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Chantre, Ernest
Mission en Cappadoce: 1893 - 1894 — Paris, 1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.4617#0147
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Mm m m -l11

STATION NÉOLITHIQUE 129

dernier hièron pourrait être identifié avec Kisken, village situé à i kilomètre envi-
ron de celui deFeraktin.

Dans toute cette région, les tertres ou tells sont fort nombreux et aucun n'a été
ouvert jusqu'à ce jour. En attendant leur exploration, cette identification me paraît
fort acceptable. Si quelque découverte venait plus tard confirmer cette manière de
voir, un autre résultat qu'elle, apporterait serait d'expliquer l'origine d'une partie
de ces ex-voto en bronze que les habitants du pays d'Everek possèdent en si grand
nombre, et dont ils refusent de faire connaître la provenance. Il est probable, en effet,
que beaucoup de ces figurines que nous avons acquises dans cette localité viennent
non seulement de Feraktin, mais d'un centre religieux qui devait se trouver dans

son voisinage.

STATION NÉOLITHIQUE

Durant mes diverses explorations dans l'Asie occidentale, j'ai recueilli des
vestiges nombreux de l'âge de Ja pierre. Mais aucune région, à part celle de
l'Euphrate moyen, dans sa traversée deBirédjik, ne m'a offert autant de spécimens
de cette période préhistorique que la Cappadoce méridionale.

La plupart des objets collectionnés jusqu'à ce jour dans ces pays sont des haches
faites de. roches dures de nature assez variée et soigneusement polies comme celles
des dolmens et des palafittes. Elles ont été récoltées isolément et semblent provenir,
le plus souvent, de stations néolithiques dont les autres éléments : foyers, pote-
ries, etc., ont été dispersés. Je n'ai eu la bonne fortune de trouver en place, en
dehors des couches profondes du tell de Kara-Euyuk, qu'une seule de ces stations :
celle de la rive droite du Zamanti-sou, à quelque distance du pont de Feraktin. C'est
durant une halte que nous fîmes en 1893, en allant de Bech-Kardach à Azou-guzel
où nous attiraient les curieuses grottes artificielles creusées à l'époque byzantine
dans la montagne de ce nom, que nous fîmes cette découverte. Dans les alluvions
formant les berges de la rivière, peu escarpées sur ce point, on apercevait çà et
là et sur un espace d'un kilomètre environ, de petits amas de terre noire
contenant des os brûlés, des débris de poteries grossières, d'innombrables éclats
d'obsidienne taillés en forme de couteaux, de grattoirs, de scies et de flèches,
accompagnés de nucléus et de rejets de fabrication, enfin des pendeloques et des
haches en pierre dure polie. Les poteries étaient trop brisées pour que l'on pût
reconstituer des vases ou même se rendre compte de leurs formes primitives.

MISSIONS EN CAPPADOCE

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