Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Chapuy, Nicolas-Marie-Joseph [Ill.]
Cathédrales françaises: Vues pittoresques de la cathédrale de Dijon: et détails remarquables de ce monument — Paris, 1829

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1588#0018
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
. < i3 )

Les maires de Dijon avaient coutume, à leur installation , de venir
prêter serment dans cette église ; et ce fut dans l'une de ces chapelles
que Pierre de Beaufrémont, comte de Charni, et les douze chevaliers,
qui avaient tenu avec lui le pas d'armes de Marsannay, en i443 , vin-
rent offrir et déposer leur écu et leur lance , où on les voyait encore
suspendus dans la chapelle de la Vierge avant la révolution (1). Plu-
sieurs curés, recommandables par leur science, leurs travaux littéraires
et apostoliques , leur piété et leurs vertus , sont en vénération dans
l'histoire de la paroisse de Notre-Dame, et les habitans ont particuliè-
rement conservé la mémoire de Thomas Ghaudot, Jacques Genreau ,
Louis Ganelet et Joseph Gaudrillet, ce dernier, en 1733, publia en
un vol. in-18 l'histoire de cette église sous le titre à'Histoire de Notre-
Dame de Bon espoir, ouvrage assez rare à trouver aujourd'hui.

une espèce de bandeau où l'on remarque trois cavités , probablement remplies jadis par des pierres
précieuses , et une couronne sans fleuron. Enfin , les bords de son manteau sont dorés et sa robe
parsemée de larges mouches. Il paraît très-probable que cette figure date de la fondation de l'église
au 1 Ie siècle : elle fut long-temps placée dans une chapelle particulière, voûtée et construite au sud
du transept de vingt pieds d'élévation. Unefoule de luminaires, de cierges et de flambeaux brûlaient
jour et nuit, et garnissaient une galerie qui régnait autour de cette chapelle , dont l'extérieur et
l'intérieur étaient remplis de tableaux votifs , de jambes , de bras, de pieds de cire , d'argent , de
bois : des béquilles de toutes espèces , des boucliers , des épées, des étendards, appendus aux murs
comme monumens de reconnaissance des héros, des ducs et des fidèles qui avaient obtenu des grâces
ou des guérisons miraculeuses.

(1) Voyez l'histoire et la description de ce tournoi, célèbre dans toute l'Europe, dans les mémoi-
res d'Olivier de la Marche, liv. ier, chap. 9 , et dans le Traité des carrousels du père Ménétrier ,
in-4°, 1664.

C
 
Annotationen