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https://doi.org/10.11588/diglit.42773#0311
de l'égypte. années 1906 et 1907
261
chacal entourent Isis. Entre Osor-Hapi et [sis est Horus
l’enfant, de taille réduite ».
11 serait extrêmement difficile de résumer en quelques
lignes les résultats des importantes fouilles de Flinders
Petrie1 au Sinaï. L’exploration du temple de Serabit el
Khadem a révélé ce fait que le sanctuaire présentait toute
une série de caractères qui le rattachent au temple sémi-
tique. La présence des pierres levées autour du temple, des
huttes à incubation, les offrandes brûlées, les bassins à ablu-
tions sont successivement étudiés et donnent lieu à des
rapprochements toujours ingénieux, sinon toujours convain-
cants. Un chapitre consacré aux questions chronologiques
contient des remarques à noter sur la fête de Heb sed ou de
divinisation des rois vivants. Un autre chapitre, basé sur les
conditions d’existence au Sinaï, propose une explication nou-
velle du dénombrement des Hébreux. Les chiffres des mille
seraient indépendants des chiffres des centaines et unités et
il faudrait lire en conséquence, par exemple : Ruben, 46 tentes,
comprenant 500 personnes... et ainsi de suite. Le total des
Hébreux au Sinaï serait de 5.550 ou 5.730 personnes.
La comparaison d’un passage du texte magique de Londres
et Leiden, où le magicien fait allusion à un mythe, avec
« l’hymne de l’âme » des Actes de Thomas, permet à U. Reit-
zenstein2 de montrer l’influence de la littérature reli-
gieuse de l’Égypte sur les pays voisins et sur la litlérature
chrétienne.
Je n’ai pas vu la thèse de A. Rcjsch ’ sur Sérapiset lsis dans
les cultes de la Grèce.
1) W. M. Flinders Petrie, Researches in Sinai, with chapters by C. T.
Currelly. Londres, Murray, 1906, 8°, xxm, 280 pp. avec 186 illustrations et
4 cartes.
2) R. Reitzensteia, zwei helknistische Uymnen, dans YArchiv fur Religions
wissensch'ift, VIII, 1905, pp. 167-190.
3) A. Rusch, de rapide et Iside in Græcia cullis. Berliner Inauguraldis-
sertation. Berlin, 1906, 8°, 86 pp.
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chacal entourent Isis. Entre Osor-Hapi et [sis est Horus
l’enfant, de taille réduite ».
11 serait extrêmement difficile de résumer en quelques
lignes les résultats des importantes fouilles de Flinders
Petrie1 au Sinaï. L’exploration du temple de Serabit el
Khadem a révélé ce fait que le sanctuaire présentait toute
une série de caractères qui le rattachent au temple sémi-
tique. La présence des pierres levées autour du temple, des
huttes à incubation, les offrandes brûlées, les bassins à ablu-
tions sont successivement étudiés et donnent lieu à des
rapprochements toujours ingénieux, sinon toujours convain-
cants. Un chapitre consacré aux questions chronologiques
contient des remarques à noter sur la fête de Heb sed ou de
divinisation des rois vivants. Un autre chapitre, basé sur les
conditions d’existence au Sinaï, propose une explication nou-
velle du dénombrement des Hébreux. Les chiffres des mille
seraient indépendants des chiffres des centaines et unités et
il faudrait lire en conséquence, par exemple : Ruben, 46 tentes,
comprenant 500 personnes... et ainsi de suite. Le total des
Hébreux au Sinaï serait de 5.550 ou 5.730 personnes.
La comparaison d’un passage du texte magique de Londres
et Leiden, où le magicien fait allusion à un mythe, avec
« l’hymne de l’âme » des Actes de Thomas, permet à U. Reit-
zenstein2 de montrer l’influence de la littérature reli-
gieuse de l’Égypte sur les pays voisins et sur la litlérature
chrétienne.
Je n’ai pas vu la thèse de A. Rcjsch ’ sur Sérapiset lsis dans
les cultes de la Grèce.
1) W. M. Flinders Petrie, Researches in Sinai, with chapters by C. T.
Currelly. Londres, Murray, 1906, 8°, xxm, 280 pp. avec 186 illustrations et
4 cartes.
2) R. Reitzensteia, zwei helknistische Uymnen, dans YArchiv fur Religions
wissensch'ift, VIII, 1905, pp. 167-190.
3) A. Rusch, de rapide et Iside in Græcia cullis. Berliner Inauguraldis-
sertation. Berlin, 1906, 8°, 86 pp.