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https://doi.org/10.11588/diglit.42051#0062
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ET POUR SA FEMME ISABELLE DE KIEVRAING
25
« — Qui est li peres, dont li nome ? »
Dame, Conrat Warnier l’apelent
Cil qui son nom a droit apelent ;
Et Conrardins a nom ses fis.
« Certes il est preus et gentis »,
Dist la Dame qui molt fu saige,
« Et de ces avantures sai-je.
Conté m’a-t-on trois fois ou quatre
Quand il s’ala l’autrier combatre
Encontre le roi de Béhaine
Avecques le roi d’Alemaigne.
Que ce fu uns des mieus faisans.
Certes il est preus et vaillans,
Et li en fes sueit bien le pere ; ,. .
Donques fait-il honor la mere,
Dist la Dame tout en riant. »
Ainsi aloient devisant,
La bone Dame et li hyraus. »
I
Dans une charte de 1294 1 Joffroy s’intitule lui-même : « Sires d’Aspremont et de
Kievraing. » D’après Butkens 2, il fut tué à la bataille de Courlray, en 1302.
Dans notre manuscrit, en plus des portraits non retouchés mentionnés ci-dessus, le
Chevalier est représenté dans cinq des grandes iniLiales 3, dans un médaillon 4 et dans
neuf dessins marginaux 5. Dans cinq6 de ceux-ci, il porte le surcot d’Aspremont, mais
l’écu de Kievraing. La Dame figure avec les armes de Kievraing dans six et peut-être
sept dessins marginaux 7. Dans toutes ces représentations les armoiries ont été recou-
productions de manuscrits à 'peintures, 1925.
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e dame qui sans doute veulent représenter celle qui nous occupe,
, se rencontrent aussi dans 11 grandes initiales8 et dans 21 des-
médaillons.
' v°, 31 v°, 32 v°, 33 v°, 53 v°, 91.
, 35 v°, 91.
v°, 30, 33 v°, 126.
’, 56, 67, 69 v", 108 v°, 112 v°, 125, 135, 138. Dans l’un d’eux (fol. 40 v°) elle porte
nanderait une explication ; au fol. 67 elle est à genoux devant sainte Cécile, et au
gnée d’une autre femme, peut-être sa fille.
°, 54 v», 64 v«, 68, 70, 74 v°, 78 v», 90 v», 93, 96, 99,107,110, 120, 123, 123 v°, 124 v»,
cit., p. 433, n° LXXX. Pour son sceau, voir de Raadt, op. cil., I, p. 175.
males généalogiques de la Maison de Lynden, 1626, p. 27.
, 121 v°.
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« — Qui est li peres, dont li nome ? »
Dame, Conrat Warnier l’apelent
Cil qui son nom a droit apelent ;
Et Conrardins a nom ses fis.
« Certes il est preus et gentis »,
Dist la Dame qui molt fu saige,
« Et de ces avantures sai-je.
Conté m’a-t-on trois fois ou quatre
Quand il s’ala l’autrier combatre
Encontre le roi de Béhaine
Avecques le roi d’Alemaigne.
Que ce fu uns des mieus faisans.
Certes il est preus et vaillans,
Et li en fes sueit bien le pere ; ,. .
Donques fait-il honor la mere,
Dist la Dame tout en riant. »
Ainsi aloient devisant,
La bone Dame et li hyraus. »
I
Dans une charte de 1294 1 Joffroy s’intitule lui-même : « Sires d’Aspremont et de
Kievraing. » D’après Butkens 2, il fut tué à la bataille de Courlray, en 1302.
Dans notre manuscrit, en plus des portraits non retouchés mentionnés ci-dessus, le
Chevalier est représenté dans cinq des grandes iniLiales 3, dans un médaillon 4 et dans
neuf dessins marginaux 5. Dans cinq6 de ceux-ci, il porte le surcot d’Aspremont, mais
l’écu de Kievraing. La Dame figure avec les armes de Kievraing dans six et peut-être
sept dessins marginaux 7. Dans toutes ces représentations les armoiries ont été recou-
productions de manuscrits à 'peintures, 1925.
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e dame qui sans doute veulent représenter celle qui nous occupe,
, se rencontrent aussi dans 11 grandes initiales8 et dans 21 des-
médaillons.
' v°, 31 v°, 32 v°, 33 v°, 53 v°, 91.
, 35 v°, 91.
v°, 30, 33 v°, 126.
’, 56, 67, 69 v", 108 v°, 112 v°, 125, 135, 138. Dans l’un d’eux (fol. 40 v°) elle porte
nanderait une explication ; au fol. 67 elle est à genoux devant sainte Cécile, et au
gnée d’une autre femme, peut-être sa fille.
°, 54 v», 64 v«, 68, 70, 74 v°, 78 v», 90 v», 93, 96, 99,107,110, 120, 123, 123 v°, 124 v»,
cit., p. 433, n° LXXX. Pour son sceau, voir de Raadt, op. cil., I, p. 175.
males généalogiques de la Maison de Lynden, 1626, p. 27.
, 121 v°.
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