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Le charivari — 16.1847

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Janvier (No. 1-31)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17761#0081
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MERCREDI 20 JANVIER 4847.

SEiZlEMC ANNËE.— Nd2Ô.

vendre une collecu

fcpuis 4839 jusqu'à'ï,! , ,". , - v a ■ ■. r x * ■ SMv \^v' KK^^^tiîr^H BCfl Publiant chaqua iour un nouveau dessin en lithoaraptl-

ies grand in-4°,orn JJ tau ds k rédaction et ûe 1 administration J Pans, m JrWhJÊÊmlt^Mm^ P 7& . * 1

VI. DaUtn-er.Gavarni p 11 ,. , , NSsSk T2^Ui2F§wMS3i^^ Fit n. 00 gravures, et vignettes sur bois.

Qes, en pariait état de?

eut cartonnés avec hJ •• /j^^S^^^^^t e «>. ajb^wsaaiîSïâ.

-opriétaires : ALTARocJ^'

Les abonnemens diilent des 1er et 10 do' cliaque mois.

taris. depabtemen»,

U LIEU DE 4 iO if» PABIS- DEr""TEME,vs fA^m^^f'^' iSrnSS^^^^^^I^iitWiw-" Trois mois................... 1» fr. 18 fr.

LILIJ L»L loi) Ml. Trois mois.................... tB iv. «a fr. M^W^^StÊ t ■0m^J^^^^SStQ' Six mois..................... so

lu Charivari, rue duf su mois...................... so • so '^•â^ï I^UHBSUl- On an ........... oo 72

Un an.........................., 0<) 72 ffffl^^^Mili^M^^^ff^^ "^Ilr^ On nSméro................... » SO c.

Un numéro................... .,. 90 c. ^W^^f^^^^^^^Ê^^^^^^^^^^^^^^^^'f^^^f— Les abonnemens datent des f et 16 de chaque mois.

—@882>—

le recrutement <jP (, "■>•> ^ÊSÏÊsÊ&ËÈBBSÊKÊk jfcWflBw/<^wTw\ ■^^6^y»iîM 0n reçoit en paiement desabonnemens, les man-

3 rue Lenelletier \ On s'abonne : à Lyon, chez M». Philippe-baudief., , IgMEp -Jffll JMfflMjOAtf 1 M\ l^^^MwMtl dais à vue sur le Trésor et sur la Poste, et lus effets

amiée aux famill».' * IJ, rue St-Dominiquc : à Bordeaux, chez M»« Dflteb, MMBjBBg' ^^Mlïltll ' sur les wsons de Banque de Paris. - Tout ce qui

.aiiuce nuA '«nulles n... mk. . * «t.,,.t.„;n„ «1,0* m Mi»i.oiot.Ppvrnn pI'iSIipz '^BgiIlBWlflWlIllMWIWWlii'l ! mllmÊHUfJ/ /■! i M I lasa Rg^Mj—mMiiu- ....... ......

,nl„«nlvnl,lP-,l J" C(1|l! m'r-; k Milrsuille' (:hez «• Michelet-Peyron et chez ^^M^B^4Hra^iiJLL« isIS^rZ^' concerne l'administration du Journal doit être adressé

pill, SOIS aiUts aere&r «». Camoin, libr.; à Rouen, die* M- Walre, 81, rue *^7^&&QB^t 3| ^1110» JS3^? (franco) an Directeur, rue du Croissant. 16 (ancien

ux que l'on puisse offriri '1" Vie.ix-Pala.s; à Londres, chez W. Thomas 21, Ca- ^^s^^^^gllWPi.^^^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies eeroat

' elle ";ude le n|„slnnL i! uierir.e streel; dans les bureaux des Messageries roy* ^Sâwfe—^•^^^r^^S=^;;:^%--^^^^-5,s noiei wnuen;. i*

. eut, adiue ib piiib long sc ■ ^^wfee^s^Sgr^Tz:-, ■—;— . r Eourcunement refusée»,

entrer en rivalité avec le Z, :e.s el «énéralcs. et chez tous les libraires. ™^-=*====h=s=«=. — — b

jx années déjà parues cou,
les deux numéros publiëj-
aux mains des jeunes perJ
[ élevées. Abondance de k
indeur naturelle, tapisserie;
i premiers compositeurs,»»
on instructive, tout contot
iselles une charmante et \é
ésenie en première ligne àto:
qu'elles offrent aux demo"
unir l'utile et l'agréable.

an pour Paris ; 12 fr. pour lei !4
13

UNE COMMISSION

1CHETSs? fer-mantsi,!

. m pains, de-

,t, papetier, i% l'eydeau, n«j ^ l est convenu

T\ \ m»'«Tiu ^^7)â- 'r!^^iiii#>^ désormais à la

U&lUJuO. vient d'iDK X TW CP^jîtv i u a

ne paoe, à l'aide de la,»f m^?^J^M^^ )W\ cilambre des

ede la crotte, sans le secon I-^W^^^Ê^W^^déPutés(Iue

—■-■--— ^^^fe%»l^^^L*-^WilW toutes les com-

A COQUETTE, pass. Saiinm S Ï^VWWT missions seront

lette maison se rrcomm.parlei i-^^.-i-ï*.!''■'. S^llKMffivK 'mssious sei oui

prix de ses modes, bonn„a -r.jàœS^'^^^^SMP^îV exclusivement

pratique pour guenr M Y/eHg&ffît- ■..'^^^^WlM'^ romnns<'(>s rie

■ules les maladies de la pu; ^TrlfflMffi^ ' ^^^^^^V P .

ol. in-80 avec gravures,», 'Mit» '«liwWT\ ministériels.—

Saint Gervais, visible t /WM % .dfô r-„,t „«„^

: Richer, 6 bis. ^'J^^^^g^^^y^ Cest pour

sëûrrcmède'reconnuinfi"; " W'',^I^^KKfllS^PW> mieUX ,replC"

, pour guérir et jutod ^Oj^SStS^Mp^S^^ seutcr la na-

ns, (lueurs blanches, nkn ''flIlHli^pIr^^ i;„n „ ,, ; oct

eul dépôt chez Salïroy, pi» ™WW^ ^ t,oa «I u 1 est

1S, Affranchir). presque tout entière composée d'opposans.

ÏT-T A T?TTf"THPÏÏIl!! ^' en r^Su"e 1ue chacun des commissaires étant

Saia^feîô*ïete.- te d'accord avec tous ses collègues et que tous étant

Rousseau, 2i. d'accord avec le Catùnet, les commissions n'ont qu'à

lïîTTÇ guéries radie* enregistrer purement et simplement les projets mi-

l^ill^ECTEUR6 rue'uï nistériels. Si elles se réunissent, c'est uniquement

9 à 4 h., rue Richer, g k pour avoir l'air d'examiner, et si elles changent une

,-nn au cubèbe, pourr- vir§ule' c'est dans le seul but de Paraîlie avoir
LLu en peu de jours, leiétt examiné.

.^^^—^^—^——^ Prenons pour sujet d'étude la commission de la loi

des céréales qui doit présenter «on rapport aujour-
d'hui même à la chambre des députés. Voilà, ce me
semble, comment cette commission doit avoir tra-
vaillé.

I Ail * __

[EMISES-

m. darblay. — La loi sur les céréales est d'une
' $CCT*Ct@S* haute importance et d'une urgence plus grande en-
ale et peu coûteuse de ces! core. U faut nous en occuper sans relâche, dussions-
y ch. albert, «***! nous passer les nuits.

ldâille•«réoo■i».«>.»»'|«■"''"'' m. edmond blanc. — Passer les nuits ! comme il
L exultation,gratuit^ y va notre.collcgue ! C'est déjà bien assez que cette

authentique» obtenue! à 1» . » . ' 1

iade3 ablndonnéa comm. wj mauvaise loi m'ait fait passer, ce matin, le pont de

i de sa supériorité sur ton» 1»» , r.n.._.|0 f„ , , ' . .

maaw l>oncoi de... L est tout ce que je passerai.
"RTsVÔNDTNcTtÂTr"^ m. delavergne. — On voit bien que Darblay est
négociant eu grains : il a un vif enthousiasme pour
le blé. Mais nous ne sommes pas de la même farine.
[il. Poisat dort.)

m. chégaray. — Mon cher Darblay, permettez-
nni de vous l'aire obiervec que vo is attentez au mi
nistère.

,»nf te des Eem'iem»"'• -

nJSux* Manche», m. darblat. — aIoi, juste ciel ! Dieu m'en pré-

pahu , nm et M^yjUé scrve !

:nce aianiucc sur loul. a, }v\

15 tii;'r**2 m. chégaray. - C'est pourtant clair. Vous dites

ans Cuisis:

lîsro^lc.

H1C1ILS DK i KAWC5 «r ÉtaEt u ----■-----------" • »W"0

l*dÎR»«\?B<it™iSw-»ST'' qu'il faut passer les jours et les nuits sur une loi

présentée par les ministres. Donc vous n'avez pas
confiance en eux.
m. de gasparin. — L'intérêt des classes pauvres...
m. proa. - Avec quoi fait-on le pain viennois?...
Y entre-t-il du lait?

m. edmond blanc. — Ne me parlez pas du pain
viennois ! je préfère le pain de gruau.

m. clapier de Toulon. — Le pain de gruau est
meilleur avec le café à la crème; mais le pain vien-
nois est préférable avec les hêtres.

m. de lavergne. —Est-il gourmand, Clapier! Il
était bien fait pour représenter lesBouches-du-Rhône.
(M. Pésat continue dertiorfnir.)
m. clapier victor, poursuivant uno conversation
avec M. Edmond Blanc. — C'est comme je vous le
dis, mon cher. Ce diable d'Auguste a enlevé la petite
Juliette à notre pauvre collègue.

m. edmond blanc. — C'est pour se venger sans
doute que le cher collègue fait la cour à la femme
d'Auguste.

m. darblay. —Messieurs, cela n'a aucun rapport
avec la question des blés.

m. edmond blanc. — Je vous demande pardon...
Nous parlons d'un collègue à qui l'on a coupé l'herbe
sous le pied.

m. proa. — Connaissez-vous le pain de pomme
de terre que fabrique en ce moment M. Gannal ?

m. dé gasparin.— On dit qu'il est bon.

m. proa.—Son goût est fort agréable. Je le trouve
même trop parfumé.

m. de lavergne.—M. Gannal l'aura peut-être em-
baumé.

m. darblay.—Ma>s la loi, messieurs, la loi!!!

m. chégaray. — Eh bien, tout est dit. La loi est
bonne puisqu'elle est présentée par le ministère, en
qui nous avons coniianec. Elle serait mauvaise que
nous n'en proposerions pas le rejet, de peur d'ébran-
ler le cabinet. Donc, ce que nous avons de mieux à
faire,c'est de l'adopter d'emblée, et de nous en aller.

tous ensemble.—Adopte et allons-nous-en !

m. edmond blanc -Pardon, messieurs, je suis de
votre avis, mais je crois qu'il faut faire un petit
changement à la loi, pour paraître l'avoir étudiée. Je
prendrai donc la liberté de proposer de mettre le
mot seront à la place du mol sont.

tous.—C'est cela.

m. darblay.—Nous allons consulter le mijùsjj£sur
cet amendement. ^^^^S-w

m:

[M. Poisat dort toujours.) J^-m.
M. Cunin - Gridaine est intr#ditët d^êàlnÇrié

l'amendement.

m. cunin-gridaine.—Si l'on proposait de mettre
sont au lieu de seront, je refuserais, parce qu'on
semblerait, par la suppression du futur, refuser l'a-
venir au ministère ; mais puisqu'il s'agit de mettre
seront au lieu de sont, je n'y vois pas d'inconvé-
nient, et j'adhère à la modification que vous a ins-
pirée votre patriotisme.

m. darblay,—Nous n'attendions pas moins de
l'esprit de conciliation du cabinet et de son respect
pour la prérogative parlementaire.

[M. Cunin- Gridaine sort.)

m. darblay. — Qui nommons-nous pour rappor-
teur ?

m. proa.—Eh, parbleu ! vous , mon cher Dar -
blay. Vous vous y entendez comme un évêque à la
messe, et vous tripoterez ça comme il faut.

tous. —Adopté.

(Ils sortent tous, à l'exception de M. Poisat qui
persiste à dormir.)

Le soir même, on lisait dans la Patrie:
« La commission chargée de l'examen du projet
» de loi sur l'importation des grains a entendu au-
» jourd'hui M. le ministre de l'agriculture et du com-
» merce. Dans cette conférence, qui a duré plus de
» trois heures, tout ce qui se rattache à la question
» des subsistances a été examiné avec soin. Le mi -
» nistre a donné son adhésion à une modification de
» forme proposée par un membre et acceptée par la
» commission. »

LE RETOUR DU GRAND HOME.

nfin, il arrive!Les

posUJlnns soient bé-
niç!

Vous me dites :
« Quel grand hom-
me? » Cette ques-
tion !... I! n'y en a
tp^' § plus qu'un seul, eti
£BEurope', à l'heure
qu'il est.C'est l'au-
t e u r d e Monte-
Cristo.

Demandez plutôt à Alexandre Dumas.
Tout Paris avait manifesté l'intention de se por-
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