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RÉFUTATION DES ERREURS DE M.

LIRRL

Motifs qui ont déterminé in priorité donnée au sujet du premier mémoire. — M. Libri : quaiités qui distinguent son
ouvrage. — Préjugés qui déparent et faussent souvent ses travaux historiques. — Opinion du journai de i'fMsh'McMou
pMMùyne sur son Htstofre des sofewees matâémafî'gMes, etc. — Espèce d'examen qu'on se propose d'en faire ici. — Extraits
du premier volume. — Passages sur ie moyen âge en particuiier. — Morceaux qui semblaient promettre une apprécia-
tion plus juste et plus généreuse. — Un mot sur les bibliothèques ecclésiastiques des premiers siècles. — Projet d'une
notice sur les bibliothèques du moyen âge.
1.


n commençant la critique de M. Libri par celle d'un
opuscule de M. Letronne, je crois m'être conformé
à l'ordre des temps comme à celui des idées, aussi
bien qu'à la marche suivie par M. Libri lui-même,
qui invoque le témoignage de son docte collègue
dès les premières pages de son Æsàwr. Je ne pou-
vais d'ailleurs, avec le but que je me propose, laisser
passer une accusation d'ignorance portée si affir-
mativement contre les docteurs des premiers siècles
chrétiens ; Leibnitz n'était pas plus endurant à ce
sujet, lui qui écrivait à un autre protestant* : " Je
K suis, Monsieur, de la partie avec vous, contre
K ceux qui s'émancipent de maltraiter les Pères en
K toute occasion... Le mépris des Pères, poussé à ou-
<( trance, rejaillit sur la religion chrétienne; et si
K elle n'a jamais eu de propagateurs véritablement pieux et éclairés, quelle opinion en
t< doit-on avoir ? o

IL
Venons-en à l'ouvrage qui est l'objet direct de ces articles. Et comme il pourra nous
occuper quelque temps, des éclaircissements une fois donnés sur la nature et l'esprit de ce
livre ne seront point de trop. L'NMfrùr vcàvie&s' ru V/a/?'c s'ouvre par un
discours où l'auteur se propose une œuvre assez distincte de l'ouvrage lui-même. Là,
traçant d'abord le tableau des époques principales qui dominent l'histoire littéraire de
tous les peuples, sous le rapport des sciences physiques et mathématiques, il élève comme

1. lettre à Veysstëre & Laeroxe. Opp., t. V, p. 48t. des vieux écrivains ecclésiastiques; mais ii gardait parfois
Ce n'est pas que Lacroze fût partisan tout à fait à outrance quelque mesure dans son protestantisme de défroqué.
 
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