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Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 1,3): Collection de mémoires sur l'orfévrerie ... : 3 — Paris, 1853

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https://doi.org/10.11588/diglit.33562#0084
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74

MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.

€$T eRFGPB E
O

clercs ou moines de Frisingue unis de prières avec ceux de Reichnau ; si ie nom d'Hitto n'y
iigure pas, ou du moins n'y figure pas avec ie titre d'évêque, ce titre y est donné à son pré-
décesseur Hatto, et à son successeur Erchambert; on y trouve les noms de sa sœur Cotezdiu,
et de son annaiiste Cozroh, ainsi que ceiui d'un Luitpreht
^--- Erchambert, que je viens de nommer, s'occupe des écoies
de sa cathédrale et élève auprès d'elle, en l'honneur de
S. Pierre, une petite église qui n'existe plus. Son tombeau,
transféré de là à Notre-Dame, se voit encore dans la nef;
mais il est évident que la figure est du quatorzième siècle,
et peut-être a-t-elle.a été retouchée au dix-septième. On
lit autour :
Est Erchampertus hac presut in ede seputtus
Atquc coopertus saxo de paupere natns C
L'épitaphe de l'évêque suivant, nommé Anno (855
— 875), nous apprend qu'il agrandit le vaisseau de son
église :
Junxit oves agno cotmnissas septimus Anno
Auxit et hanc autant primitus exignam.
Cet Anno paraît avoir été un protecteur distingué des
arts : c'est à lui que s'adresse le pape Jean VI11 pour
avoir des orgues et un artiste habile à les toucher^.
L'évêque Arnould (875 — 883) eut à terminer les tra-
vaux d'Anno dans sa cathédrale; mais à peine cette re-
construction était-elle achevée qu'un incendie détruisait
l'édifice. Yaldo (883—906) le releva et l'enrichit. On lui
doit un livre d'évangiles écrit en langue théotisque par le
prêtre 8igefrid.


* /. c. T. it. D:'s.s. i, p. xt : insO'twt. Mtt. .'
Nomina fratrunt de Frisingum.
2 Cette pierre a été pubüée par M. de Hefncr, L c. Pt. x,
sous !e titre de : Tracht eines bischofs unt 1^00. On !it au-
jourd'hui au iieu d'Erchatnpertus E? et au tieu
de natus nuto. Est-ce Tutiio ie nom du scuip
teur?
Act. M. J3e?t. m. p. i. nxxn. La
première mention qui ait été faite des orgues de métat
remonte à Lan 757. Constantinus imperator, rapporte

Eginhat'd, Pipino régi mutta missit tnunera, inter quæ et or-
gana, quæ ad eum in compendio vida pervenerunt.
—Watafrid Strabon contirme quccet instrument fut apporté
en France de i'Orient, qui se faisait gioire de Lavoir inventé :
Est atia de parte nitens fuigore corusco
Auratus diseur) it cques, comitante pedestri
Agmine : tintinn))tn ([uidam, quidatn organa [)u]sa)it.
Dutcemetos tantum \anas detuderc inentes
Cœpit, ut ))na suis decedens sensibus, ipsam
Femina perdiderit vocum duicediiie vitam.
Cedant magna tui super hæc figmenta cotossi,
 
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