DOI Heft:
No 1 (1903)
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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
se chargera prochainement de satisfaire elle-même
à ce vœu, au moyen du nouveau catalogue qu’elle
prépare et dans lequel elle passera en revue, non
seulement les principales pièces de son ancienne
collection, mais encore nos propres existences en
tissus et en broderies.
Nos musées possèdent, en effet, d’autres tissus
encore. Des tissus coptes, d’abord, dont nous
avions réuni déjà une assez belle collection, que
Mme Errera vient d’enrichir à son tour, par le don
de plusieurs séries très intéressantes.
Les étoffes coptes occupent un rang important
dans l’histoire des tissus. Leur place est donc mar-
quée dans les collections qui se rapportent à ces
derniers. Mais on conviendra, d’autre part, que
notre section égyptienne ne puisse pas, elle non
plus, s’en désintéresser et qu’elle en retienne, par
conséquent, une partie pour elle-même.
C’est le cas, notamment, pour les étoffes si cu-
rieuses qui enveloppaient le corps de la brodeuse
Euphémiàan (?) acquise, avec tant de succès, à
Paris, il y a deux ans, par notre conservateur
adjoint, M. Capart.
Mais, par suite d’une heureuse combinaison de
locaux, le partage de nos tissus coptes n’en dislo-
quera pas l’ensemble, l’entrée de la section égyp-
tienne se trouvant tout à côté du compartiment
des étoffes et les deux fractions de la série dont nous
parlons devant, par conséquent, se trouver, en
fait, être exposées côte à côte.
Mentionnons pour finir, parmi nos pièces capi-
tales, les précieuses étoffes provenant de l’église de
Munsterbilsen. Ces morceaux tout à fait vénérables
(ils pourraient remonter au Ve siècle) ont servi jadis
à envelopper des reliques. Exposés précédemment
tout à l’extrémité du musée, ils ont pris place, eux
aussi, dans le compartiment dont nous venons de
parler. Leur rareté a frappé tous les connaisseurs et
Julius Lessing a cru devoir nous demander l’auto-
risation de les publier dans l’ouvrage sensationnel
qu’il publie en ce moment sur les tissus précieux.
E. V. O.
NOUVELLES ACQUISITIONS
SECTION ÉGYPTIENNE.
PARMI les nombreux objets découverts au
cours des fouilles de l’Egypt Exploration
Fund et qui ont été attribués à nos musées, un
cercueil de momie d’époque persane mérite tout
spécialement d’attirer l’attention. Nous consacrons
à sa description les lignes qui suivent, réservant
l’étude des autres monuments pour les numéros
suivants du Bulletin.
Dans leur rapport sommaire sur les fouilles de la
branche gréco-romaine de l’Egypt Exploration Fund
MM. Grenfell et Hunt s’expriment comme suit :
« La première partie de la saison dernière fut con-
BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
se chargera prochainement de satisfaire elle-même
à ce vœu, au moyen du nouveau catalogue qu’elle
prépare et dans lequel elle passera en revue, non
seulement les principales pièces de son ancienne
collection, mais encore nos propres existences en
tissus et en broderies.
Nos musées possèdent, en effet, d’autres tissus
encore. Des tissus coptes, d’abord, dont nous
avions réuni déjà une assez belle collection, que
Mme Errera vient d’enrichir à son tour, par le don
de plusieurs séries très intéressantes.
Les étoffes coptes occupent un rang important
dans l’histoire des tissus. Leur place est donc mar-
quée dans les collections qui se rapportent à ces
derniers. Mais on conviendra, d’autre part, que
notre section égyptienne ne puisse pas, elle non
plus, s’en désintéresser et qu’elle en retienne, par
conséquent, une partie pour elle-même.
C’est le cas, notamment, pour les étoffes si cu-
rieuses qui enveloppaient le corps de la brodeuse
Euphémiàan (?) acquise, avec tant de succès, à
Paris, il y a deux ans, par notre conservateur
adjoint, M. Capart.
Mais, par suite d’une heureuse combinaison de
locaux, le partage de nos tissus coptes n’en dislo-
quera pas l’ensemble, l’entrée de la section égyp-
tienne se trouvant tout à côté du compartiment
des étoffes et les deux fractions de la série dont nous
parlons devant, par conséquent, se trouver, en
fait, être exposées côte à côte.
Mentionnons pour finir, parmi nos pièces capi-
tales, les précieuses étoffes provenant de l’église de
Munsterbilsen. Ces morceaux tout à fait vénérables
(ils pourraient remonter au Ve siècle) ont servi jadis
à envelopper des reliques. Exposés précédemment
tout à l’extrémité du musée, ils ont pris place, eux
aussi, dans le compartiment dont nous venons de
parler. Leur rareté a frappé tous les connaisseurs et
Julius Lessing a cru devoir nous demander l’auto-
risation de les publier dans l’ouvrage sensationnel
qu’il publie en ce moment sur les tissus précieux.
E. V. O.
NOUVELLES ACQUISITIONS
SECTION ÉGYPTIENNE.
PARMI les nombreux objets découverts au
cours des fouilles de l’Egypt Exploration
Fund et qui ont été attribués à nos musées, un
cercueil de momie d’époque persane mérite tout
spécialement d’attirer l’attention. Nous consacrons
à sa description les lignes qui suivent, réservant
l’étude des autres monuments pour les numéros
suivants du Bulletin.
Dans leur rapport sommaire sur les fouilles de la
branche gréco-romaine de l’Egypt Exploration Fund
MM. Grenfell et Hunt s’expriment comme suit :
« La première partie de la saison dernière fut con-