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Cagnat, René; Goyau, Georges
Lexique des antiquités romaines — Paris, 1895

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https://doi.org/10.11588/diglit.18086#0223
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PALM

206

PAPP

de dessus {amictus}. On la portait
soit en la drapant â pet
la toge, soit en s'en en¬
veloppant entièrement
comme on fait encore
aujourd’hui avec l’ample
manteau italien, soit en
la disposant sur les épau¬
les comme un châle et
en l’agrafant sur l'épaule
ou la poitrine par une
ftbula (fig. 228). Avec Je
pallium, les Romains
portaient les chaussures
grecques, notamment la
crepida, au lieu du calceus. Les fem-
mes se revêtaient du pallium, comme
les hommes;
2° Par extension, tout vêtement am-
ple , toute couverture, couvre-pied,
drap mortuaire, tenture d’appartement,
etc. G. M.
Palma. 1° Paume de la main, et,
par extension, la main. Par suite, la
partie plate et élargie d'un instrument,
pale de la rame ;
2° Palmier; palme ou branche de
palmier; donnée en récompense aux
vainqueurs des jeux et du cirque, et
devenue par su
victoire.
Palm u1a.
Pale de la rame.
G. M.
Palndamen-
tuin. Manteau
distinctif du gé¬
néral en chef.
C’était une sorte
de saçjum, mais
d’étoffe plus
line, plus ample,
tombant j us-
qu’aux genoux et
de couleur pour¬
pre (fig. 229). Le
général en chef

le revêtait solennellement au Capitole,
à son départ, et cessait de le porter
une fois la campagne finie. Sous l’Em-
pire, il fut réservé à l'empereur qui
seul avait le commandement suprême
des armées {imperium') et devint le
signe distinctif de la dignité impé-
riale. G. M.
Pains. Pieu ou mât qui servait de
cible aux soldats, dans les exercices de
tir. Il était planté en terre et les Ro-
mains y devaient planter leurs traits.
Cet exercice s'appelait palaria. G. M.
Panarinui. Sorte de garde-manger
où l’on conservait le pain, ou encore
panier dans lequel on transportait le
pain.
Pancratiasta. Athlète dont la spé-
cialité était le pancrace {pancratium},
combat gymnique d’origine grecque,
devenu très à la mode à Rome après
Caligula. Le pancrace réunissait la
lutte au pugilat, mais à un pugilat sans
cestes (Voir Caestus, 3). Les combattants
avaient le droit d’employer toutes sor-
tes de moyens pour vaincre leur en-
nemi. Ils combattaient nus, les che-
veux ramenés en chignon {cirrus) sur
l’occiput. P.
Pantoniinius. Sorte de représen-
tation dramatique, né des cazztica chan-
tés (Voir Canticum). Dès la fin de la
République, la pantomime forme un
genre indépendant. Pendant que le
texte du drame, composé d'après des
tragédies connues, était chanté avec
accompagnement de flûte par un ou
plusieurs artistes, un acteur mimait
sur la scène par ses gestes et ses atti-
tudes les paroles du chanteur: c’étaient
généralement des scènes d’amour. Sous
l'Empire, Bathyllos d’Alexandrie et
Pylade s'illustrèrent comme pantomi-
mes et portèrent le genre à sa perfec-
tion. P.
Pappus. Personnage de l'Atellane
(Voir Atellana fabula). C’était un vieil-


:, le symbole de la
G. M.

Fig. 229.
 
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