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https://doi.org/10.11588/diglit.25535#0090
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tif & Mn Formey a joint une préface très intéressante à l’ouvrage de ce
dernier. En general tous donnent de très bonnes subdivisions de ce
qui conslitue le Beau: Us présentent h cet égard des observations criti-
ques fort saines & fort estimables, maïs aucun n’enseigne d’une maniè-
re positiye ce qu’est proprement ce qui conslitue enfin le Beau dans
la Sculpture ou l’Architecture ; & s’ils en parlent quelque sois ce n’esb ja-
mais que par comparaîson & d’après le sentiment des autres. Il ne s’agit
pas seulement dans la représentation d’un fait hislorique, d’un paysage
ou d’une marine, maïs dans celle de grouppes isolés, même de Am-
ples figures, de pouvoir y diltinguer le Beau dans l’ordonnance, d’avec
la beauté naturelle & celle d’exécution, celt à dire, en général il faut
pouvoir dïstinguer le Beau Poétique du Beau Phyjîque. Le premier com-
me la Poësie a les mêmes réglés à suivre, le sécond concerne la beau-
té extérieure des formes, dont la perfection ne peut gueres être sou-
mise a des définitions, comme nous le démontrerons dans une dis-
iertation particulière sur le Beau Physique; enfin le Beau ou Mechani-
que de l’exécution ne peut etre apprécié & connu que par une prati-
que suivie de l’Art.
Les Philosôphes ont poussé plus loin, & ils ont recherché ce qui ex-
cite en nous le sentiment du Beau, ce qui nous fait choisir le Beau.
Cependant ils ont raisonné d’une manière plus profonde que sà-
tisfaiOmte sur F Idée du Beau. L’illustre Edm. Burke a établi avec
beaucoup de Clarté dans sa belle Dissertation sur le Sublime que tout ce
qui excite en nous la terreur ou l’admiration conslitue dans la Nature
comme dans les productions de l’Art le véritable Beau ; cependant que
le Beau n’esl aucunement fondé sur des ' réglés de proportion ou d’ana-
logie.
tif & Mn Formey a joint une préface très intéressante à l’ouvrage de ce
dernier. En general tous donnent de très bonnes subdivisions de ce
qui conslitue le Beau: Us présentent h cet égard des observations criti-
ques fort saines & fort estimables, maïs aucun n’enseigne d’une maniè-
re positiye ce qu’est proprement ce qui conslitue enfin le Beau dans
la Sculpture ou l’Architecture ; & s’ils en parlent quelque sois ce n’esb ja-
mais que par comparaîson & d’après le sentiment des autres. Il ne s’agit
pas seulement dans la représentation d’un fait hislorique, d’un paysage
ou d’une marine, maïs dans celle de grouppes isolés, même de Am-
ples figures, de pouvoir y diltinguer le Beau dans l’ordonnance, d’avec
la beauté naturelle & celle d’exécution, celt à dire, en général il faut
pouvoir dïstinguer le Beau Poétique du Beau Phyjîque. Le premier com-
me la Poësie a les mêmes réglés à suivre, le sécond concerne la beau-
té extérieure des formes, dont la perfection ne peut gueres être sou-
mise a des définitions, comme nous le démontrerons dans une dis-
iertation particulière sur le Beau Physique; enfin le Beau ou Mechani-
que de l’exécution ne peut etre apprécié & connu que par une prati-
que suivie de l’Art.
Les Philosôphes ont poussé plus loin, & ils ont recherché ce qui ex-
cite en nous le sentiment du Beau, ce qui nous fait choisir le Beau.
Cependant ils ont raisonné d’une manière plus profonde que sà-
tisfaiOmte sur F Idée du Beau. L’illustre Edm. Burke a établi avec
beaucoup de Clarté dans sa belle Dissertation sur le Sublime que tout ce
qui excite en nous la terreur ou l’admiration conslitue dans la Nature
comme dans les productions de l’Art le véritable Beau ; cependant que
le Beau n’esl aucunement fondé sur des ' réglés de proportion ou d’ana-
logie.