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Le charivari — 12.1843

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Octobre (No. 274-304)
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Kne cour la France et VEtranger wt bureaux du Journal. ^^^SL^ÊSBÊÊtX 2 HPflilL a _ an ea llthD3Iaphie 03 ^ tl ies V>Snete m lois'

V« S BUB DU CROISSANT. 16 (HÔTEL COLBERT), /CT?«î- '^■M. • ^^^^Sj^^ PRINCIPALES D.VISIONS DU JOURNAL.

* P cment pour les Départements, chez les Corres- Politique. Po émique, personnalités, biographie, dira-

ïispecia emenipi » » * nirerienrs ries Postes et des /^IS^V^wHl, vSlUy Jum^^S^^M^^^^^'^? rw nique diijour,critique des orateurs etdes débats legis al fa.

^^^^^T^rde^î^Z,^ C^^)^^^ÊÊÛW^m^-^^W^tm^~ , Rature Critique des livres, des pièces de théâtre,

Messageries ,el f™'£\ . . „es Balldier 'à /.„„„. \Va- WsVfffljf^iB^LM^'Ji, 3-Jii '^aill « des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux

*°rSi'ï ïïe%erX,iMeix;Mrtte?&W* Rouen; W^k^^ÊÊÊ^^^^^Â^é> IJWISp3^ fà$ZT£ ' mi8si,0j,slfcienli8<lue,!' * aulres ? bruit.

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™irc\LGnnne Vemse Florence^ 0ÊÊÈÊÊKÊ^M MWrW^mk WS^-^mM u. »»'""• CarieMurespolitiques (quand la censure veut

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U»««la^?r„^ ^^=^^^^^B^MÊi^m/KkKl^m W^t^^^4^> publiques. Principales scènes de p.èces de théâtre en vo-

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rhezBehr, anew-IorK. ,.„j.,i i .„„ .,.»■. _ ■ ~ ,«*««^^:^^-*'' Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur,

„n 1ml «n paiement de» abonnemenU, leMmandats à vue <ur le Tréwr ^*»=se^-, -,--^ Les lettres non affranchies seront rigoureusement refusée».

0»m^J|,fMto,«t le» effet» sur le»manoB» de banque de Pan». - ■--

LE CHARIVARI.

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sans doute une répétition pour la future demande qu'on
se proposé, dit-on, de formuler d'une dotation pour le duc
de Nemours, basée comme précédemment sur rinsulîî-
sance du domaine privé. Quand on en est réduit là, est-
on d'humeur de se livrer à de nouvelles dissipations ?
La plaisanterie du Times n'en est que plus cruelle.
Ce journal facétieux a trouvé plaisant, en cet état de
choses, d'accuser la Liste-Civile d'une prodigalité in-
croyable, inouïe, impossible, énorme, d'une prodigalité
qui va jusqu'à trois millions. Trois millions ! écervelé de
Times ! trois millions de pestes qui t'étouffent ! trois mil-
lions de fromages de Chester qui t'écrasent !

A l'en croire, le baron Taylor, si célèbre parle succès
de son musée espagnol, est parti pour la Péninsule afin
d'en colliger un second, auxfrais de la Liste-Civile, pour
le compte et l'agrément particulier de la liste susdite,
qui lui a compté, à cet effet, trois millions en bonnes
pièces de cent sous bien sonnantes, de bon aloi, contrô-
lées, frappées, approuvées, louées par M. Persil. Voilà ce
que dit le Times. Après cela, allez faire un tour de pro-
menade aux Champs-Éiysées pour voir si vous n'y ren-
contrerez pas M. Taylor.... Je m'en lave les mains.

Il va plus loin, le Tiynes: il prétend que ce musée de
trois millions doit être établi au premier étage du châ-
teau d'Eu, en l'honneur et mémoire de la visite royale
dont cette résidence a été honorée. Avant que M. Taylor
soit de retour avec ses Murillos, M. Paul Delaroche aura
terminé son grand tableau représentant l'entrevue de la
reine d'Angleterre et du roi des Français, et le musée
sera complet.

Telle est la plaisanterie du Times. Elle a obtenu un
immense succès dans toutes les cours de l'Europe : Ro-
bert Peel en a beaucoup ri ; M. de Metternich s'en est
égayé autant que peut s'égayer un diplomate ; l'empe-
reur de Russie se l'est fait raconter à son petit lever, ce
qui l'a mis en bonne humeur et en appétit. Jusqu'au
prince de Monaco qui en a fait des gorges chaudes. Quel-
que Shakspeare de 1845 en fera pour Drury-Lane une
comédie qui aura cent représentations. Le baron Taylor y
sera représenté en maître de danse, comme c'est l'usage
des Anglais quand ils veulent personnifier la France.
Leurs sarcasmes ne frappent jamais plus haut que la
cheville.

• Il va sans dire que celte charge du Times n'a obtenu
tant de succès que parce que personne ne l'a prise au
sérieux, à l'exception toutefois du Journal des Débals.
Ce pur journal ne croit pas au danger des fortifications ;
mais, marchantsur les brisées du vieux Constitutionnel,
il adopte depuis quelque temps les souris qui chantent
l'opéra de la Juive et les crapauds ventriloques. Tous
les canards sont ses enfans ; à ces causes il lui apparte-
nait de prendre au pied de la lettre les prodigalités de
la Liste-Civile et de s'attendrir sur ce culte des souvenirs
que le château d'Eu élève jusqu'à trois millions. Le jour-
nal de la rue des Prêtres, qui a aussi ses souvenirs à lui,
n'a jamais dépensé pour leur culte que vingt-cinq sous,
prix du buste de Louis-Philippe qui orne son bureau
"nnaitrt, malgré l'obscurité, M-. Montalivet, qui faisait de rédaction.

m WEST SÂMÀÏS BAILLÉ

OUE PAU 8.E* &SIEMS.

j.es Anglais continuent de rendre, non pas à la Fran-
ce car cela lui est parfaitement égal, mais aux amphi-
tryons du château d'Eu, la petite monnaie des soins
qu'ils ont eus pour la reine Victoria.
Le Times a imaginé une excellente plaisanterie à l'a-
dresse de la Liste-Civile. Une fois n'est pas coutume ;
il n'arrive pas si souvent aux Anglais d'être un peuple
spirituel pour que nous ne leur rendions pas justice à
l'occasion.

Chacun sait, à Londres comme à Paris, dans quel dé-
sespoir est tombé M. Montalivet lorsqu'on lui a fait con-
naître le total des frais occasionnés par la visite de la
reine. Conformément aux traditions des temps féodaux,
i!étaiî presque- dùtli* * plonger tous ses fournisseurs
dans des oubliettes jusqu „ oe qu'ils se fussent décidés à
lui donner des quittances en bon état. Par momens,
ayantpeu de foi dans des quittances Je celle nature, il
ne se proposait pas moins que de brûle, ces infortunés
sur un bûcher construit avec leurs notes, ce qui était le
plus sûr moyen de leur faire perdre la mémoire de leurs
mémoires.

On pense si une Liste-Civile réduite à cet état d'exas-
pération est disposée à commettre des folies d'argent et
à jeter les sous par les fenêtres. Hier soir, à 6 heures, au
te du Pont-Neuf, un homme couvert de haillons, le cha-
peau rabattu sur les yeux, chantait la complainte du
Juif-Errant en s'accompagnant sur la clarinette. Cethom-
M, ainsi déguisé en aveugle, conduisait en lessc un ca-
niche tenant une sébile. Quelques passans ont cru re-

C3

Le Château se montre, dit-on, fort indisposé de la
mystification que ses bons amis de Londres lui font
subir. L'influence de il. Guizot, l'homme de la paix par-
tout et toujours, balance seule celle de M. Montalivet,
qui veut absolument trouver dans l'article du Times un
casus belli.

Notre collaborateur M. Varin, désigné dans un feuille-
ton de M. Nestor Roqueplan, qu'a publié la Presse, lui
adresse, par la voie du Charivari, la réponse suivante.

A M. Nestor Roqueplan.

Mon cher Nestor,
Il m'a fallu six jours pour vous répondre; Dieu n'en
mit pas davantage à faire le monde, et le vaudeville de
M. Théophile Gautier n'est qu'en trois journées. Il est
vrai que l'un est assez mal fabriqué, tandis que l'autre
est un chef-d'œuvre. Bien entendu que le chef-d'œuvre
est le vaudeville de M. Gautier. Je pourrais vous dire
pour excuser ce retard, qu'on m'a communiqué aujour-
d'hui seulement votre aimable lettre, mais quoiqu'il y
ait certainement plus de deux ans que l'on emploie cette
rubrique, vous n'êtes pas assez public pour vous en con-
tenter. Un directeur aussi lettré que vous, j'allais dire
un journaliste, sait très bien que l'individu attaqué e^t
toujours le premier à lire les attaques dont il est l'objet.
Le hasard, l'instinct, les amis, ou la Providence en ta-
blier blanc et en veste bleue, sont là pour faire tomber
à point nommé sous ses yeux le paragraphe accusateur.
Ignorance, insouciance, paresse, ma fatuité me suggère)
ces trois excuses; mais ne me croyez pas sur parole; H
vérité est que, méditée, retouchée, corrigée, j'ai re-
fait trois fois le scénario de cette lettre, peu s'en est
fallu que je ne vous demandasse de m'adjoindre la
jeune Siraudin en qualité de collaborateur. Vous me l'au-
riez prêté, j'en suis sûr, à moins qu'il n'eût été occupa
à écrire pour votre répertoire quelque perle comme b\
Vendetta.

Ne craignez rien, mon cher Nestor, je ne viens pas
vous parler de pièces. Vous les avez en horreur, et je.
respecte votre antipathie. Vous vous êtes fait directeur
de spectacle pour ne plus vous occuper de théâtre. Jû
vous admire. Salut, homme étonnant!

Homme vraiment étonnant, devrais-je dire, si je ne
craignais de vous rappeler un de ces vaudevilles qutî
vous détestez si fort. On doit parler plus sérieusement
à quelqu'un qui lient en main et qui manie si bien la
houssine du critique (un autre aurait dit le sceptre),
Vous, directeur des Variétés, quelle folie! Vous les rédi-
gez, voilà tout. Je trouve l'innovation charmante. Si
vous ne jugez pas les pièces quand on vous les présente,
vous les jugez quand elles sont jouées, et ceci redoubla
mon admiration.

Que vous devez être malheureux, mon cher Nestor î
Je le déclare sur la perruque de votre ami Renaud, avec
lequel vous avez appris la règle qui quœ quod et le ca-
rambolage, j'aurais rangé, sans la moindre hésitation,
le Voyage en Espagne au rang des pièces fameuses, j'au-
rais donné au jeune Siraudin le surnom de Phénix des
beaux esprits, que l'Espagne reconnaissante et non cons-
titutionnelle décerna à Lopez de Vega, si j'avais connu
les tribulations qui vous ont assailli lorsque vous avez
pris les rênes (vieux style) du théâtre desVariétés.[«Voil$
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