iv A.VANT-i»aoi'Os;
active dans une question à la solution de laquelle
tous les intérêts politiques du vieux continent se
trouvent engagés. Elle a acquis, et par elle-même
et par sa position relative, une immense impor-
tance ; il me semble donc qu'il est peu de pays qui
méritent davantage d'être complètement connus.
Je sais que l'intérêt qu'excite l'Egypte ne date
pas tout entier d'aujourd'hui, et qu'autrefois et de
nos jours, un grand nombre d'ouvrages, dont plu-
sieurs sont très-remarquables, ont été publiés sur
celte contrée. Il en est un surtout qui les domine
tous de sa supériorité, et auquel on ne peut écrire
sur l'Egypte sans payer un éclatant tribut d'admira-
tion. On comprend que je veux parler de la collec-
tion des Mémoires de l'Institut d'Egypte, vaste en-
cyclopédie, monument scientifique sans pareil, dans
les proportions duquel on sent le génie du grand
homme qui en conçut le plan et sut grouper autour
de lui, pour le réaliser, les premières capacités de
la France.
Après ce grand ouvrage, qui n'est pas L'un de nos
moindres titres de gloire, on peut citer plusieurs
livres dignes certainement de beaucoup d'éloges.
Parmi ceux qui précédèrent l'expédition française,
on doit nommer d'abord celui de Savari; mais sur-
tout le Voyage de Volney, où lascience et l'observation
ont revêtu un style plein de vigueur et de verve; et
celui de Sonnini, recommandable sous beaucoup de
rapports. Parmi les ouvrages récents, on dislingue
les Voyages du duc de Raguse, dont la partie qui
active dans une question à la solution de laquelle
tous les intérêts politiques du vieux continent se
trouvent engagés. Elle a acquis, et par elle-même
et par sa position relative, une immense impor-
tance ; il me semble donc qu'il est peu de pays qui
méritent davantage d'être complètement connus.
Je sais que l'intérêt qu'excite l'Egypte ne date
pas tout entier d'aujourd'hui, et qu'autrefois et de
nos jours, un grand nombre d'ouvrages, dont plu-
sieurs sont très-remarquables, ont été publiés sur
celte contrée. Il en est un surtout qui les domine
tous de sa supériorité, et auquel on ne peut écrire
sur l'Egypte sans payer un éclatant tribut d'admira-
tion. On comprend que je veux parler de la collec-
tion des Mémoires de l'Institut d'Egypte, vaste en-
cyclopédie, monument scientifique sans pareil, dans
les proportions duquel on sent le génie du grand
homme qui en conçut le plan et sut grouper autour
de lui, pour le réaliser, les premières capacités de
la France.
Après ce grand ouvrage, qui n'est pas L'un de nos
moindres titres de gloire, on peut citer plusieurs
livres dignes certainement de beaucoup d'éloges.
Parmi ceux qui précédèrent l'expédition française,
on doit nommer d'abord celui de Savari; mais sur-
tout le Voyage de Volney, où lascience et l'observation
ont revêtu un style plein de vigueur et de verve; et
celui de Sonnini, recommandable sous beaucoup de
rapports. Parmi les ouvrages récents, on dislingue
les Voyages du duc de Raguse, dont la partie qui