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Deux bas-reliefs en argent, de Germain, orfèvre, représentant
le martyre de saint Potentien et un trait de la vie de saint Savinien.
Une boîte ou coffret à plusieurs pans sculptés, à figures, ouvrage
du onzième ou douzième siècle.
Deux grands bas-reliefs en argent, de 18 pouces de large sur y de
hauteur, l'un représentant saint Loup éteignant l'incendie de Melun,
et l'autre le même guérissant les malades.
Le fauteuil de saint Loup, en bois de chêne, qm sert de chaire
pontificale pour la prise de possession des évêques, etc., etc.
Le siège de l'église de Sens a été long-temps un des plus impor-
tans de la France, et un des plus recherchés, soit par sa position, soit
par ses prérogatives. Un grand nombre de conciles célèbres y ont été
tenus, dont on trouve un catalogue chronologique fort curieux dans la
notice de M. Tarbé, particulièrement celui où saint Bernard fit cen-
surer Abeilard'en n4o. Cette assemblée mémorable était nombreuse ;
le roi Louis-le-Jeune y assista accompagné de Thibaud, comte de
Champagne, et du comte de Nevers et autres, tous prélats de la
province. Samson, archevêque de Rheims y vint avec ses trois suf-
fragans. On y voyait encore, avant la révolution , la chaire, très-
curieuse par elle-même, où saint Bernard avait combattu le mal-
heureux Abeilard.
Deux bas-reliefs en argent, de Germain, orfèvre, représentant
le martyre de saint Potentien et un trait de la vie de saint Savinien.
Une boîte ou coffret à plusieurs pans sculptés, à figures, ouvrage
du onzième ou douzième siècle.
Deux grands bas-reliefs en argent, de 18 pouces de large sur y de
hauteur, l'un représentant saint Loup éteignant l'incendie de Melun,
et l'autre le même guérissant les malades.
Le fauteuil de saint Loup, en bois de chêne, qm sert de chaire
pontificale pour la prise de possession des évêques, etc., etc.
Le siège de l'église de Sens a été long-temps un des plus impor-
tans de la France, et un des plus recherchés, soit par sa position, soit
par ses prérogatives. Un grand nombre de conciles célèbres y ont été
tenus, dont on trouve un catalogue chronologique fort curieux dans la
notice de M. Tarbé, particulièrement celui où saint Bernard fit cen-
surer Abeilard'en n4o. Cette assemblée mémorable était nombreuse ;
le roi Louis-le-Jeune y assista accompagné de Thibaud, comte de
Champagne, et du comte de Nevers et autres, tous prélats de la
province. Samson, archevêque de Rheims y vint avec ses trois suf-
fragans. On y voyait encore, avant la révolution , la chaire, très-
curieuse par elle-même, où saint Bernard avait combattu le mal-
heureux Abeilard.