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DU CINQUANTENAIRE
Une variante du même sujet fut donnée jadis j
par le Journal pour tous, d’après un dessin de
Ch. Garnier.
Petite femme aux raisins.
Elle revient sans doute de la vendange, car son
panier et son tablier regorgent de grappes.
Email polychrome.
Hauteur : 0,17.
Lion accroupi et Levrette en arrêt, pendants.
Email polychro-
me pour le pre-
mier, blanc pour la
seconde. — Etique-
tés : Lunéville.
Hauteur : 0,16 ;
largeur : o,i3.
La Source, sta-
tuette de style clas-
sique très pur, atti-
tude aisée, pose
naturelle, travail
délicat.
Hauteur : 0,21.
Jeune homme te-
nant un soufflet de
foyer (fig. 16).
Marchand por-
tant son éventaire
(fig- U)-
Deux pièces for-
mant pendants, en
émail polychrome.
Hauteur : 0,10.
Joueur de gui-
tare.
Email polychro-
me.
Hauteur : o,i65.
Joueur de corne-
muse.
Il est assis sur un
tertre ; une femme
se dresse au pre-
mier plan, élevant
une couronne de fleurs qu’elle s’apprête à poser
sur sa tète (voir Bulletin des Musées royaux,
mai 1912, fig. 11).
Email polychrome.
Hauteur : 0,22 ; largeur : 0,19.
Marchande de poissons.
Etameur.
Sans doute deux « Cris de Paris », alertes et
spirituelles figurines en émail polychrome.
Hauteur : 0,10.
Bacchante au
tambourin.
Email polychro-
me de Niederwiller.
Hauteur : 0,135.
Vase décoratif
(paire).
Hauteur : o,33.
Bouquetier.
Forme toute par-
ticulière et peu com-
mune, dérivée du
profil Médici.
Email blanc (Lu-
néville).
Hauteur : 0,21.
La collection de
M. Papillon, con-
servateur du Mu-
sée céramique de
Sèvres et celle de
M. Perrot renfer-
ment également
une importante sé-
rie d’œuvres de
Cyfflé.
Voilà le bilan de
Cyfflé à peu près
établi, sous réserve
de la formule tradi-
tionnelle « sauf er-
reur ou omission ».
Si nous l’embras-
sons dans son en-
d’un côté, les trois
14 - SUZANNE, FILLE DE CORNÉLIUS DEYOS.
(Musée Staedel, à Francfort.)
semble, nous trouvons,
recherches personnelles, secondées par les indications de
MM. R. Van Bastelaer et Fierens-Gevart nous ont appris.
Ce groupe fut exécuté par Cyfflé d’après un tableau
qui se trouve actuellement au Musée Staedel, à Franc-
fort-sur-Mein (voir fig. 14) et qui, jadis attribué à Rubens,
est reconnu aujourd’hui pour œuvre de Cornélius Devos.
Il fut gravé en 1762, par Saîv. Carmendi et le Cabinet
des Estampes de Bruxelles en possède une superbe épreuve
(H. 0,28a, L. 0,198). Elle porte la dédicace gravéè : « Au
marquis de « Grimaldi, Prince de Monaco, Chevalier du
«Saint-Empire, Chevalier de ^Chambre de S. M. Catholi-
« que et son Ambassadeur extraordinaire et plénipoten.
« tiaire auprès de S. M. Chrétienne par son très humble
« et obéissant serviteur Salvador.
« Gravé par Salvador, pensionnaire de S. M. Catholique
«et graveur du Roi de France 1762 ».
Rapprochant les épreuves photographiques de Cluny
et de Francfort, du « Tableau de famille de C. Devos » au
DU CINQUANTENAIRE
Une variante du même sujet fut donnée jadis j
par le Journal pour tous, d’après un dessin de
Ch. Garnier.
Petite femme aux raisins.
Elle revient sans doute de la vendange, car son
panier et son tablier regorgent de grappes.
Email polychrome.
Hauteur : 0,17.
Lion accroupi et Levrette en arrêt, pendants.
Email polychro-
me pour le pre-
mier, blanc pour la
seconde. — Etique-
tés : Lunéville.
Hauteur : 0,16 ;
largeur : o,i3.
La Source, sta-
tuette de style clas-
sique très pur, atti-
tude aisée, pose
naturelle, travail
délicat.
Hauteur : 0,21.
Jeune homme te-
nant un soufflet de
foyer (fig. 16).
Marchand por-
tant son éventaire
(fig- U)-
Deux pièces for-
mant pendants, en
émail polychrome.
Hauteur : 0,10.
Joueur de gui-
tare.
Email polychro-
me.
Hauteur : o,i65.
Joueur de corne-
muse.
Il est assis sur un
tertre ; une femme
se dresse au pre-
mier plan, élevant
une couronne de fleurs qu’elle s’apprête à poser
sur sa tète (voir Bulletin des Musées royaux,
mai 1912, fig. 11).
Email polychrome.
Hauteur : 0,22 ; largeur : 0,19.
Marchande de poissons.
Etameur.
Sans doute deux « Cris de Paris », alertes et
spirituelles figurines en émail polychrome.
Hauteur : 0,10.
Bacchante au
tambourin.
Email polychro-
me de Niederwiller.
Hauteur : 0,135.
Vase décoratif
(paire).
Hauteur : o,33.
Bouquetier.
Forme toute par-
ticulière et peu com-
mune, dérivée du
profil Médici.
Email blanc (Lu-
néville).
Hauteur : 0,21.
La collection de
M. Papillon, con-
servateur du Mu-
sée céramique de
Sèvres et celle de
M. Perrot renfer-
ment également
une importante sé-
rie d’œuvres de
Cyfflé.
Voilà le bilan de
Cyfflé à peu près
établi, sous réserve
de la formule tradi-
tionnelle « sauf er-
reur ou omission ».
Si nous l’embras-
sons dans son en-
d’un côté, les trois
14 - SUZANNE, FILLE DE CORNÉLIUS DEYOS.
(Musée Staedel, à Francfort.)
semble, nous trouvons,
recherches personnelles, secondées par les indications de
MM. R. Van Bastelaer et Fierens-Gevart nous ont appris.
Ce groupe fut exécuté par Cyfflé d’après un tableau
qui se trouve actuellement au Musée Staedel, à Franc-
fort-sur-Mein (voir fig. 14) et qui, jadis attribué à Rubens,
est reconnu aujourd’hui pour œuvre de Cornélius Devos.
Il fut gravé en 1762, par Saîv. Carmendi et le Cabinet
des Estampes de Bruxelles en possède une superbe épreuve
(H. 0,28a, L. 0,198). Elle porte la dédicace gravéè : « Au
marquis de « Grimaldi, Prince de Monaco, Chevalier du
«Saint-Empire, Chevalier de ^Chambre de S. M. Catholi-
« que et son Ambassadeur extraordinaire et plénipoten.
« tiaire auprès de S. M. Chrétienne par son très humble
« et obéissant serviteur Salvador.
« Gravé par Salvador, pensionnaire de S. M. Catholique
«et graveur du Roi de France 1762 ».
Rapprochant les épreuves photographiques de Cluny
et de Francfort, du « Tableau de famille de C. Devos » au