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Charivari / Almanach — 16.1875

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Almanach du Charivari pour 1875
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https://doi.org/10.11588/diglit.26974#0048
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46

ALMANACH DU CHARIVARI.

t

LES MAISONS DE CAMPAGNE, par HADOL (suite).

Vous prêtez votre lit aux invités attardés et vous couchez dans
une soupente.

*

* *

Ou se cache à peu près aussi sûrement
derrière un mensonge que derrière une vitre.

*

* *

Quelle séductrice que la pudeur! elle suf-
firait à elle seule pour nous enchaîner tous.

*

* *

11 ne faut jamais serrer trop le lien de
l’amitié, il se briserait.

*

* *

En conscience, si l’on ne voulait briller que
par les qualités qu’on a, on ne brillerait pas
assez.

*

* *

Les politiques prétendent qu’on ne mora-
lisera les masses que par l’instruction. Les
instruits sont donc bien moraux?

*

* *

A dix ans je saluais le mendiant auquel
je donnais mes petites épargnes ; aujourd’hui
je passe durement auprès du pauvre auquel
je ne donne rien. Tout grand air cache une
petitesse d’esprit ou de cœur.

*

* #

N’est-il pas singulier que plus on approche
des termes de l’existence, plus on se préoc-
cupe du soin d’en assurer indéfiniment l’ave-
nir?

*

* *

On n’a vraiment gouverné que quand on
s’est fait aimer.

*

* *

L’homme prend plus vite feu que la
femme, mais la femme brûle plus longtemps
que l’homme.
 
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