Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1913

DOI Heft:
Nr. 1 (4 Janvier)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19770#0016
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LA CHRONIQUE DES ARTS

écrivains étrangers, tandis qu'eux-mêmes essaient
fréquemment de proclamer l'indépendance et même,
avec assez de présomption, la suprématie de l'école
anglaise. Je souhaite que l'auteur du présent vo-
lume, qui a une connaissance étendue de nos mo-
numents, veuille un jour consacrer un ouvrage à
la question de l'ensemble des relations entre l'art
français et l'art anglais. »

A Westminster, la sculpture est non moins in-
téressante que l'architecture. Là sont ensevelis
non seulement les rois, mais les grands hommes
de l'Angleterre, et je ne crois pas que rien au
monde donne une idée plus impressionnante de
sa grandeur que cet ensemble de tombes qui font
de la nef de l'église comme une voie triomphale.

Ici encore la France tient sa place. Il est très
intéressant de voir l'influence exercée au xvm8 siè-
cle par le sculpteur Roubillac, auteur dos tombeaux
du duc d'Argyll, de sir Peter Warren et de lady
Nightingale. C'est la même élégance, la même
distinction souveraine que nous trouvons à ce mo-
ment chez les Reynolds et les Gainsborough

L'ouvrage de M. Paul Biver, très documenté, est
le premier qui permette d'étudier en pleine con-
naissance de cause cette église do Westminster
qui est en même temps la Sainte-Chapelle et le
Panthéon de l'Angleterre.

Marcel Reymond.

Allgemeines Lexikon der bildendsn Kiinstler

unter Mittwirkung von mehr als 300 Fachge-
lehrten, herausgegcben von Uerigii Thieme.
T. VII (Cioffî-Cousyns). Leipzig, E.-A. Seemann,
1912. Un vol. in-8°, 604 p.

Le tome VII de l'importante publication que nous
avons signalée déjà est tout à fait digne dos pré-
cédents ; on no trouverait guère d'artiste qui y ait
été omis, quelque secondaire qu'il fût, et les noti-
ces sont toujours rédigées avec un sentiment très
juste des proportions, une grande;sûreté d'érudition
et dos bibliographies très complètes. Nous y ren-
controns des notices sur Givitale (par Mlle Schott-
mûller), Clodion, les Colombe, Jean Cousin (Stein),
les Clouet, Corneille de Lyon (Dimier), Jacques
Goene (L. Baer), Couder (Peacock), Constablo (Hol-
mes), Cornélius (K. Simon), Corot (Cornu), le Cor-
rige (Gronau), Pierre do Cortone (Pollak), Robert
de Gotte (Volhner), Courbet (Grautofï), les Goustou
(Audin). On voit que les artistes français tiennent
dans ce volume une place considérable. Le Lexi-
kon est un instrument de travail indispensable qui
résume d'innombrables volumes de littérature et
de documents et y renvoie.

.-a_^j^?~tr***iHr~^a._5»-

NÉCROLOGIE

Nous avons le bien vif regret d'apprendre la
mort de notre distingué collaborateur, le baron
Roger Portalis, décédé la semaine dernière au
château de Thielle (Suisse). Petit-neveu du grand
jurisconsulte et fils du conseiller d'Etat et procu-
reur général Auguste Portalis, le baron Roger
Portalis s'était acquis une autorité incontestée do
fin connaisseur dans Tart du dix-huitième siècle
et aussi d'écrivain d'art : on lui doit de belles et
définitives études sur Claude Hoin (1899) et sur
Mm> Labille-Guiard (1901) parues dans notre Ga-
zette, sur FBaganard, à l'éclatante faveur du-

quel il avait puissamment contribué, et en dernier
lieu sur Danloux dans un magnifique ouvrage
dont la Gazette a naguère rendu compte (1) et
qu'avait édité la Société des Bibliophiles français,
dont il était un des plus anciens membres. Il
a publié également nombre d'articles, entre autres,
dans notre Gazette, sur La Collection Walferdin
et ses Pragonard (1880), Les Peintures décorav
tives de Frat/onard et les panneaux de Grasse
(1885), La Gravure en couleurs (1888 à 1890),
L'Exposition rétrospective de la Ville de Paris
en 1900, L'Exposition de l'Enfance (1901). Il
laisse le souvenir d'un parfait galant homme qui
ne sera pas moins regretté que l'érudit.

En décembre 1912 est mort à Paris le peintre et
lithographe Auguste-Alexandre Hirch. Né à
Lyon le 8 juillet 1833, il entra à l'École des Beaux-
Arts en avril 1856 et fut élève de Vibert, Flandrîti
et Gleyre. Il s'était acquis une véritable noto-
riété comme peintre de portraits et aussi comme
peintre d'histoire et de sujets religieux. Il avait
obtenu une mention honorable en 1889, une autre
mention honorable à l'Exposition Universelle de
la même année, et une médaille de bronze à celle
de 1900. Il avait été décoré en 1889.

MOUVEMENT DES ARTS

Objets d'art et d'ameubleme'ht du XVIIIe siècle
appartenant à divers amateurs
Vente faite à l'Hôtel Drouot, salle 6, le 13 décem-
bre 1912, par M" Lair-Dubreuil et MM. Pauline
et Lasquin.

Tableaux, dessins, gouaches. — 8. David (Ecole
de L.). Portrait de femme : 2.600. — 17. Greuze.
Les Gourmands surpri?, dessin : 2.600.

Porcelaines et faïences. — 34. Bellevue, près
Toul. Deux groupes en faïence fine décorée en cou-
leur : jardinier appuyé sur sa bêche, fontaine en
forme de colonne et accessoires. L'autre groupe :
chasseur derrière une fontaine épiant une jeune
fillo : 4.100.

Porcelaines de Saxe. — 69. Apollon sur un
char dans les nuages. Décor en dorure et couleur,
et quatre chevaux : 4.000.

Porcelaines de Sèvres. — 73. Groupe en ancieu
biscuit pâte tendre : le Goûter champêtre : 4.900.

— 74. Deux statuettes en ancien biscuit pâte ten-
dre : jardinier et jardinière : 2.450.

Porcelaines montées. — 75. Chine. Deux flam-
beaux, bouddhas aecroupis. en ancien céladon
bleu turquoise; terrasse,bronze. Ep.L. XV: 5.000.

— 76. Chine. Ecritoire, personnage en céladon cra-
quelé et hotte; terrasse bronze doré, style chinois.
Ep. L. XV : 2.600. — 77. Saxe. Deux candélabres
à groupe en ancienne porcelaine; terrasse bronze
doré. Ep. L. XV : 18.200. — 80. Sèvres (?). Paire
de vases couverts, émaillés bleu uni; monture
bronze ciselé et doré. Ep. L. XVI : 2.300. — 81.
Sèvres-Vincenneg. Plat ovale à ornements en re-
lief, hachures bleues; roses et or, oiseaux dans des
paysages. Marque au point; moulure en argent :
2.855.

Orfèvrerie. — 90. Aiguière, argent ciselé et
gravé. Vieux Paris. Ep. L. XV : 2.005.

(1) V. Gazette des Beaux-Arts, 1911, t. I, p. 224.
 
Annotationen