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LE MANUSCRIT DE SAINTE RADEGONDE DE POITIERS
Au folio 36 (PI. XII)
une peinture à demi-page (0 ^ 140 X 0 ^ 112) représente
une barque conduite par Flo-
reius, qui pêchait pour l'abbaye
de Sainte-Croix. Assadli par la
tempête, celui-ci adjura la
sainte de venir à son aide et la
mer se calma aussitôt, <( mogr
nuôe, re&Aêa -serenû-
ôaYe, ca(/en^e,
Les cinq pêcheurs qui
montent la barque portent des
tuniques de couleurs diffé-
rentes. La barque est peinte
en rouge rehaussé d'or et le
fond est vert au ras de l'eau,
— à travers laquelle le peintre
nous montre naïvement des
poissons, — bleu au-dessus.
Une ligne longue en capitales
d'or suit immédiatement le
tableau.
Au verso du même feuillet
^Pl. XIII), dans une arcature
ornée d'édicules et debout près
d'un autel sans symboles, une
jeune hile nommée Goda, ma-
lade depuis longtemps, ayant
fait faire un cierge à sa taille,
implore le ciel par l'intercession
de Radegonde. A mesure que
le cierge se consume, la fièvre
diminue peu à peu et disparaît
avec lui : a Cn/us ôe/ze/icfo /hyaêa -SH/r? /rfyora can(/eÔ3 )).
L'image mesure 0 ^ 116 X 0^ 140. Cepersonnage, détaché du cadre qui 1 entoure et du
texte qui commente son acte, est reproduit, sans indication de provenance, par W ille-
min dans ses AfonHmenês sur une planche portant comme titre de classe-
ment : orneme??^s c/u AU siéc/e ; et Pottier, qui rédigea le texte de cet
album, décrit ainsi le costume : a La figure de femme qui tient un cierge est vêtue
d'un accoutrement singulier qui semble indiquer un costume de voyage. Sur une
LE MANUSCRIT DE SAINTE RADEGONDE DE POITIERS
Au folio 36 (PI. XII)
une peinture à demi-page (0 ^ 140 X 0 ^ 112) représente
une barque conduite par Flo-
reius, qui pêchait pour l'abbaye
de Sainte-Croix. Assadli par la
tempête, celui-ci adjura la
sainte de venir à son aide et la
mer se calma aussitôt, <( mogr
nuôe, re&Aêa -serenû-
ôaYe, ca(/en^e,
Les cinq pêcheurs qui
montent la barque portent des
tuniques de couleurs diffé-
rentes. La barque est peinte
en rouge rehaussé d'or et le
fond est vert au ras de l'eau,
— à travers laquelle le peintre
nous montre naïvement des
poissons, — bleu au-dessus.
Une ligne longue en capitales
d'or suit immédiatement le
tableau.
Au verso du même feuillet
^Pl. XIII), dans une arcature
ornée d'édicules et debout près
d'un autel sans symboles, une
jeune hile nommée Goda, ma-
lade depuis longtemps, ayant
fait faire un cierge à sa taille,
implore le ciel par l'intercession
de Radegonde. A mesure que
le cierge se consume, la fièvre
diminue peu à peu et disparaît
avec lui : a Cn/us ôe/ze/icfo /hyaêa -SH/r? /rfyora can(/eÔ3 )).
L'image mesure 0 ^ 116 X 0^ 140. Cepersonnage, détaché du cadre qui 1 entoure et du
texte qui commente son acte, est reproduit, sans indication de provenance, par W ille-
min dans ses AfonHmenês sur une planche portant comme titre de classe-
ment : orneme??^s c/u AU siéc/e ; et Pottier, qui rédigea le texte de cet
album, décrit ainsi le costume : a La figure de femme qui tient un cierge est vêtue
d'un accoutrement singulier qui semble indiquer un costume de voyage. Sur une