Librairies-Imprimeries réunies
Arvcienne- .Maison .Alor&t
^mx ^i^iaZW^^iïi^fm.^ rr\ paris
Vzftneeparue : oOjh /f?
, 1, rue Mignon, 2 \\
33e Année ^ ------Mai 1894
BULLETIN DE MAI 1894
L'Art pour Tous au Salon
i
Les Ghamps-Élysées
Le Salon de 1894 ne fera pas époque dans
l'histoire de l'Art. Il est satisfaisant, ni meilleur
ni pire que les autres. Mais aucune œuvre de
grande envolée, aucune révélation sensation-
nelle n'en rompent l'agréable banalité : beau-
coup de bonnes choses, voilà tout. C'est un de
ces Salons où la médaille d'honneur se donne à
l'ancienneté.
Pourtant il est très remarquable, dans son en-
semble, au point de vue du pur métier. Jamais
les artistes ne furent mieux préparés, mieux en
forme pour produire de grandes et fortes œuvres.
D'où vient donc sa médiocrité relative ?
Elle résulte pour une grande part de l'institu-
tion même du Salon : j'entends du Salon tel qu'il
est devenu par celte lente et fatale transforma-
tion à laquelle rien de ce qui existe, hommes ni
choses, ne peut échapper.
J'ai déjà étudié celte question avec les lecteurs
de l'Art pour Tous. Nous avons vu le Salon,
exposition d'art à ses débuts, quand les artistes
seuls s'avisaient de peindre, envahi peu à peu
par les marchands et les amateurs, vicié dans
son esprit, démesurément élargi, — élargi en
vain et débordant toujours. Puis, quand on
s'est aperçu que cela ne pouvait pas durer, un
règlement bizarre, élaboré parmi les tiraille-
ments, les compétitions des intérêts divers, à la
suite duquel ce malheureux Salon, rempli jus-
qu'à éclater par les premiers occupants, diffici-
lement entr'ouvert aux nouveaux venus, n'est
plus, pour les trois quarts de son contenu, qu'un
colossal bazar de vente. Mais, comme il attire à
lui presque toul le mouvement commercial qui
se produit autour de la peinture, la préoccupa-
tion bien légitime des artistes est d'y accrocher
des toiles à vendre. Et c'est pour cela que les
vraies œuvres d'art, au Salon, sont perdues,
ensevelies sous un amoncellement de vieilleries,
d'enfantillages ou de banalités.
Ce trop grand nombre de tableaux exposés
accentue encore, pour le visiteur, un grave dé-
faut dont fort peu sont exempts : l'absence
presque absolue d'idées. H y a de tout au Salon :
de l'histoire, du genre, des batailles, de la my tho- !
logie, de l'antique et du moderne : d'idée, peu
ou point. Beaucoup ont cru sincèrement penser
quelque chose ; d'autres cherchent simplement
à le faire croire ; d'autres encore n'ont rien
pensé du tout, et ne s'en cachent point. De là !
tant de loiles qui, en dépit de leur surface exa-
gérée, ne sont que d'insignifiantes illustrations;
de là tout ce faux mysticisme, prétentieux ou j
enfantin, qui tend à devenir un des principaux l
éléments de nos expositions ; de là ce nombre
incroyable d'oeuvres, qui, sous le titre modeste
d'études, ne cachent en réalité ni étude ni
recherche quelconque, mais seulement l'absence
complète d'idée ou de sentiment.
Laissons de côté tout ce bagage de pacotille,
et dégageons-en, si vous le voulez bien, le vrai
Salon, les quelque deux cents toiles qui
donnent à la visite des Champs-Elysées tout ce
qu'on y peut trouver d'intérêt et de profit.
*
* *
Dans la décoration proprement dite, le grand
plafond de M. Bonnat occupe la première place,
et la mérite.
M. Bonnat est un maître peintre. 11 possède
une science, une énergie, une autorité qui s'im-
posent. Son œuvre est ample d'effet et d'une
belle ordonnance ; mais elle pèche par deux
points : l'impersonnalité du sujet et l'exagéra-
tion de la facture. Pourquoi son plafond s'ap-
pelle-t-il le Triomphe de l'Art, plutôt que celui
de la Liberté, de la Paix, de l'Industrie, ou de
toute autre allégorie? Parce que son Génie est
monté sur un cheval ailé, et que deux hibous
l'escortent de leur vol : c'est peut-être insuffi-
sant. D'autre part, les modelés sabrés à grandes
hachures, la couleur violente et ponctuée par
des noirs intenses écrasés sur la toile sans rai-
son, au hasard de l'effet, tout cela dépasse
l'énergie et confine à la brutalité. Les Titans
de Véronèsc n'ont pas besoin de tant d'efforts
pour être si merveilleusement vigoureux, et
M. Bonnat lui-même lirait des effets autrement
colorés de la pâte puissante et sobre dans la-
quelle il pétrit autrefois son Vincent de Paul
rachetant un forçat.
M. Debat-Ponsan personnifie la Ville de Tou-
louse dans un plafond d'une belle composition,
largement dessiné, qui, dans sa formule un peu
classique, est un des morceaux de peinture les
plus sérieux du Salon.
A VApothéose de Guttenberg de M. Quinsac,
comme au plafond de M. Bonnat, on pourra re-
procher l'impersonnalité inhérente au sujet choi-
si; mais, cette réserve faite, il faut louer la fac-
ture habile de celte page très claire, pleine de
jolies notes papillotantes.
Le Rhône et la Saône de M. Comerre, la Léda
de M. Moreau-Néret, sont encore, dans leur fine
teinte grise, deux agréables décorations.
C'est au genre décoratif qu'il faut rapporter le
Chevalier aux fleurs de M. Rociiegrosse. Con-
teste qui voudra la donnée très vague de l'œuvre ;
mais quel riche et vibrant morceau de couleur!
Comme le soleil flamboie sur le paysage, miroile
sur l'armure d'argent, ruisselle sur les élégantes
figures de femmes qui surgissent du milieu des
fleurs ! A fixer cette toile étrange, on éprouve
cet agacement de la rétine que produirait la lu-
mière elle-même : nous nous trouvons là, sûre-
ment, devant une des œuvres les plus curieuses,
les plus fortes, les plus jeunes qu'il nous soit
donné de rencontrer ici.
Bien forle et jeune aussi, la composition de
M. Gervais, le Jugement de Paris, avec le large
paysage où il a su combiner l'étude précise de
l'effet et la recherche ingénieuse du style.
Signalons encore l'amusant panneau décoratif
de M. Escalier, le tableau de M. Hippolyte Flan-
drin, les Anges, qui soutient avec conscience et
talent les grandes tradilions auxquelles son nom
l'oblige, et regrettons la débauche de toile à la-
quelle se livre annuellement M. Le Quesne qui
nous montre cette fois une innombrable troupe
de naïades, toute une dégringolade de femmes
dilosquées, dans un Torrent grandeur nature.
C'est que tout ouvrage nécessite, dans le choix
de ses dimensions, une certaine mesure dont il
ne sort pas sans devenir écœurant quand il est
mauvais, sans perdre de son charme quand il est
bon : c'est le cas des Victimes du Devoir de
M. Détaille. Ce sujet, précisé sous la forme d'un
fait divers, quelque émouvant qu'il fût, ne com-
portait assurément pas les proportions qu'il lui a
données : c'est la seule critique que nous nous
permettrions de lui adresser, si nous ne nous
faisions pas scrupule de paraître chercher chi-
cane à une œuvre aussi bienvenue et à un talent
aussi parlait que celui de M. Détaille.
Nous parlions tout à l'heure de mysticisme.
On en abuse, c'est certain : car, pour y toucher,
il faut une dose de sentiment et d'éducation que
tout le monde ne peut posséder. Je ne parle pas
pour M. de Richemont, dont le talent se plie à
merveille à ce genre de sujets et qui, dans ses
Moines servis par des anges, trouve matière à
une page de délicate peinture. Mais l'ange bi-
zarre devant lequel M. Du Mond l'ait reculer son
Attila (on reculerait à moins) n'est pas, hélas !
de la même famille. Je crois encore que M. Cap-
devielle, en peignant la Cène, a eu tort de courir
à la recherche d'une idée nouvelle, et qu'il a
couru bien loin pour en venir à transformer son
Christ en un montreur d'ombres chinoises.
Faut-il donc tant se battre les flancs pour
atteindre à l'émotion? Le Salon nous montre,au
contraire, plus d'une œuvre sérieuse et sincère
où l'artiste s'impose de lui-même à l'attention,
justement parce qu'il ne compte que sur son
talent pour le faire, et qu'il cherche à se faire
oublier pour qu'on ne songe qu'à son art. Voyez
le Saint Paul l'ermite de M. Surand, peinture
sobre, large d'effet et très serrée à la fois, écrite
avec une conscience et une simplicité qui en
font un des meilleurs morceaux du Salon. Voyez
les Paysans de M. H. Royer, un peu trop parents
peut-être, de ceux de Bastien Lepage. Voyez
encore quel sentiment d'aristocratique élégance
M. Benjamin Constant a su mettre dans une
simple silhouette de femme, quelle intensité de
vie éclate dans le portrait d'homme de M.
Doucet, et vous serez convaincus qu'il n'est pas
nécessaire à un véritable artiste de chercher
bien loin pour faire œuvre d'art.
L'Histoire inspire chaque année nombre de
peintres, et nous vaut quelques bons tableaux.
C'est cette fois par son côté anecdotique qu'ils
ont été séduits. M. Jean-Paul Laurens a repré-
BULLETIN DE L'ART POUR TOUS. — N- loi.
Arvcienne- .Maison .Alor&t
^mx ^i^iaZW^^iïi^fm.^ rr\ paris
Vzftneeparue : oOjh /f?
, 1, rue Mignon, 2 \\
33e Année ^ ------Mai 1894
BULLETIN DE MAI 1894
L'Art pour Tous au Salon
i
Les Ghamps-Élysées
Le Salon de 1894 ne fera pas époque dans
l'histoire de l'Art. Il est satisfaisant, ni meilleur
ni pire que les autres. Mais aucune œuvre de
grande envolée, aucune révélation sensation-
nelle n'en rompent l'agréable banalité : beau-
coup de bonnes choses, voilà tout. C'est un de
ces Salons où la médaille d'honneur se donne à
l'ancienneté.
Pourtant il est très remarquable, dans son en-
semble, au point de vue du pur métier. Jamais
les artistes ne furent mieux préparés, mieux en
forme pour produire de grandes et fortes œuvres.
D'où vient donc sa médiocrité relative ?
Elle résulte pour une grande part de l'institu-
tion même du Salon : j'entends du Salon tel qu'il
est devenu par celte lente et fatale transforma-
tion à laquelle rien de ce qui existe, hommes ni
choses, ne peut échapper.
J'ai déjà étudié celte question avec les lecteurs
de l'Art pour Tous. Nous avons vu le Salon,
exposition d'art à ses débuts, quand les artistes
seuls s'avisaient de peindre, envahi peu à peu
par les marchands et les amateurs, vicié dans
son esprit, démesurément élargi, — élargi en
vain et débordant toujours. Puis, quand on
s'est aperçu que cela ne pouvait pas durer, un
règlement bizarre, élaboré parmi les tiraille-
ments, les compétitions des intérêts divers, à la
suite duquel ce malheureux Salon, rempli jus-
qu'à éclater par les premiers occupants, diffici-
lement entr'ouvert aux nouveaux venus, n'est
plus, pour les trois quarts de son contenu, qu'un
colossal bazar de vente. Mais, comme il attire à
lui presque toul le mouvement commercial qui
se produit autour de la peinture, la préoccupa-
tion bien légitime des artistes est d'y accrocher
des toiles à vendre. Et c'est pour cela que les
vraies œuvres d'art, au Salon, sont perdues,
ensevelies sous un amoncellement de vieilleries,
d'enfantillages ou de banalités.
Ce trop grand nombre de tableaux exposés
accentue encore, pour le visiteur, un grave dé-
faut dont fort peu sont exempts : l'absence
presque absolue d'idées. H y a de tout au Salon :
de l'histoire, du genre, des batailles, de la my tho- !
logie, de l'antique et du moderne : d'idée, peu
ou point. Beaucoup ont cru sincèrement penser
quelque chose ; d'autres cherchent simplement
à le faire croire ; d'autres encore n'ont rien
pensé du tout, et ne s'en cachent point. De là !
tant de loiles qui, en dépit de leur surface exa-
gérée, ne sont que d'insignifiantes illustrations;
de là tout ce faux mysticisme, prétentieux ou j
enfantin, qui tend à devenir un des principaux l
éléments de nos expositions ; de là ce nombre
incroyable d'oeuvres, qui, sous le titre modeste
d'études, ne cachent en réalité ni étude ni
recherche quelconque, mais seulement l'absence
complète d'idée ou de sentiment.
Laissons de côté tout ce bagage de pacotille,
et dégageons-en, si vous le voulez bien, le vrai
Salon, les quelque deux cents toiles qui
donnent à la visite des Champs-Elysées tout ce
qu'on y peut trouver d'intérêt et de profit.
*
* *
Dans la décoration proprement dite, le grand
plafond de M. Bonnat occupe la première place,
et la mérite.
M. Bonnat est un maître peintre. 11 possède
une science, une énergie, une autorité qui s'im-
posent. Son œuvre est ample d'effet et d'une
belle ordonnance ; mais elle pèche par deux
points : l'impersonnalité du sujet et l'exagéra-
tion de la facture. Pourquoi son plafond s'ap-
pelle-t-il le Triomphe de l'Art, plutôt que celui
de la Liberté, de la Paix, de l'Industrie, ou de
toute autre allégorie? Parce que son Génie est
monté sur un cheval ailé, et que deux hibous
l'escortent de leur vol : c'est peut-être insuffi-
sant. D'autre part, les modelés sabrés à grandes
hachures, la couleur violente et ponctuée par
des noirs intenses écrasés sur la toile sans rai-
son, au hasard de l'effet, tout cela dépasse
l'énergie et confine à la brutalité. Les Titans
de Véronèsc n'ont pas besoin de tant d'efforts
pour être si merveilleusement vigoureux, et
M. Bonnat lui-même lirait des effets autrement
colorés de la pâte puissante et sobre dans la-
quelle il pétrit autrefois son Vincent de Paul
rachetant un forçat.
M. Debat-Ponsan personnifie la Ville de Tou-
louse dans un plafond d'une belle composition,
largement dessiné, qui, dans sa formule un peu
classique, est un des morceaux de peinture les
plus sérieux du Salon.
A VApothéose de Guttenberg de M. Quinsac,
comme au plafond de M. Bonnat, on pourra re-
procher l'impersonnalité inhérente au sujet choi-
si; mais, cette réserve faite, il faut louer la fac-
ture habile de celte page très claire, pleine de
jolies notes papillotantes.
Le Rhône et la Saône de M. Comerre, la Léda
de M. Moreau-Néret, sont encore, dans leur fine
teinte grise, deux agréables décorations.
C'est au genre décoratif qu'il faut rapporter le
Chevalier aux fleurs de M. Rociiegrosse. Con-
teste qui voudra la donnée très vague de l'œuvre ;
mais quel riche et vibrant morceau de couleur!
Comme le soleil flamboie sur le paysage, miroile
sur l'armure d'argent, ruisselle sur les élégantes
figures de femmes qui surgissent du milieu des
fleurs ! A fixer cette toile étrange, on éprouve
cet agacement de la rétine que produirait la lu-
mière elle-même : nous nous trouvons là, sûre-
ment, devant une des œuvres les plus curieuses,
les plus fortes, les plus jeunes qu'il nous soit
donné de rencontrer ici.
Bien forle et jeune aussi, la composition de
M. Gervais, le Jugement de Paris, avec le large
paysage où il a su combiner l'étude précise de
l'effet et la recherche ingénieuse du style.
Signalons encore l'amusant panneau décoratif
de M. Escalier, le tableau de M. Hippolyte Flan-
drin, les Anges, qui soutient avec conscience et
talent les grandes tradilions auxquelles son nom
l'oblige, et regrettons la débauche de toile à la-
quelle se livre annuellement M. Le Quesne qui
nous montre cette fois une innombrable troupe
de naïades, toute une dégringolade de femmes
dilosquées, dans un Torrent grandeur nature.
C'est que tout ouvrage nécessite, dans le choix
de ses dimensions, une certaine mesure dont il
ne sort pas sans devenir écœurant quand il est
mauvais, sans perdre de son charme quand il est
bon : c'est le cas des Victimes du Devoir de
M. Détaille. Ce sujet, précisé sous la forme d'un
fait divers, quelque émouvant qu'il fût, ne com-
portait assurément pas les proportions qu'il lui a
données : c'est la seule critique que nous nous
permettrions de lui adresser, si nous ne nous
faisions pas scrupule de paraître chercher chi-
cane à une œuvre aussi bienvenue et à un talent
aussi parlait que celui de M. Détaille.
Nous parlions tout à l'heure de mysticisme.
On en abuse, c'est certain : car, pour y toucher,
il faut une dose de sentiment et d'éducation que
tout le monde ne peut posséder. Je ne parle pas
pour M. de Richemont, dont le talent se plie à
merveille à ce genre de sujets et qui, dans ses
Moines servis par des anges, trouve matière à
une page de délicate peinture. Mais l'ange bi-
zarre devant lequel M. Du Mond l'ait reculer son
Attila (on reculerait à moins) n'est pas, hélas !
de la même famille. Je crois encore que M. Cap-
devielle, en peignant la Cène, a eu tort de courir
à la recherche d'une idée nouvelle, et qu'il a
couru bien loin pour en venir à transformer son
Christ en un montreur d'ombres chinoises.
Faut-il donc tant se battre les flancs pour
atteindre à l'émotion? Le Salon nous montre,au
contraire, plus d'une œuvre sérieuse et sincère
où l'artiste s'impose de lui-même à l'attention,
justement parce qu'il ne compte que sur son
talent pour le faire, et qu'il cherche à se faire
oublier pour qu'on ne songe qu'à son art. Voyez
le Saint Paul l'ermite de M. Surand, peinture
sobre, large d'effet et très serrée à la fois, écrite
avec une conscience et une simplicité qui en
font un des meilleurs morceaux du Salon. Voyez
les Paysans de M. H. Royer, un peu trop parents
peut-être, de ceux de Bastien Lepage. Voyez
encore quel sentiment d'aristocratique élégance
M. Benjamin Constant a su mettre dans une
simple silhouette de femme, quelle intensité de
vie éclate dans le portrait d'homme de M.
Doucet, et vous serez convaincus qu'il n'est pas
nécessaire à un véritable artiste de chercher
bien loin pour faire œuvre d'art.
L'Histoire inspire chaque année nombre de
peintres, et nous vaut quelques bons tableaux.
C'est cette fois par son côté anecdotique qu'ils
ont été séduits. M. Jean-Paul Laurens a repré-
BULLETIN DE L'ART POUR TOUS. — N- loi.