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dance , donnent, en France , le mouvement
& la vie au Corps national. L’un, qui déli-
bère & qui décide , peut être assimilé à
la Volonté; on peut comparer l’autre aux
Bras, qui agissent & qui exécutent.
L’aéfion des Bras ess incertaine, hazar-
dée, souvent nuisible quand elle n’ess pas
éclairée ni déterminée par la Volonté ; &
la Volonté est nulle & sans effet, quand les
Bras se resusent à son impulsion.
Ainsi, l’harmonie & la force naissent de
leur correspondance réciproque & de leur
mutuelle intelligence; le désordre, la con-
susion , la foiblesse, sont les suites inévitables
de leur désunion & de leur discorde.
Pour que la Machine politique fût bien
constituée , il falloit que la Volonté fut dis-
tinguée de l’Aftion, comme la cause l’est
de son effet; & leur influence mutuelle,
pour être libre , entière , consiante, effi-
cace , exigeoit des Moteurs différens, plutôt
que dissembiables.
Aussijdans l’Etat, le Pouvoir îégissatif ce le
'Pouvoir exécutif dissérent-üs nécessairemen.t
Fon de l’autre, sans cesser d’être essëntiellêf-
xnent unis ; & c’est de la perpétuelle & inal-
térable égalité de leurs impulsions récipro-
ques,, que dérivent la vigueur & l’embon-
point du Corps national.
De ces principes généraux découlent
toutesîës vérités constitutionnelles qui doi-
dance , donnent, en France , le mouvement
& la vie au Corps national. L’un, qui déli-
bère & qui décide , peut être assimilé à
la Volonté; on peut comparer l’autre aux
Bras, qui agissent & qui exécutent.
L’aéfion des Bras ess incertaine, hazar-
dée, souvent nuisible quand elle n’ess pas
éclairée ni déterminée par la Volonté ; &
la Volonté est nulle & sans effet, quand les
Bras se resusent à son impulsion.
Ainsi, l’harmonie & la force naissent de
leur correspondance réciproque & de leur
mutuelle intelligence; le désordre, la con-
susion , la foiblesse, sont les suites inévitables
de leur désunion & de leur discorde.
Pour que la Machine politique fût bien
constituée , il falloit que la Volonté fut dis-
tinguée de l’Aftion, comme la cause l’est
de son effet; & leur influence mutuelle,
pour être libre , entière , consiante, effi-
cace , exigeoit des Moteurs différens, plutôt
que dissembiables.
Aussijdans l’Etat, le Pouvoir îégissatif ce le
'Pouvoir exécutif dissérent-üs nécessairemen.t
Fon de l’autre, sans cesser d’être essëntiellêf-
xnent unis ; & c’est de la perpétuelle & inal-
térable égalité de leurs impulsions récipro-
ques,, que dérivent la vigueur & l’embon-
point du Corps national.
De ces principes généraux découlent
toutesîës vérités constitutionnelles qui doi-