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Chapuy, Nicolas-Marie-Joseph [Ill.]
Cathédrales françaises: Vues pittoresques de la cathédrale d'Orléans: et détails remarquables de ce monument — Paris, 1825

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https://doi.org/10.11588/diglit.1579#0015
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( '5 )
gnifique Jubé construit en marbre sur les dessins de Jules Hardouin
Mansard en 1690 et orné de statues et de vases de la plus grande
beauté (1). Les grilles et les fermetures des chapelles étaient également
estimées; enfin, le chœur était décoré de stalles superbes en menui-
serie, dont les panneaux sculptés par le célèbre Dugoullon, représen-
( aient divers attributs religieux cl des sujets de la Vie de Jésus-Christ (2),
et d'un autel en marbres précieux enrichi de bronzes dorés, travailles
par Vassé. Ces chefs-d'œuvre ont disparu à 1*exception d'une fort belle
statue de la Vierge, sculptée par Bourdin , artiste d'Orléans, ( dans la
chapelle de la Vierge). La chaire que l'on voit aujourd'hui a été exé-
cutée avec goût par M. Romagncsy jeune, sur les dessins de M. Pagot;
les grilles et les stalles qui régnent autour du chœur répondent peu à
la majesté de l'édifice.

Lors des travaux de la nouvelle halle au blé, construite dans l'empla-
cement de l'ancien grand cimetière, les restes de Pothier, inhumés
dans celle enceinte le 4 Mars 1772, en furent exhumés et transférés
en grande pompe dans l'église Sainte-Croix où ils furent déposés le
17 Novembre i8a5 , dans la travée à gauche auprès de la porte latérale
qui conduit à l'évêehé.

Dans l'une des chapelles on remarque aussi le tombeau de M. de
Varicourt, décédé évèque d'Orléans, le 9 Décembre 1822, et membre
de la Société royale des sciences de cette ville. Ce prélat, si distingué
par ses belles qualités, a laissé des souvenirs ineffaçables dans le cœur
des Orléanais. A peu de dislance reposent les restes de Mmc. la comtesse
de Clioiseul-d'AilIecourt, épouse de l'ancien Préfet du Loiret, et que
sa bienfaisance avait fait surnommer la mère des malheureux.

L'Église d'Orléans a été illustrée par plusieurs prélats et saints per-
sonnages de haute réputation : Eusèbe, Ancelme, Théodoric, Arnoult et
autres , ne furent pas moins recommandables par leur science que par
leurs vertus. Ungrand nombre de conciles où furent agitésles points les

(1) On peut consulter sur toutes les dimensions détaillées de l'église d'Orléans, la notice publiée
en 1818, par M. l'abbé Dubois," qui donne sur cet objet les iri^cigncmeiis les plus étendus.

(2) Elles ont été vendues pour le prix de bois à brûler, les panneaux sculptés ont seuls été
conservés.
 
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