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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Editor]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1905-1906

DOI issue:
No 3 (1905)
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.27145#0029
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5°ANNÉE.N°3

PARAISSANT TOUS LES MOIS

DÉCEMBRE 1905

BULLETIN
DES MUSÉES ROYAUX
DES ARTS DÉCORATIFS ET INDUSTRIELS
(Antiquités, Industries d'Art, Art monumental et décoratif. Armes et Armures, Ethnographie)
A BRUXELLES

ABONNEMENTS :
Pour !a Belgique.5 francs. I Pour l'Étranger.6 fr. 50.
Le numéro : 50 centimes.

UN MUSÉE D'ARCHITECTURE.
ONVIÉ par la Société centrale d'architecture
à lui donner une causerie lors de son assem-
blée générale du 10 décembre dernier, M. van
Overloop, conservateur en chef de nos musées,
prit pour sujet : /O.s zY zY Y <v?'-
<3?z
La première partie de ce discours traitait dü
degré de considération qui s'attache, en Belgique,
à la profession d'architecte. Nous n'avons point à
nous en occuper ici, semblable question ne ren-
trant nullement dans le cadre de ce journal.
Mais il n'en est pas de même de la deuxième
partie, dans laquelle l'auteur essaya d'esquisser
pour l'architecture les grandes lignes du Musée
dont les locaux actuellement en construction per-
mettraient la réalisation.
Nos lecteurs apprendront avec intérêt, pensons-
nous, ce qui se prépare à ce sujet. Les passages
suivants de la causerie de M. van Overloop en
donnent une idée assez complète :
« Un Musée d'architecture, tel que je le com-
prends, doit répondre à deux ordres d'exigences :
celles qui concernent spécialement les architectes
à l'exclusion du public, peut-on dire, et celles qui
regardent le public aussi bien que les architectes
eux-mêmes.
Les objets de la première catégorie sont ceux
d'un caractère directement professionnel et tech-
nique, études, plans, coupes, etc. J'estime qu'ils
devraient se trouver dans un local zraf %oc, à proxi-
mité de la bibliothèque, sans être confondus avec
le reste des collections, et cela tout aussi bien pour

permettre aux spécialistes de les consulter dans le
recueillement que pour en épargner la vue au
commun des mortels, que l'idée de regarder des
plans éloigne, en général, beaucoup plus qu'elle
n'attire...
J'ai demandé qu'on prévoie semblable local dans
les installations nouvelles qu'on nous prépare.
Quant à ce qu'il devra contenir, ce local, c'est
vous-mêmes, Messieurs, qui aurez à y pourvoir, en
y faisant affluer d'abord les documents intéressants
dont vous pourriez nous ménager la possession,
puis en orientant, comme il faut, les démarches
que nous ferions, de notre côté, pour nous en
procurer.
C'est un travail de patience et de temps. Si vous
voulez m'en croire, nous ne tarderons pas à nous
y mettre et à concerter nos efforts en vue de
réaliser cette partie de l'œuvre. Deux ans au
moins nous séparent du moment où nos services
seront transportés dans l'aile gauche du Cinquan-
tenaire. Si nous savons les mettre à profit, nous
débuterons là-bas avec un ensemble de documents
déjà bien important et qu'il ne s'agira plus que de
développer peu à peu pour arriver à en faire un
véritable trésor national.
La seconde partie du programme sera naturelle-
ment plus complexe.
La bibliothèque d'architecture y tiendra, bien
entendu, une première place.
Viendront ensuite les documents de toute espèce
se rapportant à l'histoire de l'art monumental. Ces
documents seront plastiques ou graphiques.
Les moulages devront bien, en général, être
exposés dans la salle des plâtres. Il serait matériel-
 
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