conservateur du musée national
du Luxembourg; Bailly, président de la Société
des artistes français; G. Ilecq, chef du secréta-
riat des beaux-arts au cabinet du ministre;
Ed. Bigard-Fabre, chef du bureau des travaux
d'art, des expositions et des manufactures na-
tionales; Crost, chef du bureau de l'enseigne-
ment et des musées.
Membres nommés annuellement. — MM. Ber-
thelot, de Bozières, Bardoux, Adrien Hébrard,
Jules Ferry, sénaleurs; Jules Boche, ministre
du commerce, Spuller, Edouard Lockroy, dépu-
tés; Bonnat, J. Breton, Gérômc, Lenepvcu, De-
launay, Puvis de Chavannes, artistes peintres;
Barrias et Chapu, artistes sculpteurs; E. Bœs-
wilwald et Ch. Garnicr, architectes ; L. Flameng,
graveur; Massenet, compositeur de musique;
Benan, Alexandre Dumas, de l'Académie fran-
çaise; Ileuzey et Georges Perrot, de l'Académie
des inscriptions et belles-lettres; Tétreau, pré-
sident du Conseil d'État; Galland, membre de
la Commission de perfectionnement de la manu-
facture nationale de Sèvres ; Bouilhet, Fannière,
représentant les arts appliqués à l'industrie;
Fourcaud (de), L. Gonse, criliques d'art; Paul
menls et distinctions lui fussent accordés dans
un pays qui commence à comprendre que les
grands artisans, autant que les grands arlistes,
contribuent à son illustration et à sa prospérité.
Les maîtres de la Benaissance, qu'on voit au
Louvre côte à côte avec ceux de notre siècle,
nous ont inspiré ces brèves réflexions, à la jus-
tesse desquelles, espérons-nous, les lecteurs de
VArt pour tous s'associeront.
Arsène Alexandre.
IJavard, Yriarte, inspecteurs des beaux-arts;
G. Lafenestre, professeur à l'Ecole du Louvre;
J.-P. Laurens, membre de la Commission de
perfectionnement des Gobelins; Gruyer, inspec-
leur principal des musées; Cemuschi, collec-
tionneur.
-O-
L'art industriel au Salon du Champ
de Mars. — Nous avons annoncé, dans notre
dernier Bulletin, que les œuvres d'art industriel