CHAPITRE V
VESTIGES DE CONSTRUCTIONS GRECQUES
ET ROMAINES
Nous avons signalé à maintes reprises la présence de constructions d'époque
historique au-dessus des restes minoens. Le moment est venu de coordonner
ces indications. Il y a peu de vestiges au-dessus des maisons A et B. Elles
occupent le sommet de la colline sous un mince remblai. L'emplacement de la
maison C est plus riche.
1. — Grande construction hellénique.
Elle se signale par des murs très épais de grandes dimensions (pl. XIV, 1).
A l'intérieur, deux bases de colonne en pierre (a, b) ont pu être conservées
(pl. X, 2) : celle du Nord se fonde sur le sol de la salle 14 et celle du Sud
sur celui de la salle 1 (fig. 15). La partie inférieure, cubique, restait noyée
dans le dallage ; seule émergeait la partie supérieure en forme de cylindre
bas (haute de 0 m. 08 à la colonne a, de 0 m. 09 à la colonne b). Le lit supé-
rieur, légèrement convexe, porte une profonde encoche. On remarque encore
nombre de petits trous irréguliers, qu'on avait pratiqués dans la partie visible
des bases pour qu'ils retinssent le stuc.
Ces bases avaient été fondées avec soin : on était descendu jusqu'au sol de
la II0 époque ; puis on avait bâti une sorte de piédestal en pierres brutes assez
grosses, liées avec de l'argile. Le sommet de cette fondation avait reçu une
grosse dalle irrégulière en calcaire du pays, et c'est sur elle qu'on établit les
bases, telles que nous les avons décrites plus haut (cf. pl. XIV, 1, et X, 2 ; a
repose sur son antique fondation, b sur une nouvelle, construite par nous).
VESTIGES DE CONSTRUCTIONS GRECQUES
ET ROMAINES
Nous avons signalé à maintes reprises la présence de constructions d'époque
historique au-dessus des restes minoens. Le moment est venu de coordonner
ces indications. Il y a peu de vestiges au-dessus des maisons A et B. Elles
occupent le sommet de la colline sous un mince remblai. L'emplacement de la
maison C est plus riche.
1. — Grande construction hellénique.
Elle se signale par des murs très épais de grandes dimensions (pl. XIV, 1).
A l'intérieur, deux bases de colonne en pierre (a, b) ont pu être conservées
(pl. X, 2) : celle du Nord se fonde sur le sol de la salle 14 et celle du Sud
sur celui de la salle 1 (fig. 15). La partie inférieure, cubique, restait noyée
dans le dallage ; seule émergeait la partie supérieure en forme de cylindre
bas (haute de 0 m. 08 à la colonne a, de 0 m. 09 à la colonne b). Le lit supé-
rieur, légèrement convexe, porte une profonde encoche. On remarque encore
nombre de petits trous irréguliers, qu'on avait pratiqués dans la partie visible
des bases pour qu'ils retinssent le stuc.
Ces bases avaient été fondées avec soin : on était descendu jusqu'au sol de
la II0 époque ; puis on avait bâti une sorte de piédestal en pierres brutes assez
grosses, liées avec de l'argile. Le sommet de cette fondation avait reçu une
grosse dalle irrégulière en calcaire du pays, et c'est sur elle qu'on établit les
bases, telles que nous les avons décrites plus haut (cf. pl. XIV, 1, et X, 2 ; a
repose sur son antique fondation, b sur une nouvelle, construite par nous).