IO COURS
cément du siècle actuel, que les ouvrages trai-
tant de l'architecture religieuse du moyen âge
commencèrent à devenir moins rares en An-
gleterre. Je ne connais pas tous ceux qui ont
vu le jour à cette époque, mais je crois être à
même de citer les plus intéressants et les plus
estimés.
En 1806 , M. Ring publia la quatrième et
dernière partie de son grand ouvrage qu'il con-
sacra toute entière à l'architecture religieuse (1).
La profonde érudition dont l'auteur fait preuve
dans ce volume comme dans les autres le rend
sans doute fort intéressant à beaucoup d'égards,
mais on ne saurait trop se défier des opinions
qu'il renferme sur les caractères distinctifs
de l'architecture antérieure à la conquête de
l'Angleterre par les Normands ; elles ne re-
posent que sur des suppositions évidemment
fausses, et l'auteur paraît avoir été dominé par
l'esprit de système qui l'a quelquefois égaré
dans les autres parties de ses recherches. Son
ouvrage est d'ailleurs incomplet et ne contient
presque rien sur l'architecture à ogives.
La même année 1806 vit naître un travail
moins étendu que le précédent , par le révé-
(1) Munimenta antiqua , tome iv, in-f". de 279 pages , orné
de 58 planches.
cément du siècle actuel, que les ouvrages trai-
tant de l'architecture religieuse du moyen âge
commencèrent à devenir moins rares en An-
gleterre. Je ne connais pas tous ceux qui ont
vu le jour à cette époque, mais je crois être à
même de citer les plus intéressants et les plus
estimés.
En 1806 , M. Ring publia la quatrième et
dernière partie de son grand ouvrage qu'il con-
sacra toute entière à l'architecture religieuse (1).
La profonde érudition dont l'auteur fait preuve
dans ce volume comme dans les autres le rend
sans doute fort intéressant à beaucoup d'égards,
mais on ne saurait trop se défier des opinions
qu'il renferme sur les caractères distinctifs
de l'architecture antérieure à la conquête de
l'Angleterre par les Normands ; elles ne re-
posent que sur des suppositions évidemment
fausses, et l'auteur paraît avoir été dominé par
l'esprit de système qui l'a quelquefois égaré
dans les autres parties de ses recherches. Son
ouvrage est d'ailleurs incomplet et ne contient
presque rien sur l'architecture à ogives.
La même année 1806 vit naître un travail
moins étendu que le précédent , par le révé-
(1) Munimenta antiqua , tome iv, in-f". de 279 pages , orné
de 58 planches.