DOI Heft:
No 7 (1904)
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DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
51
LA présentation de jésus-christ au temple. (Tapisserie française, seconde moitié du XIVe siècle.) Voir p. 53
TAPISSERIES FRANÇAISES DES
MUSÉES ROYAUX.
L’exposition des primitifs français préoccupe
beaucoup les amateurs d’art et les archéo-
logues. M. Paul Durrieu, M. P. Vitry, M. Bouchot
lui ont consacré des articles pleins d’aperçus inté-
ressants et nouveaux. Us nous ont préparés à
l’exposition si bien organisée à Paris, au Louvre et
à la Bibliothèque nationale, à l’instar de celle qui
attira tant de monde à Bruges, en 1902.
Il s’est produit, à cette occasion, un phénomène
bien naturel. De toutes parts, on s’est mis en quête :
c’est à qui découvrira des primitifs français ! Qu’on
est loin du temps où les Français eux-mêmes ne
songeaient guère à leurs anciens maîtres, si j’en
excepte des savants comme M. le comte de Bastard,
M. Léopold Delisle, Mgr Dehaisnes, M. de Cham-
peaux, M. Durrieu et quelques autres qui avaient
publié des manuscrits enluminés. Us savaient
qu’il y avait eu en France, au xive et même au
xve siècle, avant Jehan Fouquet, des maîtres très
(1) Dans l’encadrement original on remarque les ar-
mes, le chiffre et les emblèmes du duc de Berry. Le lec-
teur rapprochera utilement la figure de la Vierge et celles
des saints protecteurs de certaines figures de la tapisserie
de la Présentation. L’auteur du carton de la tapisserie
appartient au même courant d’art que l’auteur des minia-
tures.
LA VIERGE. MINIATURE EMPRUNTÉE AUX ŒUVRES DE JEAN, DUC
de berry. (Manuscrit de la Biblioth. royale de Belgique.) (1)
51
LA présentation de jésus-christ au temple. (Tapisserie française, seconde moitié du XIVe siècle.) Voir p. 53
TAPISSERIES FRANÇAISES DES
MUSÉES ROYAUX.
L’exposition des primitifs français préoccupe
beaucoup les amateurs d’art et les archéo-
logues. M. Paul Durrieu, M. P. Vitry, M. Bouchot
lui ont consacré des articles pleins d’aperçus inté-
ressants et nouveaux. Us nous ont préparés à
l’exposition si bien organisée à Paris, au Louvre et
à la Bibliothèque nationale, à l’instar de celle qui
attira tant de monde à Bruges, en 1902.
Il s’est produit, à cette occasion, un phénomène
bien naturel. De toutes parts, on s’est mis en quête :
c’est à qui découvrira des primitifs français ! Qu’on
est loin du temps où les Français eux-mêmes ne
songeaient guère à leurs anciens maîtres, si j’en
excepte des savants comme M. le comte de Bastard,
M. Léopold Delisle, Mgr Dehaisnes, M. de Cham-
peaux, M. Durrieu et quelques autres qui avaient
publié des manuscrits enluminés. Us savaient
qu’il y avait eu en France, au xive et même au
xve siècle, avant Jehan Fouquet, des maîtres très
(1) Dans l’encadrement original on remarque les ar-
mes, le chiffre et les emblèmes du duc de Berry. Le lec-
teur rapprochera utilement la figure de la Vierge et celles
des saints protecteurs de certaines figures de la tapisserie
de la Présentation. L’auteur du carton de la tapisserie
appartient au même courant d’art que l’auteur des minia-
tures.
LA VIERGE. MINIATURE EMPRUNTÉE AUX ŒUVRES DE JEAN, DUC
de berry. (Manuscrit de la Biblioth. royale de Belgique.) (1)