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Le charivari — 49.1880

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Janvier
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https://doi.org/10.11588/diglit.26450#0007
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QUARANTE-NEUVIÈME ANNÉE Prix du Numéro i 25 centime»

C^r--. '-.:r"T . rvuizzi;

JEUDI 1er JANVIER 1880

-- çr

ABONNEMENTS

PARIS

Trois mois. 18 fr.

Six mois. 36 —

Un an. 72 —

Les abonnements 'parlent des ier et 16 de chaque moti

DIRECTION

Politique, Littéraire et Artistique

PIERRE VÉRON

Rédacteur en Chef.

BUREAUX

DE LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION

Hue de la Victoire, 20

ABONNEMENT»

DÉPARTEMENTS

Trois mois. 20 fK

S>x mois. 40 <=aa

Un an. 80 -~»

L’abonnement d un an donne droit à la prime gruiü,
DIRECTION

Politique, Littéraire et Artistique
PIERRE VÉRON

Rédacteur en Chef.

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ADOLPHE EWIG, fermier de la publicité

Rue Fléchier, 2.

LE CHARIVARI

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tune. — ïvanhoë.— Le Monastère. — L’Abbé.— Kenilworth.

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rouge. — Les Puritains. — L’Ecumeur de mer. — Le Bravo.

— L’Heidenrnauer.—Le Bourreau de Bern*. — Les Monikins.

— Le Paquebot. — Eve Eftingham. — Le Lac Ontario. — Mer-
cèdes de Castihe — Le Tueur de daims — Les deux Ami-
raux. — Le Feu-Follet. — A Bord et à Terre. — Lucie Har-
(imge. — Wyandotté. — Satanstoe. — La Forte-Chaîne. —Ru-
vensnest. —"Les Lions de mer. — Le Cratere. — Les mœirg
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----♦-

Les ateliers étant fermés aujourd’hui /eï janvier 1880,
le Charivari ne paraîtra pas demain vendredi

BULLETIN POLITIQUE

Le Bulletin n’a pas de bien neuves étrennes à
nous offrir.

On en est toujours aux commentaires sur le ca-
binet.. On y mêle d< s bouts d’oraison funèbre dédiés
au ministère défunt.

Sur le compte de celui-ci, on tombe d’accord dans
des journaux de nuance assez différente.

Le Temps, qni incline vers le centre gauche, et le
Siècle, qui penche vers l’Union républicaine, sont
par exemple d’accord pour constater l’indolence et
la mollesse du défunt, pour attribuer sa mort à l’a-
némie.

Le Siècle dit :

« Par- dessus tout il importe que le nouveau mi-
nistère reprenne, sur toutes les questions qui sol-
licitent en ce moment l'attention du Parlement et
de l’opinion publique, ce rôle de gouvernement,
ceite initiative, celte allure de décision et d’énergie
qui manquait complètement au cabinet Wadding-
ton. La Chambre ne l’a peut-être pas renversé parce
qu’elie était en désaccord avec lui, mais parce
qu’elle ignorait, ne lui voyant pas d’opinion sur
rien, pour ainM dire, si elle était ou nou d’accord
avec le gouvernement. La crise qui vient de se
dénouer a eu surtout pour objet de metire fin à
Pinceititude, aux tâtonnements, aux tiraillements.
Grâce aux quinze jours qui le séparent de larentrée
du Parlement, il sera facile au cabinet Freyciuet
d’arrêter les lignes de son programme, de tracer sa
route, de préparer la solutiou des questions pen-
dantes, et de ressaisir ainsi la direction des esprits.»

Le Temps à son tour s’exprime en ces termes :

« Le précédent ministère s’est dissous, non point
faute d’une majorité qu’en réalité il a toujours
eue, mais par suite d’un manque d’esprit de déci-
sion. Ce ministère, d’une si incontestable honnêteté,
se laissait surprendre par les questions. N’ayant pas
un programme parfaitement défini, il ne guidait pas
la majorité, il la suivait. Les inconvénients d’une
telle pratique ne pouvaient tarder à se manifester.
Nous ne prétendrons pas certainement qu’il faut
faire violence aux majorités, mais l'expérience
démontre que, lorsque les majorités sont abso-
lument livrées à elles - mêmes , lorsqu’elles ne
sont pas dirigées, et dirigées par leurs chefs natu-
rels, c’esl-à dire par les hommes qui, sortis de leur
sein, ies représentent au pouvoir, elles s’émiettent
et deviennent incapables de donner un concours
efficace à un cabinet.

» Les ressorts du régime parlementaire sont faus-
sés quand c’est la majorité qui donn^ l’impulsion au
gouvernement qui la reçoit ou, chose plus triste en-
core, qui la subit. Telle a trop été la situation du
précédent ministère, telle ne doit pas être celle du
cabinet du 28 décembre. Il faut que ce cabinet sa-
che exactement, sur toutes les questions à l’ordre du

jour, ce qu’il veut et qu’elle solution il entend dé-
fendre devant les Chambres. Il faut que, dès l’ou-
verture de la session, le nouveau gouvernement soit
en mesure de ne laisser subsister aucun doute sur
sa politique. »

Le rapprochement est curieux.

C’est presque le même article.

Il en résulte qu’on s’accorde à trouver qu’en
politique, la fornule, chère aux remèdes de vieille
bonne femme, n’e.M pas applicable.

On n’y doit pas dire :

—- Si ça ne fait pas de bien , ça ne peut pas faire
de mal.

Ne pas faire de mal ne suffit pas.

Il faut agir pour le bien du pays.

Quant à la presse hosii e, elle tourne sur elle-
même dans un cercle de tristes récriminations.

La Gazette de France, toujours comique en ses
élans de pathos, s’écrie :

— Allons ! La dictature est faite !

Quelle dictature ?

Celle de M. Grévy?

Non. Vous n’y êtes pas. Celle de M. Gambetta.

Elle sait bien, la Gazelle, que c’est divagation
pure.

Mais elle compte exciter ainsi la jalousie réci-
proque des deux présidents.

C’est une manière de : Fis s ! Mss ! comme une
autre. Mais trop naïve, vrai.

Les autres feuilles restent sur leur bidet de ba-
taille.

Leur gros grief consiste à dire :

— Comment peut-on faire président des affaires
étrangères un homme qui, à l’heure de la lutte, n’a
pas désespéré de son pays?

Il faudrait que les monarchies eussent fait des-
cendre la France encore plus bas heureusement,
pour qu’il ne fût plus permis de prendre les minis-
tres parmi ceux qui ont fait preuve de patriotisme.

Do ce que M. de Freycinet n’a pas désespéré du
salut public, quand tant d’autres s’abandonnaient,
peut-il s’en suivre qu’il doit être tenu à l'écart?

La reconnaissance se traduisant par l’ostracisme.

Quant à l’étranger, il pouvait avoir à mettre le
nez dans les combinaisons ministérielles du roi
Louis XVIII, mais nous n’en sommes pas là, Dieu
merci !

Au compte des journaux qui déblatèrent à ce
propos contre M. de Freycinet, il aurait peut-être
fallu, pour trouver un président du conseil agréable
à l'Allemagne, aller chercher M. Bazaine? ..

Pierre Véron

_...---

LETTRES A MES CONTEMPORAINS

A Madame,

Madame VAnnée 1880<

C’est à vous, s’il vous plaît, que ce billet s’a-
dresse, ô nouvelle venue 1 que je salue au débarca-
dère même de l’Avenir.
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