Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Le charivari — 16.1847

DOI Heft:
Novembre (No. 305-334)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17761#1205
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ESTIQUES.

-eux-mêmes

LUNDI 1er NOVEMBRE 4847.

rédaction et de l'administration, à Paris,

'OUs les irvT,-„ .9le1CeBi>i. du croissant, 16 (dotel colbert).



1







1



-

rH^TT^' i^^l^^J^^^: -^m^^^^ hôtel Colbert).- Les'lettres non affranchies'seront

il DE Hiï|

rue Richelieu

iladies chroniques, d'ai
le du docteur m'*
iffeclions delà poitriner
antie. Première consulté
rue Hauteville, 34. (AI

ue de Grenelle-Saint-Hot
tb, soirées dansantes le
e, décorée avec élégant,
Prix d'entrée : ùimaœlie
danse sans rétribution.

i Saint-Denis, 97. I
isantes les dimanches,lui
:he, 2fr.; lundi et jeudi, il

rue MonlesipÉ
I, Bal les dimanè
50 c. par cavalier,

SEIZIEME ANNÉE.—N° 305.

Publiant chaque jour un nouveau dessin en lithographie

ou gravures, et vignettes sur bois.

tarik. depaute.heb1s.

Trois mois................... 13 fr. 1h fr.

s les jour, m

^stammcnTs^S
constatent secl>e
son intellig CnScî%es,;
; dans ses étS W

emrat, ces h$*S
études prépaml^

^Cca^I^'^^Sfe"h^n^n'cV,; dâtëni ".Vr cl 16"ae chaque" mois.
ent SraWit'emeï'Ï3 " -@888@—

-__ * , bonne • à Lyon, chez H» Philippe-Baudier, ft^l^ÉMlB1 ÉkMÊi ïk 1 1\ WËÊÈËÈfâffî , ?n.reîoil c" ,pai,cment cltcs ab°nr'cm(enS leS m™'

Iff 1ÎÎÎÏam=:—On s3»01"" ' - ' , , , , , mÊmzmS^ÈKBB&ÊÊm M!Wi$> V' x - vL, »1) W&9ÊÊmt\\ÏV dats à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effets

ÎÎATIOÏIW^ Z* St-Dominique; à Bordeaux chez Mme De pech, ^^^^R «§#^^1^^ ^^HMÎi" sur lt:s maisons ,1e Banque de Paris.-Tout ce qui

Mae au*. » Marseille, chez M. M.ch ct-P yron et chez *gMHl$llà «Kl 1 ftl» K^&Él-, concerne l'administration du Journal doit être adressé

paris. uepartemens

mois................. • •• eo ?2 ^^^^^^^^^^^^^^..a,, ^^-^^^^^^^^^ U» «n....................... 60 72

lit ; dans les bureaux des Messageries roya- ^Ifâ^T^S^ -S^^T^^"^^^ Tel a8UW7 rV

ÏieSéralcs, et chez tous les libraires. rigoureusement refusées.

Révolution...

commerce des'S

qualité. Vins à
«es, sans eau ri1
t jugez. Au compté

tlfff*!,17^"1^

\u ir. le chapeau(|.:
a leur dernière
ermer goût. v M

irs trimestriel, rue delii

e Iv/'lespina^'1161'1'' le CHAIUVARI ne Paraîtra Pas demain 2-
ension pourque]qùe!Tf

LE CHARIVA

Lesateliers étant fermés aujourd'hui 1er novembre,

PRIEZ POUR EUX

s, posées sans croc»
-8° de 030 pages. Pm:'

I

IJli. W A ----

le confortable hP

Les âmes
pieuses sont
invitées à
prier demain
jour desmorts
sur les trépas-
sés dont les
noms suivent
jrqui ont eu le Système ministériel pour médecin :

Quatre-vingt-neuf rapetissé,

Requiescat inpace!

Dix-liuit-cent-trente rabaissé,
Requiescat in pacel

Le peuple de vains mots bercé,
Requiescat in pace !

L'enthousiasme caressé,

Requiescat in pace I

L'élan populaire affaissé,

Requiescat in pace!

Le pauvre Laffitte amorcé,

Requiescat in pace !

Lafayette un beau jour chassé,
Requiescat in pacel

Et son grand programme effacé,

Requiescat in pace !
Dupont par Guizot remplacé.

lion

sévère et loy*uiWfM

épart, a wj;

auprès du théâtre-W
itèle, et est susçep^,
pour

an à l'Ecole de Meo» Requiescat in pace !

Maint bon allié délaissé,

Requiescat in pace !

Tout bon sentiment dénoncé,
Requiescat in pace 1

Le Trésor public dégraissé,

Requiescat in pace !
Le Budget normal enfoncé,

Requiescat in pace!

Le Budget réel dépassé,

Requiescat in pace !

Crédit sur crédit entassé,

Requiescat in pace!
Et le revenu dépensé,

Requiescat in pace !
Et le fond même décaissé,

Requiescat in pace !

Le gâteau toujours dépecé,

Requiescat in pace !

Et jusqu'aux miettes sucé,

Requiescat in pace !

Notre vieux renom éclipsé,

Requiescat in pace !

K *, et P°ue

d'une compagnie ^
co-çcrant. Lcs
,2,000 fr. a»nuel,e
if-ces. .-, foire enfr

i rue Vivienne. M-

O, rue du Croiwant.

L'orgueil natipUiessé,^ f LES FACTIONNAIRES DU MARÉCHAL GÉNÉRAL,

L'amour du pays émoussé, v. Que d'omissions dans l'or

Requiescat in pace ! J -/Mf] donnance qui règle les hon-

Tout droit libéral évincé, TCig» neurs à rendre au maréchal

Requiescat m pace ! | JBk fei||, , . . _ ,,, ^

m 1, , ' R JBM ' I|5e' gênerai Soult !... On a oulilie

lout note de Prance expulse, ISei ï i i i

Requiescat in pace! J3L. IH" beaucouPP^usdechoses qu on

L'esprit de la Charte faussé,

Le patriotisme gaussé,

Requiescat in pace !

L'ordre financier grimacé,

JlequiescJit in pace!

Monsieur Jourdain redécrassé,
Requiescat in pace !

Le maréchalat rapiécé,

Requiescat in pace !

Le vieil OEil-de-Bœuf replacé,

Requiescat in pace !

L'ancien régime dépassé,

Requiescat in pace !

Le coq gaulois au cœur blessé,
Requiescat in pace !

Notre saint étendard froissé,

Requiescat in pace !

Le Français du Nord terrassé,

Requiescat in pace!

Le Suisse libre menacé,

Requiescat in pace !

Et l'Italien tracassé,

Requiescat in pace !

Près du char de l'Etat versé,

Requiescat in pace !
Son attelage harassé,

Requiescat in pace !
L'essor de la presse enlacé,

Requiescat in pace !
Vœu de réforme repoussé,

Requiescat in pace !

Et l'espoir en tout cœur glacé,
Requiescat in pace !

en a mis.

Requiescat in pace ! ^fagg If Ces honneurs, on le sait, lui

accordent deux factionnaires,
môme dans les lieux où ré-
side le roï. Voilà tout ; mais
vous trouverez peut-êlrc que
c'est déjà bien agréable.

Un homme qui a nuit et jour
deux factionnaires à sa porte,
même dans une ville où réside le roi, n'a plus rien
à désirer sur cette terre.

Mais l'ordonnance ne dit pas de quelle manière
ces deux factionnaires devront présenter les armes au
maréchal général. Ils devront probablement s'en te-
nir à l'ancien système, qui est le même pour toutes
les épaulettes à graine d'épinards, cette épaulette
fût-elle seule et unique. ^

Si j'étais maréchal, je ne cache pas que cela me
contrarierait.

On aurait pu cependant mettre dans l'ordonnance
que, toutes les fois que le maréchal sortirait en te-
nant un cierge à la main, les factionnaires mettraient
le genou en terre, parce qu'alors on pourrait sup«
poser qu'il précède le Saint-Sacrement.

L'ordonnance du 25 octobre porte également que
les factionnaires seront toujours tirés des compagnies
de grenadiers ou de voltigeurs. C'est flatteur pour
eux, mais c'est désobligeant pour les simples fusil-
liers.

Après une humiliation pareille, ma parole d'hon-
neur, je ne voudrais pas être simple fusilier.

Quoi qu'il en soit, voilà qu'à partir de ce jour la-
maison de campagne du maréchal général va être
transformée en villa de garnison. On sera obligé de
faire partir pour Soultberg au moins quatre hommes
et un caporal.

Par exemple, j'engage le maréchal Soult à bien se
faire reconnaître de ses soldats, car, règle générale, les
factionnaires ont pour mission d'empêcher les bour-
geois d'entrer avec un bâton.

Autre règle générale : aux yeux des factionnaires,
toute canne est un bâton.
De sorte que, si le maréchal soft de son domicile
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen